Le Mécanisme des avantages de l’adaptation climatique en Afrique se dote d’experts ouest-africains

 Le Mécanisme des avantages de l’adaptation climatique en Afrique se dote d’experts ouest-africains
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Le Béninois Luc Gnacadja, ministre de l’Environnement, du logement et de l’urbanisme du Bénin entre juin 1999 et février 2005, et ancien Secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification, ainsi que le Sénégalais Daouda Ben Oumar Ndiaye,  spécialiste en adaptation au climat au sein de la Banque islamique de développement (BID),  font partie du groupe d’experts “renommés” au conseil d’administration intérimaire du Mécanisme des avantages de l’adaptation (MAA) créé le 4 octobre dernier.

Le MAA vise à mobiliser des fonds publics et privés pour améliorer la résilience et l’adaptation au changement climatique en créant un nouveau moyen d’action : les avantages d’adaptation certifiés.

Ces deux experts ouest-africains y sont aux côtés de :  Evelyne Batamuliza, du Rwanda, spécialiste du financement lié au changement climatique et du genre ; Louise Helen Brown, de la Namibie, qui a travaillé pour la BAD ;  Axel Michaelowa, expert suisse en politique climatique ; Doreen Mnyulwa (Zimbabwe), directrice du «Regional Agriculture and Environmental Innovation Network for Africa» (Réseau régional pour l’agriculture et l’innovation environnementale de l’Afrique) ; Fatima-Zahra Taibi, du Maroc, conseillère principale auprès du Partenariat entre le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et l’Université technique du Danemark (DTU), et Assefa Tofu, directeur du Programme de développement des terres arides en Éthiopie de World Vision Ethiopia.

« Nous avons à nos côtés certains des esprits les plus brillants du monde du changement climatique, ayant acquis une expérience considérable dans différents domaines, et avec différents groupes de parties prenantes pour le MAA. Leur mission, noble et novatrice, est de convaincre le monde entier que les mesures d’adaptation, tout comme les mesures d’atténuation, ont de la valeur et doivent être récompensées », a déclaré Anthony Nyong qui dirige le Département du changement climatique et de la croissance verte de la BAD.  

Au cours de la phase pilote, la BAD et ses partenaires chercheront à obtenir des fonds de diverses sources pour réaliser de multiples projets de résilience à petite échelle afin de tester le mécanisme sur le terrain, précise le communiqué. Le concept du MAA a été élaboré par la Banque africaine de développement avec le soutien des fonds d’investissement climatique, en collaboration avec les gouvernements de Côte d’Ivoire et d’Ouganda.

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