Wilmar et ING, quand la finance récompense la durabilité
Pour la première fois dans l’industrie de l’huile de palme, les conditions d’un prêt bancaire sont liés à la performance de l’entreprise dans le développement durable. Le groupe singapourien Wilmar a conclu un accord avec la banque néerlandaise ING pour convertir une partie de sa facilité de crédit renouvelable de $150 millions auprès de la banque avec un taux d’intérêt lié à sa performance en matière de développement durable.
Wilmar s’est engagé à améliorer ses performances environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Les progrès dans ces différents domaines seront mesurés par Sustainalytics, un cabinet de recherche dédié à l’analyse de la performance des entreprises sur ESG, et s’ils correspondent aux objectifs fixés, le taux d’intérêt sur une partie du prêt sera réduit l’année suivante.
Si c’est une première dans l’industrie de l’huile de palme et en Asie, ING a déjà conclu depuis mars 2017 des prêts « durables » avec huit clients en Europe comme avec Bpost en Belgique ou EDF en France mais aussi avec le géant suisse du chocolat et des produits dérivés du cacao Barry Callebaut.
