€ 5 millions des Pays-Bas et de la Suisse pour les éleveurs au Burkina Faso
Les Pays-bas et la Suisse la jouent en duo. Pour améliorer la mobilité du bétail et les revenus des agropasteurs au Burkina Faso, l’agence néerlandaise de développement (SNV) et la Coopération suisse ont lancé mercredi la seconde phase de leur projet MODHEM+/DDC : Mobile Data for Moving Herds Management and better incomes.
D’une durée de quatre ans, de 2021 à fin 2024, et portant sur 20 communes contre 11 dans la première phase qui s’est déroulée de 2017 à 2019, son coût est de FCFA 3,3 milliards, soit € 5 millions. Un montant important qui s’explique par l’enjeu : l’élevage à dominance pastorale représente 10 à 20% du PIB burkinabè et surtout il est source de conflits majeurs avec les agriculteurs dans régions semi-arides du Sahel et du Nord du pays qui sont les plus touchées par les chocs violents politiques et climatiques.
Les 20 communes visées sont réparties dans les régions du Centre-Sud, des Cascades, du Centre-Ouest et du Sud-Ouest, rapporte Lefaso.net. « Il cible les éleveurs pasteurs, les agropasteurs, les communautés locales des zones frontalières du sud du Burkina Faso avec un accent sur les femmes et les jeunes, soit 290 000 acteurs directs et 800 000 acteurs indirects. »
Le projet tend à améliorer l’accès aux ressources et aux infrastructures pastorales ; à améliorer les revenues et la sécurité alimentaire des pasteurs et agropasteurs ; à améliorer la prévention et la résolution pacifique des conflits ; à renforcer les capacités des acteurs.
