Climat, forêt, agriculture, Doing Business au menu du gouvernement de Côte d’Ivoire

 Climat, forêt, agriculture, Doing Business au menu du gouvernement de Côte d’Ivoire
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En Conseil des ministres hier à Abidjan, les sujets traitant du climat, des forêts et de l’agriculture prédominaient, avant que le gouvernement ne s’accorde un auto-satisfecit pour sa belle performance dans le nouveau rapport Doing Business 2020 de la Banque mondiale : en un an, la Côte d’Ivoire a gagné 12 places dans la classement, se plaçant au 110ème rang. “Ainsi, depuis le début du processus des réformes en 2013, la Côte d’Ivoire a amélioré son score de 67 places en passant de la 177e place, en 2013, à la 110e en 2019“, n’a pas manqué de se féliciter le gouvernement d’Alassane Ouattara, à quelques mois des élections.

Mais revenons aux mesures touchant nos sujets. Tout d’abord la forêt. Un décret porte sur le classement de certaines forêts classées en parcs nationaux ou réserves. Ce décret, pris en application du Code forestier, vise à renforcer la protection de certaines forêts classées en les affranchissant de tout droit d’usage et de toute occupation humaine incompatible avec leur objet, en vue de préserver et de développer durablement la biodiversité de ces espaces ainsi que les écosystèmes qu’ils abritent.

D’autre part, les limites des forêts classées de Mabi et de Yaya ont été redéfinies afin de créer la Réserve naturelle de Mabi-Yaya couvrant 61 000 ha dans les départements d’Adzopé, de Yakassé-Attobrou et d’Alépé de la Région du La Mé. Une région très agricole, notamment cacaoyère.

Deux décrets ont ratifié des accords de prêts totalisant  FCFA 7,3 milliards (€ 11,2 millions) pour le  Programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger (PIDACC) du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD). Ils “permettront de renforcer, face aux changements climatiques, les capacités de résilience des populations et des systèmes de production du bassin du fleuve Niger. Ils permettront plus spécifiquement de préserver les écosystèmes du bassin du fleuve Niger notamment, à travers la réduction du processus d’ensablement dudit fleuve.

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