L’Autriche met l’accent sur l’enseignement et la recherche dans l’élevage au Burkina

Dans le cadre de la coopération entre le Burkina Faso et l’Autriche,  un atelier conjoint s’est tenu vendredi à Ouagadougou pour faire le point des  deux projets de recherche Susfish et LocaBreed. Ils s’inscrivent dans le Programme autrichien de partenariat pour l’enseignement et la recherche (APPEAR) et doivent prendre fin dans quelques mois, précise lefaso.net.

Entre autres résultats, 50 étudiants ont été formés de niveau Master, quatre autres en doctorat et conq sont toujours en formation.

“Nous avons commencé avec deux étudiants et, aujourd’hui, nous sommes à plus de 20 étudiants formés entre les universités autrichiennes et burkinabè“, a précisé le représentant des coordonnateurs généraux des deux projets, Andreas Melcher. “En plus de ces formations, nous travaillions dans un contexte multidisciplinaire à savoir les questions de dégradation des terres, des ressources en eau, des ressources halieutiques, l’écologie, le genre, l’économie, la sociologie, etc.”

Concrètement, la contribution de la femme dans la filière la pêche a été étudiée. “On s’est rendu compte que toutes ces personnes autour de la pêche gagnaient plus que le seuil de la pauvreté”, a-t-il précisé. Un recensement des poissons exiistants au Burkina a également été fait ce qui a permis d’encadrer une cinquantaine d’étudiants des filières pêche, gestion durable et ressources en eau.

Quant à LocaBreed, le projet vise à améliorer les ressources génétiques animales de la race bovine menacée au Burkina Faso. Une race qui est trypano-tolérante, c’est-à-dire qu’elle résiste de façon naturelle à la trypanosomiase animale, a précisé le coordonnateur national, Albert Soudré. “Nous travaillions aussi sur les connaissance endogènes et sociales, parce que c’est un milieu où il y a des animaux qui portent un nom attribué à une ethnie et il y a des connaissances qui permettent à ces gens-là d’entretenir ces animaux.”