Noix de cajou : les travailleurs journaliers d'Olam revendiquent le SMIG
Olam propose d’introduire un facteur rendement
(06/10/2014)
Des travailleurs journaliers de l’usine de transformation de la noix de cajou, Olam Cajou, ont entamé la semaine dernière, un arrêt de travail pour revendiquer la revalorisation de leurs salaires conformément au nouveau salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) en vigueur depuis le 20 novembre 2013, rapporte AIP. Le nouveau SMIG revendiqué est de FCFA 60 000 par mois s.
Pour sa part, le responsable des ressources humaines, Pascal Pokou, préconise l’application du système de rendement qui permettra, selon lui, au travailleur d’avoir un salaire minimum équivalent au SMIG, voire davantage. En effet, rapporte notre confrère, Pascal Pokou jugerait impossible l’application du SMIG tel que défini par le décret du 20 novembre 2013 dans le secteur de la transformation de la noix de cajou en Côte d’Ivoire, sauf s’il y a un accompagnement de l’Etat sous forme d’abattements fiscaux ou subventions..
”Tout le monde perd”, a affirmé M. Pokou qui a invité les grévistes à reprendre le travail, précisant qu’un arrêt de travail du même genre qui avait duré 15 jours, avait causé une perte de 9 000 tonnes à l’entreprise.