Qui est le premier ?

 Qui est le premier ?
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Qui est le premier producteur mondial de cacao avec 45% du marché mondial, premier producteur mondial de noix de cajou devant l'Inde en 2015 avec plus 700 000 tonnes (t), premier producteur africain de banane dessert devant le Cameroun en 2013 avec près de 326 000 t, premier exportateur africain de mangue avec 22 769 t, premier producteur mondial de noix de cola avec plus de 120 000 t, premier producteur africain d'hévéa avec près de 330 400 t, premier exportateur africain d'huile de palme devant le Nigeria avec 420 115 t, sans oublier premier port thonier en Afrique devant l'Afrique du Sud ?

C'est la Côte d'Ivoire ! a rappelé hier le ministre de l'Agriculture, Mamadou Sangafowa, à l'occasion de la deuxième édition de la Journée nationale du cacao et du chocolat, journée qui marquait aussi l'ouverture officielle de la campagne agricole 2015/16, dont la campagne cacao (voir nos informations), et surtout en pleine campagne électorale.

Un moment opportun pour le ministre de rappeler que la Côte d'Ivoire "a été classée cette année premier pays, en Afrique au sud du Sahara, dont le secteur agricole est le plus dynamique sur les quatre dernières années, devant le Cameroun et le Nigeria."

"Ainsi", a-t-il poursuivi, "les cabinets de renommée mondiale conseillent aux investisseurs du monde entier d'orienter leurs investissements dans le secteur agricole en Afrique au sud du Sahara, en priorité vers la Côte d'Ivoire."

L'origine Côte d'Ivoire bénéficie maintenant d'une surcote

S'agissant du cacao, le ministre a souligné la hausse de 21% de la production qui est passée de 1 485 000 tonnes avant la réforme, en 2011/12, à une production record de près de 1800 000 t pour la campagne 2014-2015, soit une augmentation de 21%. 2011/12, faut-il le rappeler, qui était toutefois une période de guerre en Côte d'Ivoire.

Outre les volumes, "la qualité marchande de notre cacao s'est nettement améliorée faisant passer l'origine Côte d'Ivoire d'une décote sur le prix international à une surcote. Le prix du kilo bord champ est successivement passé de FCFA 500 le kilo en moyenne avant la réforme à FCFA 725 après la réforme, puis à 750, puis à FCFA 850." Et pour 2015/16, à FCFA 1000 l kilo.

"Les revenus annuels des producteurs sont passés de FCFA 1.070 milliards avant la réforme à 1.600 milliards pour la campagne 2014/2015. Soit une augmentation de 50%", a-t-il poursuivi.

"L'ensemble des investissements dans la construction d'écoles, de centres de santé, d'hydrauliques villageoises, d’électrification à l’énergie solaire et de pistes de desserte agricole, s'élève à 36,9 milliards de FCFA."

Trois axes pour l'avenir

Quant à l'avenir, le ministre a donné trois axes pour le cacao : "la mise en place diligente d'une stratégie commerciale qui reflète notre poids au niveau de la production mondiale (on ne peut pas contrôler près de la moitié de l’offre mondiale du cacao et continuer de subir le marché); la diversification de l'offre de produits cacao et celle de leurs débouchés en visant principalement les marchés émergents dont l'Afrique ; et en fin, la mise en place d'une véritable veille stratégique sur l'évolution prévisible de l'économie cacaoyère mondiale tant en terme de production qu'en terme de consommation."

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