L’Union Africaine planche sur des directives sur l’utilisation des OGM sur le continent

 L’Union Africaine planche sur des directives sur l’utilisation des OGM sur le continent
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Les directives pour l’utilisation des cultures génétiquement modifiées (GM) à travers le continent en cours d’élaboration au sein de l’Union africaine suscitent des critiques  de la part des militants et activistes. Des cultures qui sont encore très peu adoptées en Afrique. En effet,  pour  l’heure seuls sept pays – l’Afrique du Sud, l’eSwatini, l’Ethiopie, le Malawi, le Nigeria, le Kenya et le Soudan – ont approuvé la production commerciale de cultures génétiquement modifiées, principalement du coton résistant aux insectes, écrit l’Union africaine (UA) dans un projet de rapport sur ses propositions de lignes directrices (Lire également : L’Afrique, la nouvelle frontière pour les cultures OGM ?).

Pour Peace Mutuwa de l’unité agriculture et développement rural de l’UA, les directives visent  à protéger les consommateurs et les pays de la consommation involontaire de produits génétiquement modifiés. “La controverse sur la sécurité des denrées alimentaires, des aliments pour animaux et de l’environnement qui entoure la technologie du génie génétique en particulier rend les directives continentales extrêmement importantes“, indique le projet de rapport de l’UA vu par Reuters.

Si les partisans des organismes génétiquement modifiés (OGM) espèrent que les directives amélioreront les rendements des cultures et la sécurité alimentaire sur le continent, certains militants anti-OGM contestent l’idée que la faim généralisée puisse être éliminée avec des cultures modifiées, qui, selon eux, piègent souvent les agriculteurs pauvres dans un cycle d’endettement consistant à acheter des semences et des produits agrochimiques inabordables.

L’UA n’a pas fourni de calendrier pour la publication des lignes directrices, ni de détails sur le processus. Certains militants ont cependant déclaré que les plans étaient en cours de finalisation et pourraient être envoyés à un sommet de l’UA en octobre pour une éventuelle adoption.

Un ensemble distinct de directives, qui vise à promouvoir l’harmonisation des réglementations semencières à travers le continent, y compris sur la qualité et la propriété intellectuelle, est également en cours d’élaboration au sein de l’UA.

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