Le Sénégal et la Guinée veulent intégrer l’Initiative pour la transparence des pêches

 Le Sénégal et la Guinée veulent intégrer l’Initiative pour la transparence des pêches
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Le Sénégal et la Guinée avec la Mauritanie et les Seychelles ont saisi le secrétariat de l’Initiative pour la transparence des pêches (Fisheries Transparency Initiative, FiTI) de leur volonté d’y adhérer, rapporte la Banque africaine de développement (Bad).

Sur le modèle de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (EITI, en anglais), la FiTI se présente comme un code de bonne conduite associant les Etats, la société civile, les partenaires au développement et les opérateurs du secteur de la pêche. Elle repose sur la publication de l’ensemble de la législation nationale ainsi que de tous les contrats de pêches.

“La publication des contrats va aider les investisseurs potentiels à mieux percevoir les niches disponibles. Par exemple, lorsqu’un investisseur sait que tel autre a été autorisé à pêcher 10 000 tonnes de sardines dans un pays, et que la marge d’augmentation des captures pour cette espèce est limitée, il va choisir, pour sa part, de solliciter une licence pour pêcher une autre espèce”, a déclaré Jean-Louis Kromer, point focal de la FiTI à la BAD.

Avec le soutien de Peter Eigen, ancien président de Transparency international, et figure emblématique de l’EITI, un projet de charte de la FiTI a été rédigé à l’issue de discussions entre les différentes parties prenantes, puis validé lors d’une session plénière organisée en avril 2016 à Bali, en Indonésie.

Selon les termes de la charte de la FiTI, une évaluation indépendante de chaque candidature doit faire l’objet de concertations nationales lors d’ateliers regroupant toutes les parties prenantes – représentants de l’administration, délégués du secteur privé ainsi que des acteurs de la société civile.

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