Au Burkina, les autorités viennent en aide aux filières alimentaires informelles

 Au Burkina, les autorités viennent en aide aux filières alimentaires informelles
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Comme dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest mais aussi du monde maintenant, les marchés sont fermés au Burkina Faso. La décision prise par le gouverneur de la région du Centre remonte au 26 mars et doit s’appliquer, jusqu’à nouvel ordre, jusqu’au 20 avril à 36 gros marchés et plus petits (“yaars”) sur les 85 que compte la capitale ainsi que des marchés itinérants et marchés de bétail, souligne lefaso.net. Cette mesure s’est étendue à 43 gros marchés ainsi qu’à d’autres villes du Burkina qui ont enregistré des cas de Covid-19.

Le manque à gagner est très lourd pour les commerçants et les autres acteurs impactés. Aussi, hier, le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF) a remis 122 tonnes (t) de produits alimentaires aux personnes touchées, dont 100 t de riz.

La clé de répartition octroie 65 tonnes aux 43 marchés et yaars, 9 tonnes aux acteurs du transport (taximen et acteurs de gares routières), 4,5 tonnes aux vendeuses de fruits et légumes et acteurs de la coiffure, 9 tonnes à l’association de l’économie informelle de Ouagadougou, 3 tonnes aux artisans qui sont sur les sites organisés et autres artisans éprouvés et 9 tonnes aux autres commerçant de l’économie informelle de Ouagadougou. Le reliquat de 15,75 tonnes est réservé aux travailleurs de l’économie informelle des autres régions dont les marchés sont fermés“, précise notre confrère.

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