La Banque mondiale lance au Niger son appui à l’agriculture climato-intelligente en Afrique

 La Banque mondiale lance au Niger son appui à l’agriculture climato-intelligente en Afrique
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C'est le Niger qui bénéficie, le premier en Afrique, d'un Projet d'appui à l'agriculture "climato-intelligente" (Pasec) de la Banque mondiale. A la clé, l'octroi de $ 111 millions par la Banque, décidé le 26 mai, et destiné à favoriser à la fois la hausse de la productivité, le renforcement de la résilience et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Ce projet s’aligne par ailleurs sur le programme gouvernemental "Les Nigériens nourrissent les Nigériens" ("3 N"). Rappelons que, malgré l’environnement naturel difficile, le pays est le deuxième producteur de mil et de niébé de l’Afrique de l’ouest, après le Nigeria, le premier exportateur d’oignon et l’un des principaux exportateurs de bétail de la sous-région

Le projet a pour objectifs de bénéficier directement à environ 500 000 agriculteurs et agropasteurs dans 44 communes. Il devrait développer la distribution et l’utilisation de semences améliorées et résistantes à la sécheresse, et à accroître le nombre d’agriculteurs recourant à l’irrigation. L’objectif est aussi de diffuser les pratiques d’agroforesterie et plus généralement des formes d’agriculture écologiques. Enfin, le projet a pour ambition de soutenir la régénération des terres agropastorales dégradées, la mise en valeur du bétail et d’autres filières à fort potentiel tout en améliorant l’accès des petits agriculteurs aux marchés.

"Cette opération représente le premier projet de la Banque mondiale spécifiquement axé sur la promotion d’une agriculture « climato-intelligente » en Afrique et, à ce titre, elle contribuera à la mise en œuvre de son tout nouveau ‘Business plan’ pour le climat en Afrique", commente Paul Noumba Um, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, le Niger, la République centrafricaine et le Tchad. "Ce projet ouvrira non seulement la voie à une croissance résiliente de l’agriculture au Niger mais, plus globalement, il servira de référence pour la conception des futurs projets d’agriculture « climato-intelligente » dans l’ensemble de la région."

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