Le prix mondial du riz a augmenté de 15% au premier semestre

 Le prix mondial du riz a augmenté de 15% au premier semestre
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Pour la première fois, les prix mondiaux des denrées alimentaires ont baissé en juin, alors que les tensions commerciales ont affecté les marchés, et ce, bien que les perspectives mondiales de production pointaient vers le bas.

L’Indice FAO des prix des produits alimentaires a baissé de 1,3% en juin par rapport au mois de mai, annonce aujourd’hui l’organisation. Cette baisse est surtout le fait du blé, du maïs et des huiles végétales.

L’Indice FAO des prix des céréales a baissé de 3,7% , malgré des perspectives de production défavorables pour les principales céréales, dans l’ensemble. Les prix mondiaux du maïs et du blé ont accusé de fortes baisses, reflétant ainsi une aggravation des tensions commerciales, souligne le communiqué.

Les prix du riz ont augmenté de 1,5% en juin, notamment à cause du renchérissement de 5,2% de l’indice Japonica surtout sur le marché aux Etats-Unis. Le riz USA medium-grain a fait un bond de 9,6% sur le mois, touchant les $ 990 la tonne, son niveau de prix le plus élevé depuis novembre 2014. En revanche, les prix du riz de Thaïlande, Pakistan et Vietnam ont baissé. Sur le premier semestre, l’Indice riz de la FAO a bondi de 15,2% par rapport aux premier semestre 2017.

Quant aux huiles végétales, l’indice a chuté de 3% depuis mai pour atteindre son plus bas niveau en l’espace de 29 mois. Les prix de l’huile de palme, de soja et de tournesol ont tous chuté.En outre, l’aggravation des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la République populaire de Chine a fortement influencé les prix d’exportations américains, à commencer par les graines de soja, et avec le dollar qui a exercé une nouvelle pression négative.

L’Indice FAO des prix du lait a baissé de 0,9%, tandis que celui pour la viande a légèrement augmenté depuis le mois de mai, aidé par une hausse de la valeur des viandes ovines et porcines.

L’e prix du sucre est remonté d’1,2%, renversant la donne après six mois de baisse consécutive, en raison des inquiétudes liées à des conditions climatiques sèches au Brésil, le plus grand producteur et exportateur de sucre au monde, ce qui pourrait vraisemblablement avoir des répercussions négatives sur les rendements et la production.

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