Le Centre français du caoutchouc pourrait former des ingénieurs ivoiriens

 Le Centre français du caoutchouc pourrait former des ingénieurs ivoiriens
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Dans la perspective d’un partenariat notamment en termes de formation de techniciens et d’ingénieurs ivoiriens de la filière caoutchouc, une délégation du Conseil hévéa-palmier à huile (CHPH), conduite par son directeur général Edmond Coulibaly, a effectué une visite hier au Centre français du caoutchouc et des polymères (CFCP) à Vitry-sur-Seine, en banlieue parisienne.

Aujourd’hui, on est avancé en termes de première transformation de l’hévéa mais ce que le gouvernement attend de nous, c’est de faire en sorte que nous passions à une autre phase, au stade donc de la deuxième et troisième transformations“, a déclaré le responsable à l’issue de cette visite qui se tenait en marge du Salon international de l’agriculture (SIA), souligne le communiqué.

Le communiqué rappelle l’ambition ivoirienne d’installer une usine de fabrication de pneumatiques  en Côte d’Ivoire et, dans ce cadre, l’idée de faire former la ressources humaines au CFCP, tant en présentiel qu’en digital, “pour faire en sorte qu’il y ait désormais une industrie du caoutchouc en Côte d ‘Ivoire qui est au-delà du granulé“, a rappelé Edmond Coulibaly.

Nous pouvons tout à fait vous accompagner dans des circuits de formation (…), accueillir des ingénieurs qui peuvent acquérir des compétences technologiques pour éventuellement travailler dans la transformation du caoutchouc et avoir de la valeur ajoutée dans le pays”, a déclaré pour sa part, le directeur général du CFCP, Christian Caleca.

Rappelons que la Côte d’Ivoire est le premier producteur africain d’hévéa  avec plus de 624 000 tonnes de caoutchouc sec en 2018 et 1,4 million de tonnes de produit brut. Le pays compte quelque 165 000 planteurs répartis sur plus de 600 000 ha de plantations essentiellement villageoises, générant un chiffre d’affaires de FCFA 500 milliards.

Le Conseil hévéa-palmier à huile a été créé en août 2017; il est l’organe de régulation, de contrôle et de suivi des activités de ces deux filières, est-il rappelé (lire : Edmond Coulibaly : « Redonner de la visibilité aux revenus des planteurs hévéa-palmier en Côte d’Ivoire»).

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