Le Burkina Faso élabore sa stratégie de réserves alimentaires nationales

 Le Burkina Faso élabore sa stratégie de réserves alimentaires nationales
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Le Burkina faso est en train de mettre en place une stratégie nationale de stockage des réserves alimentaires afin qu’à l’horizon 2027, 150 000 tonnes (t) de denrées alimentaires puissent être stockées, rapporte Sidwaya. C’est ce qui ressort de l’atelier organisé vendredi à Ouagadougou par le ministère de l’Agriculture, des aménagements hydroagricoles et de la mécanisation.

Une stratégie soutenue par l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (ARAA) de la Cedeao, cette dernière considérant la réserve burkinabè comme un apport « important » à l’opérationnalisation de la réserve régionale alimentaire de la Cedeao, a souligné son représentant.

« L’objectif central des politiques de stockage de sécurité alimentaire est de sécuriser les approvisionnements, notamment pour les populations vulnérables ou en crise alimentaire à travers des modalités diversifiées notamment les stocks physiques, les réserves financières, la combinaison transferts monétaires/transferts en nature, les filets sociaux, etc. », a expliqué Lamourdia Thiombiano, secrétaire général du ministère de l’Agriculture et président du Comité technique du Conseil national de sécurité alimentaire (CT/CNSA). Il a indiqué que la Société nationale de gestion des stocks de sécurité alimentaire du Burkina Faso (Sonagess) « ne dispose actuellement que d’une capacité de stockage de 82 750 tonnes (t), l’obligeant ainsi à recourir à des magasins privés de capacités de 35 000 t ». Il a donc annoncé la volonté de passer au stockage en silos et à la gestion informatisée des stocks, rapporte Sidwaya

A l’horizon 2024, le pays entend mettre en œuvre une vision stratégique reposant sur sept axes : l’amélioration des opérations techniques de gestion, du système d’information et de communication, le renforcement de la capacité de stockage, de la logistique, des instruments de prévention et de gestion des catastrophes naturelles et de crises alimentaires, la promotion des filets sociaux de sécurité.

Ceci représente un investissement de FCFA 136 milliards (€ 207,6 millions).

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