Une filière cajou au Ghana qui demeure pauvre

 Une filière cajou au Ghana qui demeure pauvre
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Plus de 300 000 agriculteurs sont directement impliqués dans la production de noix de cajou au Ghana, ce qui créé 200 000 emplois indirects, soulignait la semaine dernière Graphic Online. Une filière particulièrement compétitive puisque, toujours selon notre confrère, l’agriculteur ghanéen perçoit entre 70 à 80% de la valeur de son produit contre 55 à 60% en Côte d’Ivoire ou encore au Nigeria.

Pourtant, les agriculteurs impliqués demeurent pauvres. A 88% ce sont de petits fermiers qui travaillent en moyenne 0,3 à 0,8 ha, notamment avec de la main d’œuvre familiale. Les plus importants acteurs ne représentent que 12% du nombre de fermes qui font entre 4 et 40 ha.

Actuellement, le Ghana compte 13 entreprises de transformation avec une capacité totale installée de 35 000 tonnes (t) par an, rapporte encore Graphic Online. Sur ces 13 unités, seulement 3 fonctionnent actuellement et une seule est de taille importante.

Car le coût de transformation de la noix de cajou au Ghana serait prohibitif en raison d’une technologie inadaptée, de machines obsolètes et de faibles infrastructures notamment de transport.

De ce fait, une grande partie de la récolte ghanéenne de noix de cajou est exportée au prix de marché, sans prix garanti prédéterminé comme par exemple pour le cacao.

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