Le développement de l’aquaculture en ligne de mire en Côte d’Ivoire

 Le développement de l’aquaculture en ligne de mire en Côte d’Ivoire
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Aujourd’hui le Premier ministre de Côte d’Ivoire,  Patrick Achi, a procédé au lancement officiel du Programme stratégique de transformation de l’aquaculture en Côte d’Ivoire (PSTACI) à la station piscicole de la Loka à Bouaké. L’aquaculture est embryonnaire en Côte d’Ivoire où la consommation de poissons est croissante faisant grimper les importations.

Le PSTACI, qui s’inscrit dans la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (Ponadepa) dotée de plus de  FCFA 1000 milliards sur 2022-2026, vise à une production aquacole d’environ 500 000 tonnes à l’horizon 2030 via notamment la création de zones économiques  d’aquaculture durable (Zead).

La phase pilote du PSTACI  se déroule sur deux sites : la station piscicole de la Loka (et l’Ecole de spécialisation en pisciculture et pêche continentale de Tiebissou (site de Koubi).

La Côte d’Ivoire dispose d’un potentiel important pour développer l’aquaculture avec 150 000 hectares de lagune, 350 000 hectares de lac et de nombreux bas-fonds propices à l’implantation d’exploitations aquacoles, selon la FAO. Mais aujourd’hui, l’aquaculture est peu développée.

Sur une production de produits de la mer d’environ 105 000 tonnes en 2019, selon les données du département américain de l’Agriculture (USDA), la pêche artisanale représente 75% des captures, la pêche industrielle 20% et l’aquaculture seulement 5%. Toutefois, la production aquacole a progressé de 70% au cours des dix dernières années.

La Côte d’Ivoire a importé près de 600 000 tonnes de produits de la mer en 2019. Avec une population en croissance, les importations ont progressé de 60% au cours des cinq dernières années.

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