Les bailleurs en quĂȘte de $ 420 millions pour le barrage de Kandadji au Niger

 Les bailleurs en quĂȘte de $ 420 millions pour le barrage de Kandadji au Niger
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Une table ronde des bailleurs travaillant sur la deuxiĂšme Ă©tape du Plan d’action de rĂ©installation du programme Kandadji, au Niger, se tiendra le 30 novembre Ă  Abidjan, au siĂšge de la Banque africaine de dĂ©veloppement (BAD). Il s’agit  de mobiliser “rapidement”, prĂ©cise le communiquĂ©,  prĂšs de $ 420 millions pour financer la rĂ©installation des personnes qui seront dĂ©placĂ©es du fait de la construction du barrage, soit quelque 38 000 personnes.

Notons que le 2 novembre s’est tenue Ă  Niamey une rencontre d’information avec les partenaires et les acteurs impliquĂ©s, notamment la Coordination nationale des usagers (CNU), l’AutoritĂ© du Bassin du Niger (ABN), la CoopĂ©ration allemande et de l’Union europĂ©enne,

Rappelons que la construction du  barrage de Kandadji, situĂ© sur le fleuve Niger, Ă 180 km de Niamey et Ă  60 km en amont de la frontiĂšre du Mali,  a Ă©tĂ© conçu en 2002 et lancĂ©e en 2008 sous la houlette du Haut-commissariat Ă  l’amĂ©nagement de la vallĂ©e du Niger. Les travaux ont rĂ©ellement commencĂ© en mai 2011 et, pour les bailleurs, il s’achĂšverait fin 2020. La construction est gĂ©rĂ©e par, une entitĂ© publique sous la tutelle du Premier ministre Les travaux ont dĂ©marrĂ© avec l’entreprise russe ZaroubegevodstroĂŻ puis par avec  China Gezhouba (CGGC). Les principaux partenaires financiers et techniques sont la Banque africaine de dĂ©veloppement (BAD), la Banque islamique de dĂ©veloppement (BID), la Banque mondiale et l’AFD mais serotn Ă©galement prĂ©sents Ă  la table ronde la BIDC, la BADEA, la BOAD, le FAD, le FKDEA, le FSD et l’OFID.

Le barrage (8,5 km de long et un rĂ©servoir de 1 569 km3) a pour vocation, soulignent les bailleurs, d’assurer un dĂ©bit minimal de 120 m3/seconde sur le fleuve Niger, de sĂ©curiser l’alimentation en eau potable de l’agglomĂ©ration de Niamey, de mettre en valeur par l’irrigation environ 45 000 ha notamment pour le riz paddy et de produire de l’électricitĂ© avec une puissance de 125 MW pour une production annuelle de 629 GWh, ce qui augmenterait de 55% la production nationale.

Un projet qui suscite bien évidemment des controverses (lire Trois ONG françaises remettent en cause les pÎles de croissance agricoles en Afrique)

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