La Chronique des matières premières agricoles au 4 novembre 2021

 La Chronique des matières premières agricoles au 4 novembre 2021
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Cela fait 13 ans que les prix à la consommation n’ont pas été aussi élevés en Europe, selon Eurostat. Depuis le mois de janvier à fin octobre, la hausse a été de 4,1%, soit le double de l’objectif des 2% émis par la Banque centrale européenne (BCE). Les marchés s’attendent, par conséquent, à ce que cette dernière accélère la sortie de son plan de relance post-Covid. Toutefois, la Banque reste sur ses positions : les taux d’inflation élevés s’expliquent car ils sont calculés par rapport à la même période l’année dernière lorsque les prix étaient bas en raison de la pandémie. D’ailleurs, mercredi, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a déclaré qu’il était très peu probable que l’institution de Francfort relève ses taux d’intérêt l’an prochain.

Sur les marchés financiers, les regards ont surtout été tournés en cette fin de semaine sur les bons résultats des entreprises, meilleurs que prévu. A Paris, le CAC 40 a fini en hausse de 0,53% à 6.987,79 points, touchant un pic inédit en clôture. A Wall Street, la tendance a également été positive suite à l’annonce mercredi par la Réserve fédérale américaine qu’elle commencerait dès ce mois-ci à réduire ses achats d’obligations sur les marchés, avec pour objectif de les arrêter définitivement mi-2022. Elle a ajouté que l’inflation était en grande partie “transitoire” et ne devrait pas justifier une hausse de taux plus rapide qu’anticipée.

Sur les marchés monétaires, l’euro est à $ 1,1542.

Le marché pétrolier, quant à lui, a terminé la semaine perturbé par l’annonce par Al Arabiya TV d’une production en Arabie saoudite qui va bientôt dépasser dix millions de barils par jour pour la première fois depuis le début de la pandémie. Notons qu’hier, l’Opep+ a décidé de relever de 400 000 barils par jour la production globale de ses membres, ignorant les appels des Etats-Unis à une hausse plus marquée afin de faire baisser les cours du brut. Le baril de Brent a terminé à $ 81,71 et le brut léger américain (WTI) à $ 80,23.

CACAOCAFÉ –  CAOUTCHOUC –  COTONHUILE DE PALMERIZ  – SUCRE 

CACAO

C’est toujours la perspective d’une belle récolte 2021/22 en Côte d’Ivoire qui pèse sur les cours mondiaux du cacao. Sur le marché à terme de Londres, la tonne sur la position mars est repassée en-dessous de la barre des £ 1 700 en clôturant hier soir à £ 1 682 contre £ 1 718 vendredi dernier. Même scénario à New York, le terme mars passant de $ 2 544 la tonne en fin de semaine dernière à $ 2 500 hier soir après être tombé mercredi à $ 2 460, son plus faible prix depuis le 6 août.

Des marchés qui sont en « contango », c’est-à-dire que les échéances rapprochées sont moins chères que celles éloignées, signe qu’on s’attend à une offre abondante de fèves durant la campagne en cours.

Dans les zones de production, la situation demeure essentiellement la même. Les très fortes pluies la semaine dernière dans la ceinture cacaoyère ivoirienne devrait allonger la récolte principale qui court d’octobre à mars. Ainsi, la récolte va monter en puissance ce mois-ci et la récolte principale sera concentrée sur la période de novembre à janvier. Mais ces fortes pluies vont entrainer le développement de plus de cabosses de février à mars. En revanche, cette forte humidité fait craindre l’apparition de maladies. Rappelons que les vents secs de l’harmattan se lèvent souvent entre décembre et mars.

Les arrivages de fèves aux ports d’Abidjan et de San Pedro ont totalisé 373 000 t entre les 1er et 31 octobre, en baisse de 10,3% par rapport à octobre 2020.

Côté exportations, les données provisoires portuaires en Côte d’Ivoire font état d’une hausse de 3,4% des expéditions de fèves brutes sur l’ensemble de la campagne 2020/21, de début octobre à fin septembre, à 1,625 Mt. Rappelons que le monde entier était encore en pleine vagues de la Covid, ce qui a ralenti la demande. On peut se demander de combien aurait été ces exportations s’il n’y avait pas la Covid…. Quant aux produits semi-finis du cacao (poudre et beurre), les ventes à l’international ont progressé de près de 2% en octobre par rapport à un an auparavant, à 454 586 t.

Côté entreprises, le géant mondial Cargill a augmenté sa capacité de broyage en Côte d’Ivoire la faisant passer de 110 000 t auparavant à 160 000 t (Lire : En Côte d’Ivoire, Cargill accroît sa capacité de transformation de cacao à 170 000 tonnes). Quant à Mondelez, il a revu à la hausse ses prévisions de ventes annuelles sur la base de ses bons chiffres au troisième trimestre suite à la hausse des prix de ses produits finis et à la forte demande des pays émergents, notamment pour les produits Cadbury. Ses revenus nets ont atteint $ 7,18 milliards contre $ 6,67 milliards il y a un an ; le marché s’attendait à $ 7,03 milliards.

CAFÉ

Le Robusta coté à Londres a légèrement grimpé sur la semaine sous revue mais loin des performances de la semaine dernière lorsque la tonne avait atteint $ 2 278. Ainsi, sur l’échéance janvier, la tonne est passée de $ 2 214 en fin de semaine dernière à $2 220 hier soir à la clôture. A noter que tout le marché est en « backwardation », avec des prix sur le rapproché plus élevés que sur les termes éloignés, témoin d’une étroitesse actuelle de l’offre étant donné la situation au Vietnam. Quant à l’Arabica à New York, la livre sur décembre s’est aussi bien portée, passant de $ 2,0395 à $ 2,0925 sur la période.

En Asie, plus spécifiquement au Vietnam qui a démarré début octobre sa campagne 2021/22, les mesures de confinement liées à la nouvelle vague de la Covid perturbe les activités caféières : on manque de bras pour cueillir et les transports entre régions ne sont pas aisés. De ce fait, selon des acteurs de terrain interrogés par Reuters, normalement le nouveau café devait arriver dans la seconde moitié du mois de novembre mais il pourrait y avoir un retard d’une semaine voire plus dans les activités de récolte car des mesures touchant les zones de production sont en vigueur. Le prix payé aux planteurs dans la ceinture de production des Central Highlands est demeuré inchangé cette semaine par rapport à la précédente, à 40 500-42 500 dongs le kilo ($1,78-1,87). A l’export, les traders ont offert du Grade 2, 5% grains noirs et brisures, avec une décote allant de $ 260 à $ 300 sur le contrat janvier contre $ 250 à $ 270 la semaine dernière.

Notons que sur les 10 premiers mois de l’année calendaire, les exportations de café du Vietnam ont baissé de 5,1% par rapport à la même période en 2020, à 1,27 Mt ou encore 22,1 millions de sacs de 60 kg (Ms), selon le Bureau général des statistiques. Il est estimé que le pays devrait exporter 90 000 t sur ce dernier mois d’octobre, ce qui représenterait une valeur de $ 193 millions.

Quant à l’Indonésie, le Robusta de Sumatra a été vendu avec une décote de $ 250 sur janvier, inchangé par rapport à la semaine dernière. A noter que les volumes exportés de Robusta de Sumatra ont chuté de 51,5% au mois d’octobre par rapport à un an auparavant, totalisant 12 349 tonnes (t), selon le bureau local du commerce.

Côté Arabica, la Colombie a produit1,01 Ms d’arabica lavé sur le mois d’octobre, a indiqué la Fédération nationale du café cette semaine, en chute de 13% par rapport à il y a un an. Les exportations, quant à elles, ont baissé de 6% sur ce même mois d’octobre, à 986 000 sacs contre 1,05 Ms en octobre 2020.

Les exportations du Costa Rica ont chuté de 29,6% en octobre par rapport à il y a un an, à 12 263 sacs de 60 kg, suite au programme de renouvellement des caféiers. C’est son plus faible volume depuis octobre 2019, selon l’institut national du café Icafe. Rappelons que sur 2020/21, le pays a exporté un total de 1,16 Ms.

CAOUTCHOUC

C’est la chute ! Après cinq hausses hebdomadaires consécutives, les cours du caoutchouc ont plongé cette semaine avec une clôture hier sur l’Osaka Exchange à 220,6 yens ($1,94) le kilo contre 232,8 yens vendredi dernière tandis que sur le marché de Shanghai, les cours sont passés de 14 880 yuans la tonne vendredi dernier à 13 875 yuans ($2168) hier.

La situation économique du Japon pèse sur le marché avec une reprise économique très fragile et même une possible contraction au dernier trimestre en raison de la pandémie de la Covid-19.  La production des usines japonaises a diminué pour le troisième mois consécutif en septembre, le secteur automobile étant touché par une pénurie mondiale persistante de l’offre, augmentant le risque d’une contraction économique au troisième trimestre et remettant en cause la reprise. Couplée au ralentissement de la croissance économique en Chine, les perspectives de demande de matières premières industrielles s’assombrissent.

En Indonésie, les exportations de caoutchouc en 2021 resteront probablement au même niveau que celles de 2020 à 2,45 millions de tonnes (Mt) a déclaré mercredi Erwin Tunas, directeur exécutif de l’Association indonésienne du caoutchouc (Gapkindo). Les exportations du deuxième plus grand pays producteur de caoutchouc au monde après la Thaïlande sont en baisse depuis qu’elles ont atteint un sommet de 3,26 Mt en 2017.  De janvier à septembre 2021, l’Indonésie a expédié 1,82 Mt de caoutchouc naturel, en hausse de 0,97% par rapport aux 1,8 Mt exporté au cours de la même période l’année dernière, selon les données de Gapkindo. Les principaux acheteurs de caoutchouc indonésien sont la Chine, les États-Unis et le Japon.

En Malaisie, le Malaysian Rubber Board (MRB) a annoncé que l’incitation à la production de caoutchouc (IPG) pour les petits exploitants avait été désactivée pour le mois d’octobre dans la péninsule, le Sabah et le Sarawak. Dans un communiqué, le MRB a déclaré que l’IPG ne sera activé que si le prix mensuel moyen du SMR20 s’établira à  6,10 ringgits FOB par kilo ou si le prix au producteur tombe en dessous de 2,50 ringgits par kg.

En France, le Syndicat national du caoutchouc et des polymères (SNCP) estime que la situation des transformateurs de caoutchouc est critique, l’inflation des prix des matières, des transports et de l’énergie rognant la marge des entreprises (Lire : Les transformateurs de caoutchouc sous tension).

COTON

Des montagnes russes ! Les cours du coton ont été volatils cette semaine touchant mardi  un plus haut de 121,67 cents la livre pour ensuite reculer.  Mais ils finissent la semaine en hausse à 116,46 cents la livre hier sur l’ICE contre 114,85 cents vendredi dernier. « Alors que la Chine, les spéculateurs et les problèmes de chaîne d’approvisionnement alimentent ce rallye depuis fin septembre, nous ne considérons pas cela comme une situation durable et pensons qu’il est prudent de se préparer au moment où le vent tournera » observait Plexus Cotton dans sa dernière note du marché.

Dans son dernier rapport, le Comité consultatif international pour le coton (ICAC) souligne la forte progression de la production de coton en Afrique de l’Ouest en 2021/22, en hausse de 48% par rapport à celle de la campagne précédente (voir graphique ci-dessous). Globalement, l’ICAC estime que la production mondiale de coton grimpera de 6% en 2021/22 tirée par les augmentations au Brésil, aux Etats-Unis et au Pakistan.

 

Au Pakistan, la production de coton 2021/22 se présente bien, ce qui pourrait réduire les importations. Selon la Pakistan Cotton Ginners’ Association (PCGA), la production de coton de juin à novembre a progressé de 81% pour atteindre 6,25 millions de balles (de 155 kilos)  à la suite de pluies favorables contre 3,45 millions sur la même période en 2020. Toutefois, en 2020/21, la production avait atteint un plus bas de plusieurs décennies à 5,64 millions de balles. Depuis le plus haut atteint en 2014/15  à environ  14 millions de balles, la production chute. L’année dernière, l’industrie textile, dont les exportations représentent 60% des recettes en devises du pays, avait importé 857 373 tonnes de fil de coton pour une valeur de $1,48 milliard, selon le Pakistan Bureau of Statistics (PBS). “Nous prévoyons une production cumulée de 7 à 7,2 millions de balles au cours de la saison 2021-22 en cours et d’environ 10 millions de balles en 2022-23″, a indiqué l’ancien président de la PCGA, Jassu Mal Leemani, lors d’un entretien avec The Express Tribune.

En Inde, la Confederation of Indian Textile Industry (CITI) a sollicité l’intervention du Premier ministre pour stabiliser les cours du coton au plus hauts depuis 11 campagnes. Le président de la CITI, T Rajkumar, a également demandé la mise en place d’un schéma d’un fonds de stabilisation des prix du coton comprenant une subvention d’intérêt de 5% ou un prêt au taux d’intérêt de la National Bank for Agriculture an Rural Development (Nadard), une réduction de la marge monétaire de 25% à 10% et une augmentation de la limite du fonds de roulement du coton de 3 mois à 9 mois.

En Côte d’Ivoire, l’Association professionnelle des sociétés cotonnières de Côte d’Ivoire (Aprocot-Ci) a revu à la hausse la production de coton en 2021/22 à un record de 600 000 tonnes (Lire : La Côte d’Ivoire atteindrait le record des 600 000 t de coton en 2021/22).

HUILE DE PALME

Le marché de l’huile de palme a été volatil sur cette semaine écourtée en raison de Diwali avec  la fermeture jeudi du marché mais les cours restent quasi-inchangés à 5 071 ringgits ($1219) la tonne mercredi 3 novembre contre 5026 ringgits vendredi dernier. La hausse persistante des prix de l’huile de palme, qui se sont appréciés de 9,3% en octobre après un gain de 8,02% en septembre, ainsi que la réduction du différentiel avec les autres huiles, freinent la demande d’huile de palme.

De plus, avec l’hiver qui s’installe sur les marchés de destination clés comme l’Inde, la Chine et le Pakistan, la demande d’huile de palme va diminuer conformément au cycle saisonnier. Les exportations d’huile de palme de la Malaisie ont très certainement chuté au mois d’octobre. Selon un sondage réalisé par Reuters, elles auraient baissé de 11,7% à 1,41 million de tonnes (Mt). Cette chute des exportations devrait faire rebondir les stocks de 3,4% à 1,81 Mt et ce en dépit de la chute de la production estimée à 0,98%.  Les chiffres définitifs seront publiés le 10 novembre par le Malaysian Palm Oil Board (MPOB).

De son côté, Fitch Solutions Country Risk and Industry Research a révisé vendredi dernier à la hausse ses prévisions des prix de l’huile de palme à 4 200 ringgits en moyenne (environ $1 013) la  tonne en 2021, contre une prévision précédente de 3 800 ringgits, en raison de l’offre limitée sur le dernier trimestre 2021 et 1er trimestre 2022 suite aux graves pénuries de main d’œuvre dans les plantations malaisiennes. “Nous avons également révisé à la hausse nos prévisions pour 2022, mais nous continuons de nous attendre à une correction significative des prix l’année prochaine, avec une moyenne de 3 400 ringgits par tonne, contre une prévision précédente de 3 200 ringgits par tonne“, indique Fitch.

En Malaisie, le ministre des Finances Tengku Zafrul Abdul Aziz dans son discours sur le budget devant le Parlement a indiqué que le seuil de la taxe sur les bénéfices exceptionnels de l’huile de palme sera relevé  à compter de l’année prochaine et fixera le taux d’imposition à 3% à l’échelle nationale. Le prix de seuil pour les entreprises de la Malaisie péninsulaire passera de 2 500 ringgits à 3 000 ringgits ($725), tandis que celui pour les entreprises du Sabah et du Sarawak, les plus grands États producteurs d’huile de palme, passera de 3 000 à 3 500 ringgits. Le gouvernement a également alloué 35 millions de ringgits dans le budget 2022 pour encourager la replantation d’huile de palme dans les petites exploitations agricoles, et 20 millions de ringgits pour contrer les campagnes mondiales contre l’huile de palme, a déclaré Tengku Zafrul.

RIZ

Les prix à l’exportation du riz indien ont atteint leur plus haut niveau depuis début juillet, tandis que la baisse de la demande a fait pression sur les prix de la Thaïlande.

En Inde,  les prix du riz étuvé 5% ont grimpé à un plus haut depuis le mois de juillet à $364-$369 la tonne contre $363-$367 la semaine dernière. Une hausse imputable à l’appréciation de la roupie, au plus haut d’un mois, tandis que les approvisionnements sont limités.

En Thaïlande, les prix du Thaï 5 % ont reculé à $382- $384 la tonne contre $385- $406  la semaine dernière. La baisse de la demande intérieure a entraîné une baisse des prix locaux et à l’exportation, ce qui a attiré une certaine demande étrangère.  La Thaïlande a exporté environ 3,82 millions de tonnes de riz entre janvier et septembre, selon les données du ministère du Commerce.

Au Vietnam, les prix du Viet 5% ont légèrement augmenté à $430-$435 la tonne contre  $425-$430 la semaine dernière. La dernière récolte de l’année, la récolte automne-hiver, dans les provinces du delta du Mékong est quasiment terminée, ce qui limitera les approvisionnements dans les semaines à venir. Mais, les prix élevés du riz vietnamien par rapport aux autres origines, en particulier la Thaïlande,  devraient limiter  la hausse des prix. Les exportations de riz du Vietnam au cours des dix premiers mois ont chuté de 4,6% par rapport à l’année précédente à 5,1 millions de tonnes (Mt). En revanche, en valeur ils ont progressé de 2,2% à $2,7 milliards. Sur le mois d’octobre, les exportations se sont élevées à 530 000 tonnes, pour une valeur de $278 millions.

Le Bangladesh a augmenté le prix que le gouvernement paiera aux agriculteurs pour le riz de la saison à venir à 40 taka ($0,4668) le kilogramme, contre 37 taka il y a un an, ont indiqué des responsables. Le gouvernement achètera 500 000 tonnes de riz aux agriculteurs locaux à partir du 7 novembre.

SUCRE

Le sucre roux est toujours à portée de main des 20 cents, étant passé de 19,27 cents la livre (lb) vendredi dernier sur le marché à terme de New York pour terminer à 19,65 hier soir. Le sucre blanc affiche également très peu d’évolution, passant de $ 509,10 à $ 509,80 la tonne.

Selon des négociants interrogés par Reuters, le marché sucrier serait soutenu cette semaine encore par les prix élevés des marchés de l’énergie mais sans grande évolution des fondamentaux.

Côté entreprises, suite à une plainte déposée par la société Réunionnaise du Rhum contre le producteur de sucre et mélasse Tereos Océan Indien (TOI) pour abus de « position dominante, en verrouillant les possibilités de sortie du contrat d’approvisionnement en mélasse », le groupe a été condamné à verser € 750 000.

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