L’Allemagne finance à hauteur de € 16 millions le Centre de Connaissances en Agriculture Biologique en Afrique

 L’Allemagne finance à hauteur de € 16 millions le Centre de Connaissances en Agriculture Biologique en Afrique
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Dorith Fombirem, chargé du projet Centre de Connaissances en Agriculture Biologique en Afrique a annoncé mardi, à Thiès, au cours d’un atelier dudit projet, que l’Allemagne (BMZ/GIZ) allait investir plus de FCFA 10 milliards (€ 16 millions) et permettra ainsi le financement du projet destiné à la promotion de l’agriculture biologique en Afrique, souligne le média sénégalais Le Quotidien.

« Cette politique de productivité basée sur les intrants chimiques, les populations de la zone ouest-africaine font face à des maladies comme le diabète, la tension, etc. Elles vivent une situation d’autodestruction. Et comme le suicide collectif n’est pas permis, il y a un sursaut du mouvement paysan autonome déterminé à engager le combat pour un changement de système de production lié à la restauration des sols et leur fertilité mais aussi la protection de l’environnement », témoigne Mamadou Cissokho, président d’honneur du Cadre national de concertation des ruraux (Cncr)

Le projet durera 5 ans en partenariat avec la Fédération nationale pour l’agriculture biologique (Fenab), Agrecol Afrique et Enda Pronat. Il permettra de capitaliser les connaissances locales en agriculture écologique et biologique collectées auprès des producteurs, pour ensuite les diffuser à travers la sous-région ouest-africaine.

Le projet sera basé en Allemagne et sera effectué en étroite collaboration avec les pays ouest-africains pour faire face aux changements climatiques, penser la production agricole sans l’utilisation massive et incontrôlée d’intrants chimiques qui peut s’avérer dangereux pour la vie humaine et animale et responsable de la dégradation de l’environnement et des écosystèmes. L’occasion de cette réunion pour demander à l’Etat sénégalais des subventions destinées à l’agro-écologie, qui n’existent pas actuellement. Cette forme d’agriculture est désignée comme une alternative qui permettra la sécurité et la souveraineté alimentaire, de la même manière elle permettra l’atténuation du changement climatique. La mise en place de cette agriculture permettra « une symbiose des pratiques endogènes aux innovations scientifiques et technologiques modernes ».

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