Le Salon du Chocolat ferme ses portes sans que la Côte d’Ivoire ni le Ghana fasse le buzz
Le Salon du Chocolat de Paris a fermé ses portes lundi après cinq jours de journées bien remplies ; 250 exposants étaient au rendez-vous.
Signe, peut-être, d’une mauvaise humeur persistante des pays d’Afrique de l’Ouest à l’égard de l’industrie du chocolat (lire nos informations : Côte d’Ivoire et Ghana boycotteront la réunion de la World Cocoa Foundation la semaine prochaine), la délégation du Conseil du café-cacao (CCC) de Côte d’Ivoire était conduite par sa directrice de la communication et des systèmes d’information, Sophie Kourouma. En 2019, Dominique Ouattara en personne était marraine du Salon qui soufflait ses 25 bougies (lire nos informations : En marche vers le rééquilibrage du pouvoir dans la filière cacao mondiale).
Sur le stand de la Côte d‘Ivoire, cinq artisans chocolatiers ivoiriens étaient présents dont la coopérative Socoplan, PEMMS confiseries et chocolat, Chocovi avec sa tablette Tour d’ivoire et le chocolatier ivoirien, Axel Emmanuel Gbaou. Pour sa part, le CCC a montré, entre autres, qu’outre le chocolat, la pâtisserie et la confiserie, la cuisine pouvait également utiliser du cacao pour concocter des mets inspirés de la gastronomie ivoirienne et française.
D’autres facteurs interpellent quant à la place des premiers et deuxièmes producteurs mondiaux au Salon du Chocolat. Sur le site internet du Salon, sous « les pays producteurs » il est fait mention seulement de São Tomé-et-Principe, du Vénézuela, du Pérou et de Madagascar…Et lorsqu’on tape dans « Les exposants 2022 » puis dans la sous-rubrique « cacao/pays producteurs », ressortent la France, l’Estonie, l’Ouganda, Madagascar, l’Italie, le Pérou, le Mexique et la Suisse. Pas de trace ni de la Côte d’Ivoire, ni du Ghana, ni du Conseil du café-cacao, ni du Cocobod….
