Le Burkina Faso à l’origine de la Journée mondiale des légumineuses, le 10 février

 Le Burkina Faso à l’origine de la Journée mondiale des légumineuses, le 10 février
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Sur le front agricole au Burkina, deux “premières” ont été annoncées hier en Conseil des ministres.

Tout d’abord, le Burkina Faso entend célébrer la 1ère Journée mondiale des légumineuses, le 10 février à Méguet dans la province du Ganzourgou, dans la région du Plateau-Central. Rappelons que c’est à l’instigation du  Burkina Faso et suite au succès de l’Année internationale des légumineuses (AIL) en 2016,  que l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé le 20 décembre dernier de créer cette journée mondiale.

Les légumineuses telles que les lentilles, les haricots, les pois et les pois chiches ont de multiples vertus“, précisait fin décembre la FAO, en saluant l’initaitiave internationale. “Elles sont des sources importantes de protéines et d’acides aminés d’origine végétale pour l’alimentation humaine et offrent des services écosystémiques inestimables grâce à leur capacité à fixer l’azote atmosphérique dans les sols. En moyenne, les céréales cultivées après les légumineuses donnent 1,5 tonne de plus par hectare que celles qui n’ont pas été plantées après les légumineuses, ce qui équivaut à l’effet qui résulterait de 100 kg d’engrais azoté.”

En outre, les légumineuses sont fréquemment cultivées par des femmes et améliorent donc leur alimentation car riches en vitamines B, magnésium, potassium, phosphore et zinc. Elles sont aussi plus riches en fibres et moins calorique que les céréales.

Le Burkina Faso entend placer cette journée sous le thème “Des légumineuses pour renforcer les sources de revenus et les moyens d’existence des ménages ruraux“, notamment en essayant de mobiliser des fonds pour développer les chaines de valeur dans cette filière.

40% des cultures vivrières mondiales perdues à cause des ravageurs

Notons à cette occasion que les Nations Unies, ce même 20 décembre dernier, ont aussi proclamé 2020 comme l’Année internationale de la santé des végétaux. “Avec près de 40% des cultures vivrières mondiales perdues chaque année à cause des ravageurs, il était essentiel de sensibiliser l’opinion publique et les décideurs sur la nécessité de sauvegarder la santé des plantes. Sur le plan économique, les maladies des plantes coûtent à l’économie mondiale environ $220 milliards par an et les insectes nuisibles, environ $ 70 milliards“, avait précisé fin décembre la FAO.

1ère campagne de vaccination contre la peste des petits ruminants

Deuxièmement, également en Conseil des ministres hier à Ouagadougou, le lancement de la 1ère campagne nationale annuelle de vaccination contre la peste des petits ruminants a été évoqué. Elle sera lancée le 15 février à Toma, dans la province du Nayala, dans la région de la Boucle du Mouhoun, et devrait permettre de vacciner trois millions de petits ruminants.

 

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