HUILE DE PALME

 HUILE DE PALME

L’effet boomerang de la décision européenne 

A l’occasion du 5ème Sommet africain sur l’huile de palme & le caoutchouc qui se tient à Accra en cette fin avril, CommodAfrica, site d’information spécialisé sur l’agriculture en Afrique de l’Ouest et les marchés de matières premières agricoles, lance son premier ‘Dossier du Mois’ dédié au palmier. 

En effet, son huile, qui est la plus produite et consommée au monde, est à la pointe de l’actualité tant sur les marchés mondiaux qu’en Afrique de l’Ouest. Sur les marchés mondiaux parce que la décision du Parlement européen du 17 janvier d’éliminer progressivement, d’ici 2021, l’utilisation de l’huile de palme dans les transports en Europe suscite une vague de réactions. 

Dans ce dossier, Alain Rival, directeur régional pour l’Asie du sud-Est insulaire au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et spécialiste de la filière palmier à huile, livre son analyse, nuancée, du débat en cours et tente de mesurer l’impact que la décision européenne pourrait avoir sur une région, l’Afrique de l’Ouest, pour qui l’huile de palme est une des bases du régime alimentaire. Car, il ne faut pas s’y tromper : si ces pays ouest-africains ne sont pas -ne sont plus- des acteurs majeurs sur la scène mondiale de l’huile de palme, les décisions au niveau du marché planétaire peuvent avoir un impact très fort sur leurs filières et leurs marchés. 

Avec nos correspondants à travers l’Afrique de l’Ouest, et après avoir rappelé quelques éléments chiffrés des fondamentaux du marché de l’huile de palme, ce Dossier passe en revue la situation dans plusieurs pays : le Nigeria, premier producteur africain mais qui demeure encore largement déficitaire; la Côte d’Ivoire, n°2 continental, qui entend promouvoir l’”huile rouge”, donc l’huile de palme non-raffinée qui renferme des trésors pour la santé humaine et qui se positionne sur un segment gastronomique des marchés urbains ; le Ghana, hôte du Sommet, n°4 africain, qui s’est aussi fixé pour objectif l’autosuffisance, synonyme d’emplois, d’économie de devises et créatrice de valeur ajoutée. Enfin, un rapide éclairage de la situation au Burkina Faso permet de souligner la problématique et les récentes évolutions dans ce pays importateur où la logique du marché régional joue à plein. 

L’équipe de commodafrica.com vous souhaite une bonne lecture et recueillera avec grand intérêt vos réactions. Un Dossier que vous retrouverez sur notre site www. commodafrica.com. 

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