Burkina Faso : l’agriculture mise à l’honneur au dernier Conseil des ministres

 Burkina Faso : l’agriculture mise à l’honneur au dernier Conseil des ministres
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Le conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou mercredi dernier où il a adopté les résultats définitifs de la campagne agropastorale 2020/2021, ainsi que l’adoption de nouveaux financements pour la mise en œuvre d’une Unité de formation et recherche en sciences et techniques (UFR/ST), et du Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR) à destination des petits exploitants agricoles, souligne le communiqué du conseil des ministres.

Les chiffres sont tombés ! La production céréalière dégage un excédent brut de 109 321 tonnes. Plus précisément on constate un excédent de 668 792 tonnes pour les céréales traditionnelles (mil, sorgho, maïs, fonio) et des déficits bruts respectifs de 322 141 tonnes de riz et de 237 330 tonnes de blé. Au total, la production céréalière est estimée à 5 179 104 tonnes, en hausse de 4,85 % par rapport à la dernière campagne agricole.

La production des autres cultures vivrières (niébé, voandzou, patate et igname) s’élève à 967 931 tonnes, en hausse de 9,62 % par rapport à la dernière campagne. Quant à la production de cultures de rente, elle est estimée à 1 810 289 tonnes, en hausse de 17,04% !

Enfin, « le bilan fourrager indique un disponible fourrager au niveau national de 19 377 347 tonnes de matière sèche, composé du disponible des pâturages (4 909 652 tonnes), des cultures fourragères (48 276 tonnes) et des résidus de récolte (14 419 419 tonnes) pour un besoin de 18 075 756 tonnes de matière sèche. Ce disponible couvre 107% des besoins, ce qui place notre pays en équilibre fourrager », souligne le communiqué.

Notons également qu’au cours de ce Conseil, six rapports ont été adoptés au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement, parmi lesquels le quatrième et le sixième nous intéressent particulièrement.

Le quatrième rapport est relatif à un accord de prêt de $ 20 millions conclu le 14 janvier dernier entre le Burkina Faso et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA). Cet accord est une participation d’un projet de $ 44,75 millions -également financé par l’OFID à hauteur de $ 23 millions et l’Etats burkinabè à hauteur de $ 1,75 million- qui permettra la création d’une Unité de formation et de recherche en sciences et technique (UFR/ST) d’une capacité de 1200 étudiants dans les filières : élevage, environnement et génie minier. Le prêt concerne également l’augmentation des capacités d’hébergement des Cités universitaire de Dori et à de Fada N’Gourma de 1000 lits chacune.

Quant au sixième rapport, il concerne une autorisation d’accord de crédit (n°6819-BF) et un don (n°D761-BF) conclus le 21 janvier dernier entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA), d’une valeur de $ 350 millions, pour le financement du Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR). Ce projet permettra d’ « améliorer l’accès inclusif des communautés (y compris les personnes déplacées internes) des zones retenues pour les infrastructures et les services sociaux essentiels », souligne le communiqué. Les bénéficiaires du projet concernent les populations de 15 communes rurales et urbaines réparties entre les régions de Boucle du Mouhoun (10 communes) et de l’Est (5 communes). Plus particulièrement, parmi les personnes ciblées par le projet, on compte les micros et petites entreprises dont les exploitants agricoles.

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