Le président ougandais fait miroiter les milliards que représenterait le café transformé
Le café était au menu du discours sur l’état de la Nation du président Yoweri Museveni hier qui entend booster la production en Ouganda afin de générer davantage de devises. Pour ce faire, il a précisé vouloir que des plants de meilleure qualité soient distribués ainsi qu’améliorer les pratiques en matière de récolte, d’opérations post-récolte et de stockage.
“Si nous pouvons augmenter notre production à l’hectare de 0,67 t actuellement à 2,2 t/ha comme au Brésil et au Vietnam, l’Ouganda pourrait gagner environ $ 2 milliards du café vert à lui tout seul“, a-t-il souligné.
Et si ce café vert était torréfié, a-t-il poursuivi, ce serait $ 6,7 milliards que l’Ouganda gagnerait. Et s’il était transformé en café soluble, ce serait $ 16,8 milliards qui abonderaient, chaque année, dans les coffres de l’Ouganda.
De quoi faire rêver par rapport aux $ 492 millions que l’Ouganda a encaissé en 2017/18 pour ses 3,32 milliosn de sacs de 60 kg (Ms) exportés. En passant à 2,2 t/ha, la production de café vert, essentiellement du Robusta, atteindrait 21 millions de sacs de 60 kg par an contre 5,1 Ms en 2017/18.