La Chronique Matières premières agricoles au 5 mars 2021

 La Chronique Matières premières agricoles au 5 mars 2021
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Wall Street a clôturé hier soir en net repli et on s’attendait à ce que les places financières européennes fassent de même ce matin après que le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, ait déçu hier soir. Bien qu’il ait une nouvelle fois clairement affirmé que l’institution maintiendrait sa politique monétaire accommodante et que l’augmentation des prix ne devrait être que passagère, le marché reste inquiet de la flambée des rendements obligataire qui pourrait annoncer des coûts d’emprunt plus élevés et freiner ainsi la fragile reprise économique, souligne Reuters. “Jerome Powell n’a pas réussi à rassurer alors que les marchés attendaient des mesures concrètes de la part de la Fed pour contrôler ou à minima ralentir la hausse des taux, synonyme de fortes craintes sur l’inflation à venir. Selon lui, la hausse généralisée des prix au-delà des 2% ne tiendra pas. Il n’y a pas eu de mesures annoncées, ce qui a propulsé les rendements US et a accentué la chute des marchés actions,” a déclaré Saxo Banque dans une note.

Sur le marché des changes, le dollar évolue à un plus haut de trois mois contre un panier de devises de référence après avoir grimpé hier de 0,75% avec les rendements. Quant à l’euro, il perd 0,11% face au dollar, passant sous 1,20.

Les prix du pétrole sont en forte hausse à la perspective d’un prolongement par l’Arabie saoudite de la réduction volontaire de sa production de pétrole d’un million de barils par jour. Le baril de Brent a terminé hier soir à $ 67,31 et le brut léger américain WTI à $ 64,39, au plus haut depuis janvier 2020.

CACAOCAFÉCAOUTCHOUC COTONHUILE DE PALME RIZSUCRE

CACAO

Après avoir touché un plus haut en trois mois à Londres mercredi à £ 1 822, le marché à Londres a pris ses bénéfices, ramenant la tonne de cacao à £ 1 806 la tonne à la clôture hier soir ; les fèves avaient terminé la semaine dernière à £ 1 768. A New York, partie de $ 2604 vendredi dernier, la tonne a clôturé hier soir à $ 2 625.

Jetant un regard dans le rétroviseur, la performance du cacao depuis le début de l’année a été moindre que d’autres matières premières qui ont le vent très en poupe en ce moment. La raison en est simple : un surplus d’approvisionnement physique. Mais chacun croise les doigts pour que le sursaut de la demande constatée ces dernières semaines s’amplifie avec un retour à une situation mondiale plus normale grâce aux vaccinations contre la Covid.

Ceci dit, toutes velléités de hausses importantes et/ou durables des prix se voient vite freinées par une bonne disponibilité en cacao. L’Organisation internationale du cacao (ICCO) estime que la campagne 2020/21 sera excédentaire, de 102 000 t (Lire: La campagne mondiale 2020/21 de cacao serait excédentaire de 102 000 t, selon l’ICCO ). Ceci est nettement supérieur aux 10 000 t de surplus en 2019/20 mais inférieur aux 218 000 t d’excédent estimé par les analystes et traders interrogés ces derniers jours par Reuters.

C’est un plongeon de 17% dans ses exportations de fèves de cacao que la Côte d’Ivoire a enregistré entre octobre (démarrage de la campagne 2020/21) et fin janvier, selon les données portuaires provisoires publiées mardi. Elles ont été de 653 324 tonnes (t) (Lire: Baisse des exports de cacao et caoutchouc en Côte d’Ivoire, hausse du coton et produits du cacao). Quant aux arrivages aux ports d’Abidjan et de San Pedro entre le 1er octobre et le 28 février, ils ont totalisé 1,525 Mt, en baisse de 1,3% seulement par rapport à la même période la campagne dernière. L’écart de volumes avec l’année précédente se réduit donc, fruit de la politique de la baisse de la prime à l’achat sur le marché à terme.

Rappelons qu’il y a deux semaines environ, la Côte d’Ivoire a commencé à vendre par anticipation du cacao sur sa prochaine campagne 2021/22 mais en faibles volumes (Lire : La Côte d’Ivoire vend timidement et avec beaucoup de retard du cacao à venir sur 2021/22).

CAFÉ

Le café a manqué de tonus cette semaine ! L’Arabica a glissé durant les cinq sessions consécutives, terminant à New York hier soir à $ 1,321 la livre (lb) contre $ 1,375 en fin de semaine dernière. Le Robusta n’a pas été en reste, clôturant à Londres à $ 1 406 la tonne contre $ 1 473 vendredi dernier.

Rappelons que la semaine dernière, l’Arabica avait atteint un plus haut en un an, stimulé par la perspective d’une récolte brésilienne moins volumineuse puisque le pays est dans son année basse de son cycle végétal biennal. Selon le consultant et courtier StoneX, la production brésilienne de Robusta serait de 20 Ms, en hausse de 11%, mais celle d’Arabica de 31,4 Ms en chute de 233%. Ceci dit, à l’export, la forte dévaluation de la monnaie brésilienne, le real, incite la filière à vendre car son café est plus compétitif. D’où l’afflux de marchandises ce qui pèse sur les prix.

La Colombie a produit 1,1 Ms d’Arabica lavé en février, soit 11% de plus qu’il y a un an. En outre, les exportations ont grimpé de 18%, à 1,27 Ms contre 1,07 Ms en février 2020. Rappelons que le pays a produit 13,9 Ms d’Arabica lavé en 2020, 6% de moins qu’en 2019, la Fédération colombienne du café l’expliquant par l’impact de la Covid.

Le Kenya a exporté 43 483 t de café en 2020, en baisse de 11% par rapport à 2019, selon les chiffres du Bureau kényan des statistiques. Toutefois, en valeur, elles ont augmenté de 9,5% à $ 20,2 millions grâce à la hausse des cours de l’Arabica.

Côté Robusta, en Asie, les prix ont manqué de tonus cette semaine, suivant en cela l’humeur londonienne. Les caféiculteurs dans les Central Highlands ont vendu leur café à un prix nettement en dessous de la semaine dernière, à 31 800-32 300 dongs le kilo ($ 1,38-1,40) contre 33 500-34 000 dongs. Il y a de la rétention dans l’air mais, à vrai dire, on constate de l’attentisme tant dans les rangs des producteurs que des acheteurs, constate un trader à Ho Chi Minh interrogé par Reuters. A noter que les exportations sur les deux premiers mois de l’année ont chuté de 18,5% par rapport à la même période début 2020, à 271 000 t ; ses recettes ont baissé de 15,8% à $ 473 millions.

En Indonésie, on se prépare à une mini récolte en mars car la météo est plutôt favorable. Ceci dit, la principale ne sera pas avant juin ou juillet. Cette semaine, les faibles volumes de Robusta étaient offerts avec une prime de $ 220 à $ 230 sur le contrat d’avril et $ 200 sur mai, quasiment inchangé par rapport à l’année dernière. Selon le bureau local du commerce, les exportations de Robusta de la province de Lampung à Sumatra ont totalisé 2 675 t, en baisse de 82,6% par rapport à février 2020 et de 67% par rapport à janvier 2021.

Aux Etats-Unis, la filière se plaint d’un fort renchérissement de leurs coûts, notamment liés au transport, et envisage d’augmenter les prix au détail. Les plus touchés sont les magasins et coffee-shops de spécialité.

Enfin, les exportations mondiales de café ont progressé de 3,7% sur les quatre premiers mois de la campagne caféière 2020/21 (octobre-janvier) par rapport à même période en 2019/20, à 41,88 Ms, avec une hausse de 2,6% des ventes de Robusta à 14,88 Ms, indique l’Organisation internationale du café (OIC) dans son dernier rapport mensuel de marché (Lire : Les exportations de café de Côte d’Ivoire chutent de 56,2%). Les exportations d’Afrique sur la même période reculent de 13% à 3,81 Ms. Si le premier exportateur régional, l’Ouganda, a vu ses exportations progresser de 6,8% (1,73 Ms), les ventes de Côte d’Ivoire ont chuté de 56,2% à 254 000 sacs, celles d’Ethiopie de -31,6% à 798 000 sacs et du Kenya de 13,1% à 185 000 sacs. En revanche, les exportations de Tanzanie ont progressé de 16,5% (485 000 sacs) suite à l’amélioration de ses procédures d’exportation, observe l’ICO.

CAOUTCHOUC

Volatilité sur le marché du caoutchouc qui termine en baisse après des cours qui ont atteint un plus haut de quatre ans jeudi dernier. Sur l’Osaka Exchange, les cours ont clôturé hier à 266,9 yens ($2,46) le kilo contre 275,9 yens vendredi dernier. De même sur le marché de Shanghai où les cours sont passés de 15 990 yuans la tonne à 15 200 yuans ($2 244) hier. Une évolution du marché dictée par les nouvelles des économies japonaise et chinoise et du sentiment de confiance dans la reprise.

En Côte d’Ivoire, les exportations de caoutchouc naturel ont baissé de 18% en janvier par rapport à janvier 2020 pour s’établir à 87 919 tonnes, selon les données provisoires des ports. Toujours en Côte d’Ivoire, la Société internationale de plantations d’hévéas (SIPH), filiale du groupe SIFCA, vient de bénéficier d’un prêt à long terme de €85 millions pour investir dans la transformation du caoutchouc en Côte d’Ivoire et au Ghana avec la construction d’une nouvelle unité en Côte d’Ivoire (Lire : Un prêt de €85 millions à SIPH pour la transformation du caoutchouc en Côte d’Ivoire et au Ghana).

Côté entreprises, le belge Sipef a signé un accord de principe avec le groupe indonésien spécialisé dans le caoutchouc Shamrock Group sur la cession de 100% du capital de sa filiale indonésienne PT Melania pour un montant d’environ $36 millions. Avec cette opération, Sipef se désengage d’environ de la moitié de ses plantations d’hévéa et se recentre sur l’huile de palme (Lire : Le belge Sipef se recentre sur le palmier à huile en se délestant du thé et caoutchouc).

COTON

Dans un marché marqué par une certaine volatilité, les cours du coton cette semaine se sont abaissés à 87,14 cents la livre contre 89,69 cents vendredi dernier. Toutefois, les analystes de chez Plexus Cotton et Mambo estiment que le marché devrait poursuivre son trend haussier. Au cœur de ce trend, encore la Chine qui « a été l’une des principales forces à l’origine de la hausse des prix internationaux du coton et elle continue d’absorber beaucoup de coton et de fil, en particulier du sous-continent indien » observe Plexus Cotton. Outre, l’accord commercial de phase 1 entre les Etats-Unis et la Chine, l’interdiction du coton en provenance du Xinjiang en raison de la question des droits des minorités musulmanes rebat les cartes obligeant Pékin à importer davantage de coton et de fil en provenance de l’étranger pour alimenter ses usines textiles. Cette tendance devrait se poursuivre. Plexus Cotton indique que les importations de coton sont passées de 7,14 millions de balles la saison dernière à environ 11,0 millions de balles au cours de la campagne de commercialisation en cours et celles de fil semblent être plus importantes.

En outre, observe Mambo, “le retour de la filature aux achats, de manière régulière, devrait permettre une stabilisation des cours, avant une reprise de la marche en avant. Si d’aventure les nouvelles statistiques indiennes se confirmaient (ndrl : une récolte à la baisse) on peut alors penser qu’un dollar par livre ne serait qu’une étape dans la progression des cours”. Enfin, et toujours, les conditions climatiques avec la sécheresse qui pointe au Texas et commence à susciter des inquiétudes.

Le Comité consultatif international du coton (ICAC) a revu à la hausse ses prévisions sur la consommation mondiale de coton à 24,5 millions de tonnes (Mt) en 2020/21 et à la baisse celles sur la production mondiale ce qui devraient réduire de 1% les stocks à 21,1 Mt. L’ICAC anticipe également une hausse du commerce mondial, tiré par les importations de la Chine et du Pakistan.

En Inde, les exportations de coton devraient progresser de 50% pour atteindre 7,5 millions de balles (170 kilos chacune) en 2020/21, selon le président de l’Indian Cotton Association, Mahesh Sharda. Un coup de pouce supplémentaire serait donné si le Pakistan ouvre son marché au coton indien (voir ci-dessous). Le président souligne l’attractivité du coton indien, le « moins cher du monde ». Il a déclaré : « Au cours des dix derniers jours, la Chine a commandé à elle seule plus de 10 lakh (1million) de balle et les prix mondiaux se raffermissent. De plus, le Pakistan, qui connaît un déficit de production, peut importer du coton et des fils d’Inde si le commerce entre les deux pays reprend. Ces facteurs peuvent facilement conduire les exportations de coton à 70-75 lakh de balle cette année, contre 50 lakh en 2019/20 ». Jusqu’à la fin du mois de février, l’Inde a exporté 3,8 millions de balles en direction principalement de la Chine, du Bangladesh et du Vietnam indique le négociant Dharmendra Jain de DP Cotton.

De son côté, le département américain de l’Agriculture (USDA) estimait fin février, les exportations indiennes de coton pour 2020/21 à 6,4 millions de balles et des importations de 1,28 million de balles. L’USDA indique aussi que la Cotton Corporation of India (CCI) a déjà acheté 25% de la récolte actuelle dans le cadre du programme de prix de soutien minimum (PSM).

Le Pakistan pourrait autoriser l’importation de coton en provenance d’Inde par voie terrestre, une décision qui devrait intervenir la semaine prochaine après l’approbation du 1er ministre et à la faveur d’un rétablissement progressif des relations commerciales entre les deux pays suite à une déclaration commune pour respecter strictement tous les accords de cessez-le-feu.  Selon, le bureau des statistiques du Pakistan, le pays aurait besoin d’importer un minimum de six millions de balles de coton, la production se situant à 7,7 millions de balles pour une consommation d’au moins 12 millions de balles. Pour l’instant le Pakistan s’approvisionne principalement auprès des Etats-Unis, du Brésil et de l’Ouzbékistan mais l’origine indienne serait moins chère et les délais d’approvisionnement considérablement raccourcis. Traditionnellement, le Pakistan est le plus grand importateur de coton indien mais les échanges sont suspendus depuis 2019.

En Côte d’Ivoire, les exportations de coton ont bondi de 65% en janvier pour atteindre 35 982 tonnes, selon les données portuaires provisoires. Rappelons que du coton du Mali et du Burkina Faso sont également expédiés via le port d’Abidjan.

HUILE DE PALME

Après avoir enregistré un gain mensuel de 7% en février et avoir grimpé de 6,3% la semaine dernière, les cours de l’huile de palme se sont stabilisés pour clôturer hier à 3 725 ringgits ($918,62) la tonne contre 3 742 ringgits vendredi dernier. Les cours ont suivi l’évolution de graines oléagineuses rivales, huile de soja sur le Chicago Board of Trade (CBOT) et le Dalian Commodity Exchange (DCE) et l’huile de colza sur le Zhengzhou Commodity Exchange. L’huile de palme est aujourd’hui plus compétitive que l’huile de soja mais le marché demeure volatil.

Les cours ont été toutefois heurtés par la faiblesse des données à l’exportation et des signes de hausse de la production. Ainsi, les exportations d’huile de palme de la Malaisie ont chuté de 4,6% en février par rapport au mois précédent à 1,053 million de tonnes (mt) selon SGS. En outre, une enquête de Reuters hier estimait que les stocks d’huile de palme de la Malaisie à la fin de février seraient de 7% plus élevés à 1,42 million de tonnes, la production ayant repris pour la première fois en cinq mois. La production devrait augmenter de 5,8% pour s’établir à 1,19 Mt, après avoir diminué pendant quatre mois consécutifs, les conditions météorologiques de La Nina et une pénurie de main-d’œuvre provoquée par la pandémie ayant perturbé la récolte. L’Office malaisien de l’huile de palme doit publier les données officielles sur l’offre et la demande de février le 10 mars.

En Ouganda, la société Bidco Uganda Ltd, détenue conjointement par Wilmar International Ltd, Josovina Commodities Pte Ltd et Bidco Africa Ltd, ambitionne de doubler sa production d’huile de palme pour atteindre 80 000 tonnes dans les cinq prochaines années, indique Bloomberg. Pour y parvenir, Bidco Uganda Ltd devrait planter 1000 hectares de palmeraies sur île de Buvuma cette année auxquels s’ajouteront 5 000 hectares sur les quatre prochaines années. En outre, des producteurs indépendants devraient planter également 2 500 hectares pour alimenter Bidco.

RIZ

Alors que les nouvelles récoltes arrivent sur le marché, on observe cette semaine une stabilité des prix à l’exportation en Asie.

En Thaïlande, les prix du Thaï 5% se sont établis à $515-$560 la tonne, contre $520 -$ 560 la semaine dernière. La demande est modérée. La nouvelle récolte et l’affaiblissement du baht par rapport au dollar ont fait pression sur les prix.

Au Vietnam, les prix du Viet 5% sont restés inchangés par rapport à la semaine dernière à $505- $510 la tonne dans un marché calme avec peu de contrats signés. Les prix intérieurs diminuent légèrement suite à l’augmentation des approvisionnements provenant de la récolte principale dans le delta du Mékong.

Les expéditions de riz du Vietnam au cours de la période de janvier à février devraient chuter de 31,4% par rapport à l’année précédente pour s’établir à 638 000 tonnes.

En Inde, les prix du riz étuvé 5% sont stables à $393-$ ​​399 la tonne avec aussi une hausse des approvisionnements de la nouvelle récolte.

Le Bangladesh envisage de réduire davantage les droits sur les importations de riz dans le but de renforcer les réserves et de réduire les prix locaux records, a déclaré un responsable du ministère de l’Alimentation.

En Indonésie, la production de riz non décortiqué en janvier-avril 2021 devrait grimper à 25,37 millions de tonnes (Mt), en hausse de près de 27% par rapport à la même période de l’année dernière, stimulée par une hausse des superficies à environ 4,86 ​​millions d’hectares contre environ 3,84 millions d’hectares l’année dernière, alors que certaines zones se remettent d’un temps extrêmement humide et des inondations du début de 2020. Cependant, les risques liés à des précipitations trop fortes persisteront cette année, a déclaré aux journalistes Suhariyanto, le chef du bureau des statistiques. Le pays anticipe une production de riz non décortiqué à 58,5 Mt en 2021, a annoncé le ministère de l’Agriculture en novembre, contre 54,65 Mt en 2020.

SUCRE

Le sucre a connu quelques faiblesses cette semaine. Parti de 16,45 cents la livre (lb) vendredi dernier à New York, le sucre roux a terminé hier soir à 16,26 après avoir revisité en cours de séance les dessous des 16 cents, à 15,96. En revanche, le blanc à Londres a pris un peu de couleur, passant de $ 459 la tonne en fin de semaine dernière à $ 462 à la clôture d’hier. En réalité, souligne un négociant à Reuters, il n’y a pas de raisons pour que le prix baisse actuellement car beaucoup d’incertitudes demeurent autour de la prochaine campagne du leader mondial de l’approvisionnement, le Brésil.

En Inde, la production des raffineries sur les cinq premiers mois de la campagne 2020/21 a augmenté d’un cinquième par rapport à la même période la campagne dernière, atteignant 23,38 Mt. A noter que certaines ont fermé un peu plus tôt que d’habitude pour la saison.

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