“Plaidoyer” pour le riz local au Burkina Faso

 “Plaidoyer” pour le riz local au Burkina Faso
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Le Réseau de veille sur la commercialisation des céréales (RVCC) du Burkina Faso a organisé en fin de semaine dernière, à Ouagadougou, un atelier de formation des acteurs directs et indirects du secteur de la commercialisation des céréales, rapporte burkina24. Un des points clés au débat devait être l'incitation à consommer davantage de riz local qu'importé.

Le RVCC, dans sa mission de contrôle citoyen de l’action publique, a identifié au Burkina, des enjeux importants dans le domaine de la commercialisation des céréales dont la souveraineté alimentaire, la garantie de revenus stables et la conquête des marchés urbains, souligne notre confrère. D'où la volonté de la trentaine d'acteurs réunis d'élaborer un "plan national de plaidoyer " en faveur du riz local et pour dénoncer la "concurrence déloyale" du riz importé.

Selon Hien Daniel Da, président du comité de pilotage du RVCC, ce "plan de plaidoyer" viserait à ce que les politiques prennent en compte les préoccupations des différents acteurs de la filière céréalière. La chaîne rizicole "doit être bien assurée pour que le producteur que nous avons identifié par la fourche puisse travailler en relation avec le consommateur identifié par la fourchette". Il s'agit donc de s'attaquer aux questions de désorganisation des producteurs, de la période réduite de la saison des pluies au Burkina, de la qualité du stockage dans les greniers, des banques de céréales, de la conservation, du traitement, de la transformation, de la distribution, des difficultés liées au transport jusqu’en ville et la consommation.

Déclarant que "le riz importé est de moindre qualité que le riz local", le président du comité de pilotage du réseau dit ne pas comprendre pourquoi "nous sommes l’un des rares pays où on ne subventionne pas l’agriculture".

Il y a certes un pourcentage très élevé du budget qui est affecté à l’agriculture, mais quand nous essayons de désagréger un peu les chiffres, nous ne prenons pas cela comme étant une subvention", rapporte burkina24 .

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