La Chronique matières premières agricoles au 2 juillet 2020

 La Chronique matières premières agricoles au 2 juillet 2020
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Les marchés financiers ont grimpé hier pour la quatrième session consécutive, encouragés par les avancées sur les essais de vaccins contre le coronavirus et les bons chiffres de l’emploi aux Etats-Unis  avec une création de 4,8 millions de postes en juin, un chiffre record qui a fait retomber le taux de chômage à 11,1%. “Même si c’est encourageant, nous n’en sommes qu’au tout début de la reprise économique, et comme la remontée récente des cas d’infection dans un certain nombre d’Etats américains est en train de conduire à la remise en place de mesures de distanciation sociale, il n’est pas encore certain que cette tendance à l’amélioration pourra se maintenir”, explique à Reuters Rupert Thompson, directeur des investissements de Kingswood.”Même après les 7,5 millions de créations des deux derniers mois, l’emploi reste inférieur de 14,7 millions à son niveau de février.”

D’où la hausse du dollar à € 1,1240 et des cours du pétrole avec un baril de Brent qui a clôturé hier soir à $ 42,53 dollars le baril et le brut léger américain WTI à $ 40,11.

CACAO

La chute ! Déjà sur la seule journée de vendredi dernier, la tonne de cacao avait perdu £ 76 à Londres et $ 109 à New York. Et la dégringolade n’a pas connu de répit depuis lors, passant de £ 1 688 vendredi dernier à £ 1 616 hier soir, tandis qu’à New York elle tombait de $ 2 277 à $ 2 179.

Si la semaine dernière, après avoir touché lundi 22 son plus bas en un an  à £ 1 660, le cacao avait su se redresser avant la fin de la semaine, cette semaine ci, les prix ont lourdement chuté mercredi, à leur plus bas en 15 mois et n’ont regagné que £ 15 sur la séance d’hier.

La raison est simple : la perspective d’une baisse de la demande (on attend les chiffres européens de broyages le 16 juillet) avec pour toile de fond la crise du Covid-19 qui ne parvient pas à être enrayée dans des pays majeurs comme les Etats-Unis, alors que s’esquisse une belle récolte 2020/21 en Afrique de l’Ouest qui démarrera début octobre.

Pour l’heure, en Côte d’Ivoire, les arrivages aux ports d’Abidjan et de San Pedro ont atteint 1,962 millions de tonnes (Mt) entre le 1er octobre et le 28 juin, selon les exportateurs. Ceci représente une baisse de 6,2% par rapport à la même période l’année dernière. Côté production, des pluies au dessus de la moyenne sont tombées ces derniers jours dans la ceinture cacaoyère, ce qui est de bonne augure pour la prochaine campagne mais qui fait craindre des moisissures de fèves déjà récoltées et entreposées.

Au Ghana, le décaissement de la première tranche de $ 200 millions de la facilité de crédit totalisant $ 600 millions allouée dans le cadre du Programme de renforcement de la productivité du Cocobod a été effectué (lire nos informations : Premier décaissement de crédit au Ghana pour améliorer la productivité du cacao).

A noter que la province de Lampung à Sumatra en Indonésie n’a exporté aucune fève de cacao en juin contre 914 t en juin 2019. L’Indonésie qui a annoncé maintenir une fiscalité de 5% sur ses exportations de cacao en juillet.

Aux Etats-Unis, la Cour Suprême a accepté hier une requête déposée par Nestlé USA et Cargill demandant à ce qu’elle statue à nouveau sur le point de savoir sir des entreprises américaines peuvent être traduites en justice aux Etats-Unis sur des accusations d’abus de droits humains qui ont eu lieu à l’étranger.  Les multinationales seront donc entendues à nouveau en octobre par la plus haute juridiction américaine (lire nos informations : Aux Etats-Unis, la Cour Suprême accepte de rouvrir la plainte contre Cargill et Nestlé sur les enfants esclaves dans le cacao).

De son côté, la Rainforest Alliance renforce son schéma de certification afin que les producteurs et les marques utilisent mieux les technologies pour faire face aux défis climatiques, au respect des droits humains et investissent dans l’agriculture durable.  L’organisme travaille depuis deux ans sur ces nouveaux standards qui touchent entre autres produits le cacao. Rappelons que l’année dernière, le Washington Post avait souligné que l’UTZ certifiait des fermes qui étaient plus à même de recourir au travail d’enfants que des fermes non certifiés, et nombre d’entre elles avaient des plantations dans les forêts protégées.

L’américain Hershey va investir $ 135 millions dans son usine en Virginie aux Etats-Unis afin de développer sa capacité de production.

CAFÉ

L’Arabica est repassé au-dessus de la barre du dollar la livre (lb), clôturant hier soir à New York à $ 1,032 contre 96,65 cents la livre (lb) vendredi dernier. Le même optimisme a soufflé sur le Robusta avec une tonne qui est passée de $ 1 153 en fin de semaine dernière à $ 1 202 hier soir à Londres.  En cause ? D’une part, une vague de températures froides au Brésil mais selon les observateurs, les gelées ne sont pas à craindre, d’autre part des difficultés au niveau des récoltes dans certains pays d’Amérique centrale comme au Costa Rica.

Au Vietnam cette semaine, les marchés étaient quasiment à l’arrêt par manque de marchandises. Les producteurs dans les Central Highlands en ont profité, vendant à 32 000 dongs ($ 1,38) le peu de volumes qu’ils mettaient sur le marché, un prix inchangé par rapport à la semaine dernière.  “Il ne reste quasiment plus de café pour le moment, donc nous ne pouvons pas signer de nouveaux contrats à l’export pour livraison durant le reste de la campagne”, a déclaré à Reuters un trader des Central Highlands. La campagne s’achève fin septembre. A l’export, les traders ont proposé du Grade 2, 5% grains noirs et brisés, avec une prime de $ 200 la tonne sur la cotation de l’échéance septembre à Londres ; la semaine dernière, la prime était à $ 240.

Au premier semestre, les exportations de café du Vietnam devraient avoir augmenté de 3,7% par rapport à début 2019, à 955 000 t, selon les données statistiques gouvernementales publiées lundi. Ses recettes progresseraient de 2,5% à $ 1,61 milliard.

En Indonésie, le Robusta de Sumatra s’est négocié cette semaine avec une prime allant de $ 300 à $ 370 sur l’échéance septembre à Londres contre $ 340 la semaine dernière. Une baisse liée à l’offre plus abondante car la récolte bat son plein. En outre, le dollar est ferme face au rupiah, ce qui pèse aussi sur les prix. En juin, le pays a exporté 14 172 t de sa province de Lampung à Sumatra contre 8 855 t en juin 2019, en hausse de 60%

En Côte d’Ivoire, les exportations de café Robusta en grains ont chuté de près de 19% entre janvier et fin mai, totalisant 26 648 t, selon les données provisoires portuaires publiées aujourd’hui.

Le Guatemala a annoncé hier quitter l’Organisation internationale du café (OIC) à partir de la prochaine campagne car elle ne parvient pas à juguler la baisse des cours mondiaux du café, a souligné le gouvernement. Des prix, précise-t-elle, qui ne parviennent même plus à couvrir les coûts de production. Ce à quoi l’OIC réplique qu’elle n’est pas -plus- un organisme régulateur des prix mondiaux. Rappelons que le Guatemala a exporté pour $ 663,62 millions de café la campagne dernière et durant l’actuelle, qui a démarré en octobre, et à mi-juin, elle a vendu à l’international pour $ 467,02 millions. L’Amérique centrale et le Mexique fournissent un cinquième de l’offre mondiale d’Arabica.

Les exportations de café du Honduras ont chuté de 29,6% en juin suite à la sécheresse et à la chute des prix, selon l’institut national Ihcafé. Les expéditions ont totalisé sur le mois dernier 651 746 sacs de 60 kg contre 926 291 Ms en juin 2019. Sur l’ensemble de la campagne, les exportations sont attendues en baisse de 4,3% par rapport à 2018/19.

En revanche, au Costa Rica, les exportations ont grimpé de 5,6% en juin, à 144 389 sacs contre 136 676 sacs en juin 2019.

Côté industrie, Coca-Cola a lancé un café aromatisé au Coca-Cola dans ses magasins chinois de Costa Coffee.  Rappelons que Coca-Cola a acheté l’année dernière Costa Coffee pour $ 4,9 milliards. A noter qu’en parallèle, Pepsi Co est en train de renforcer son partenariat avec l’italien Luigi Lavazza : deux nouveaux cafés ont été lancés la semaine dernière au Royaume Uni.

Au Japon, à Kunitachi à Tokyo, le géant américain Starbucks a ouvert son premier magasin utilisant le langage des signes pour les mal entendants.

CAOUTCHOUC

Après une troisième perte hebdomadaire, le marché du caoutchouc est quasi stable cette semaine avec une clôture sur le Tokyo Commodities Exchange (Tocom) à 155,4 yens  ($1,4457) le kilo  contre 155,2 yens vendredi dernier.

La consommation mondiale de caoutchouc naturel a plongé de 15,7% au premier semestre 2020 selon les estimations révisées de l’Association des pays producteurs de caoutchouc naturel (ANRPC). En Chine, pays représentant 40% de la demande mondiale, la consommation a baissé de 20,1% au 1er semestre 2020. Toutefois, l’ANPRC estime que « le pire est presque passé » et que la consommation devrait reprendre pour augmenter de 1,4% sur un an au cours du 3ème trimestre. L’organisation remarque que la consommation de caoutchouc naturel est presque revenue à la normale, à l’exception de quelques pays, et ce en dépit de perspectives de croissance mondiale réajustées à la baisse, notamment par le FMI. Par ailleurs,  du côte de l’offre, la pandémie de la Covid-19 a supprimé près d’un million d’offre potentiel de caoutchouc naturel sur le marché mondial. « Le sentiment du marché devrait également être déclenché par un ensemble d’autres développements économiques favorables, notamment la performance impressionnante du secteur manufacturier chinois en juin, mesurée en termes d’indice des directeurs d’achat (PMI), et le revirement pris par les ventes automobiles chinoises, qui ont progressé de 14,5% en mai après une hausse de 4,4% en avril et une baisse de 43,0% en mars. Les tendances du marché du pétrole brut restent également favorables au caoutchouc naturel » observe l’ANPRC qui toutefois met en garde sur la possibilité d’une nouvelle vague du coronavirus, le retard dans la mise en œuvre de politiques de relance efficaces par les gouvernements et l’augmentation des conflits géopolitiques. Autant de variables qui pourraient compromettre la reprise du marché.

En Inde, le Rubber Board of India prépare la mise en place d’une plate-forme de commerce en ligne pour le caoutchouc dans un délai de quinze jours avec l’objectif d’assurer une plus grande transparence et d’établir une plus grande visibilité  des acheteurs et vendeurs sur le marché du caoutchouc naturel. “La plate-forme électronique aidera en fait les coopératives de producteurs comme les RPS (sociétés de producteurs de caoutchouc) et les petits revendeurs de caoutchouc à obtenir une meilleure visibilité et à obtenir des prix”,  a déclaré  KN Raghavan, directeur exécutif de Rubber Board of India. Ajoutant  “Elle sera conçue pour compléter la chaîne d’approvisionnement actuelle, reliant le revendeur de caoutchouc, le transformateur et le fabricant“, a-t-il ajouté. Cette décision est  aussi conforme à la politique du gouvernement visant à lancer le commerce électronique pour tous les produits agricoles.

COTON

Le coton s’est hissé à un plus haut de quatre mois cette semaine clôturant hier à la veille de la fermeture du marché de New-York pour l’Independence Day à 62,95 cents la livre contre 59,21 cents vendredi dernier. Les cours ont été dopé par le rapport du département américain de l’Agriculture (USDA) montrant une plus faible superficie cotonnière aux Etats-Unis et  le temps sec dans l’ouest du Texas. Les superficies plantées sont estimées à 12,2 millions d’acres, en baisse de 11% par rapport à l’année dernière. La Chine est toujours le principal acheteur du coton  américain même si les ventes américaines cette semaine sont en retrait par rapport à la semaine dernière. Le coton gagne donc du terrain, porté par les spéculateurs, alors même que les fondamentaux sont toujours lourdement baissiers. Et de l’avis de plusieurs analystes le niveau de 63 cents pourraient se maintenir plusieurs semaines.

Les exportations de coton d’Afrique de l’Ouest, en particulier du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Tchad et du Togo,  vers la Chine ont plongé de 48% sur la période d’août 2019 à avril 2020 à 53 000 tonnes, indique le Comité consultatif international du coton (ICAC). Une baisse consécutive à l’effondrement de la demande dans le prolongement du confinement suite à la Covid-19 mais aussi à la reprise des exportations de coton des Etats-Unis vers la Chine suite à la mise en œuvre de l’accord  sino-américain de phase 1. Sur cette période, les exportations des Etats-Unis vers Pékin ont progressé de plus 29%. L’ICAC estime que les exportations de l’Afrique de l’Ouest devraient diminuer en 2019/20 pour atteindre 1,11 million de tonnes (Mt) contre 1,18 Mt en 2018/19 mais rebondir en 2020/21 à 1,19 Mt.

Au Bénin, le gouvernement a reconduit le prix d’achat au producteur pour la campagne 2020/21 à FCFA 265 le kilo pour le 1er choix et maintenu aussi le prix des intrants (Lire : Coup de pouce aux producteurs de coton au Bénin).

Au Togo, les députés de l’Assemblée nationale ont adopté lundi la loi portant autorisation de la cession de tout ou partie de la participation de l’Etat dans le capital de la Nouvelle société cotonnière (NSCT) et autorisé le gouvernement à entrer en négociation avec le groupe singapourien Olam. L’Etat togolais détient une participation de 60% dans le capital de la NSCT, le solde étant aux mains des producteurs (Lire : La filière coton au Togo privatisée au profit d’Olam). Dans un  rapport soumis à l’assemblée, il est mentionné que l’Etat togolais attend notamment  qu’Olam accroisse les rendements pour les porter à 900-1000 kg /ha  à court terme, contre 600 kg/ha actuellement, de doubler la production dans un délai de trois ans, de développer la culture attelée, de réhabiliter les pistes rurales. Le plan d’investissement d’Olam prévoit également la transformation du coton avec l’implantation d’usines textiles.

La part de la production de coton durable labélisée Better Cotton Initiative (BCI) a atteint 22% de la production mondiale de coton en 2019, soit 5,6 millions de tonnes (Mt). En revanche, la consommation de coton durable n’atteint que 1,5 Mt soit 6% de la consommation mondiale de coton (Lire : 22% de la production mondiale de coton est labellisée durable BCI).

HUILE DE PALME

Après avoir enregistré sa première baisse hebdomadaire en sept la semaine dernière (moins 4%),  le marché de huile de palme est globalement inchangé, les cinq séances consécutives de baisse ayant été effacées par une reprise consécutive à la hausse des huiles concurrentes, en particulier l’huile de soja sur le CBOT, et du pétrole. Les cours ont clôturé hier à 2 361 ringgits ($551,25) la tonne sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange contre 2368 ringgits vendredi dernier.

La Malaisie s’apprête à emboiter le pas à l’Indonésie en contestant devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC) la politique de l’Union européenne (UE) mettant fin à l’horizon 2030 à l’utilisation de l’huile de palme comme biocarburant.  Selon le ministre de l’Industrie,  Mohamed Khairuddin Aman Razali, la Malaisie serait impliquée en tant que tierce partie dans la plainte déjà introduite devant l’OMC contre l’UE par l’Indonésie (Lire : Huile de palme : la tension monte d’un cran entre l’Indonésie et l’Europe). Le ministre a estimé que la directive de l’UE restreignait les pratiques de libre échange et créait des restrictions déraisonnables aux efforts de développement durable de la Malaisie.

Le Nigeria devrait importer davantage d’huile de palme dans les prochains mois compte tenu de la faiblesse de ses stocks et d’une reprise de la demande post Covid-19, selon le Malaysian Palm Oil Council (MPOC). La Malaisie devrait pouvoir profiter de cette reprise, la suppression de la taxe à l’exportation sur l’huile de palme brute depuis le 1er juillet jusqu’au 31 décembre lui conférant un avantage comparatif par rapport à ses concurrents (Lire : Huile de palme : face à des stocks bas, le Nigeria devra augmenter ses importations).

Côté entreprise, la compagnie pétrolière d’État indonésienne PT Pertamina commencera à produire 3 000 barils par jour de diesel “ vert ” à partir d’huile de palme à 100% à partir de juin de l’année prochaine, a déclaré lundi le PDG Nicke Widyawati au Parlement. L’Indonésie exige actuellement que tout le diesel contienne 30% de contenu biologique (B30) composé d’ester méthylique d’acide gras (FAME).

RIZ

La demande de riz en Asie est faible mais les évolutions de prix  à l’exportation diffèrent suivant les pays, en baisse pour le riz thaïlandais, en hausse pour le vietnamien et stable pour l’indien.

En Thaïlande, les prix du Thaï 5% ont chuté de $480 -$515 contre $514- $ 520 la semaine dernière. Une baisse provoquée par la faiblesse de la demande ainsi que  la dépréciation du bath. A ce niveau le prix du riz thaïlandais demeure plus élevé que celui de ses concurrents, l’Inde et le Vietnam.

Au Vietnam, les prix du Viet 5% se sont appréciés pour atteindre $415- $450 la tonne contre $405- $450 la semaine dernière. Les prix du riz hiver-printemps sont restés inchangés par rapport à la semaine dernière à 450 $ la tonne, tandis que ceux  pour la récolte d’été-automne ont progressé à $415-$420 la tonne contre $405- $410. Mais la demande reste faible, la hausse des prix s’expliquant par le ralentissement de la récolte dans le delta du Mékong suite à la pluie persistante.

En Inde, les prix du riz étuvé 5% sont restés inchangés à $373-$ 378  la tonne avec une demande aussi modérée mais la roupie s’est appréciée.

SUCRE

Le sucre roux prend des ailes, clôturant hier soir à New York à 12,24 cents la livre (lb) contre 11,55 cents vendredi dernier. En revanche, le sucre blanc glisse à $ 350,30 la tonne contre $ 351,20 en fin de semaine dernière. Visiblement la situation est tendue sur le marché du sucre avec une étroite offre actuelle ce qui accroît l’écart entre les échéances sur août et celle sur octobre. Ceci dit, étant donné la situation sur le marché du sucre blanc, certains négociants estiment qu’il n’y a pas de raisons fondamentales pour que le sucre blanc gagne encore beaucoup.

Côté entreprise, le n°1 mondial, le brésilien Razen, et le tarder asiatique Wilmar International devraient mettre un terme à leur partenariat dans le société RAW. Créé en 2016, elle traite environ 4 Mt par an. La fin de cette union porte au premier rang des acteurs mondiaux Alvean, entreprise conjointe entre l’américain Cargill et le brésilien Copersucar, avec près de 10 Mt de sucre traité par an.

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