La cuniculture, filière en devenir en Côte d’Ivoire et véritable stratégie au Bénin

 La cuniculture, filière en devenir en Côte d’Ivoire et véritable stratégie au Bénin
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Quelque 50 personnes résidant à Séguéla et désirant se lancer dans la cuniculture vont bénéficier d’une formation et être appuyées pour leur installation, a expliqué Bakayoko Cheick, docteur vétérinaire, et responsable de la première structure vétérinaire dans la région du Worodougou. Depuis lund et jusqu’à dimanche, il vaccine gratuitement les chiens contre la rage, rapporte l’AIP.

A partir de janvier, a-t-il précisé, une dizaine de personnes par mois sera sélectionnée et se verra donner quatre femelles et un mâle.

C’est un élevage d’avenir parce qu’il ne nécessite pas beaucoup d’investissements pour commencer et il est moins difficile“, a-t-il précisé, soulignant que la viande blanche du lapin est très bonne à la santé car à faible teneur en cholestérol.

Or, malgré ses atouts, la filière est peu développée en Afrique de l’Ouest, souligne la FAO dans le récent document de Stratégie de développement de la cuniculture sur la période 2018-2022 au Bénin On peut y lire :

“Au Bénin, le sous-secteur de l’élevage contribue à hauteur de 14,8% au PIB agricole. Toutefois, les productions animales ne couvrent pas les besoins en protéines animales de la population béninoise. Le niveau élevé des importations de viande traduit l’ampleur du déficit de l’offre intérieure qui est estimée à 52% pour la viande, 34% pour le lait et 62% pour les œufs, selon Faostat. Les importations de viandes et abats comestibles ont évolué de 2 590 tonnes en 1996 à 17 200 tonnes en 2012; ce qui traduit la forte dépendance du Bénin en produits carnés. “

“A côté des traditionnelles filières conventionnelles (bovins, ovins, caprins, volailles et porcins) qui font l’objet d’une attention particulière des pouvoirs publics, l’élevage du lapin se développe progressivement”, poursuivent les auteurs du rapport sur la filière au Bénin. “Le cheptel cunicole national étant encore très faible, il n’a qu’une contribution marginale à la croissance et à la sécurité alimentaire. L’élevage de lapins dispose pourtant d’atouts qui doivent être valorisés pour permettre à la filière lapin de connaître un véritable essor: qualités nutritionnelles de la viande de lapin nettement au-dessus des autres viandes; espèce à cycle court et à grande prolificité; source d’emplois et de revenus, notamment pour les jeunes et les femmes; etc. Malgré ces atouts et la forte demande tant nationale que sous-régionale en viande de lapin, la production cunicole tarde à décoller véritablement.”

“C’est dans ce contexte, et pour promouvoir la filière lapin, que le gouvernement béninois, avec l’appui technique et financier de la FAO, a entrepris d’élaborer la Stratégie nationale de Développement de la Cuniculture (SNDC) au Bénin assortie d’un Plan d’action quinquennal 2018-2022.

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