La production d’anacarde en Côte d’Ivoire raterait l’objectif des 800 000 t

 La production d’anacarde en Côte d’Ivoire raterait l’objectif des 800 000 t
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Lors d’une conférence de presse hier, Adama Coulibaly, directeur général du Conseil coton anacarde en Côte d’Ivoire, a rappelé que le prix bord champ du kilo de noix de cajou est à FCFA 400 (€ 0,61) pour cette campagne 2020, comme cela avait été fixé à l’ouverture de la campagne le 6 février dernier (Lire : L’année électorale semble profiter aux producteurs de noix de cajou en Côte d’Ivoire).

Ce prix est bel et bien maintenu et ce, en dépit de la crise liée à la pandémie du Covid-19 qui a mis un arrêt aux contrats et freiné les achats notamment de l’Asie, principal acheteur. Le prix à l’international est passé de $ 1 400 à $ 900 la tonne, a-t-il souligné lors d’une conférence de presse, sans préciser de dates.

Une filière malmenée aussi par la sécheresse qu’a connu le nord du pays. “A la date du dimanche 27 mars 2020, 331 000 tonnes (t) d’anacarde ont été enlevées chez les producteurs sur une prévision de 800 000 t cette campagne. La filière anacarde va connaitre une baisse de production liée à un déficit hydrique dans la partie nord de la Côte d’Ivoire. Nous serons entre 720 000 et 730 000 t compte tenu du déficit de floraison. Cependant, la campagne avait bien démarré”, rapporte Abidjan.net.

En 2019, la production aurait été “largement de 800 000 t“, avait précisé en février Adama Coulibaly même si les exportations officielles n’avaient recensé que 634 641 t, un écart qu’il avait expliqué par les exportations illicites.

Quant au coton, “la campagne qui s’achemine vers la fin se déroule bien et la production va connaître une augmentation par rapport à la campagne précédente“. Le bilan de la campagne sera dressé fin mai. Le prix du kilo de coton a également fortement baissé.

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