Les compagnies maritimes souffrent mais Maersk tire son épingle du jeu

 Les compagnies maritimes souffrent mais Maersk tire son épingle du jeu
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Le géant du transport maritime, le danois A.P. Moeller-Maersk, avait prévenu mardi, avant de publier le lendemain ses résultats sur le deuxième trimestre : la hausse du prix du brut (+28%), la baisse des prix du fret (-1,2%) et les tensions commerciales croissantes entre les Etats-Unis, la Chine et l’Europe, pèsent sur ses recettes.
 
On s’attendait donc au pire alors que, hier, le groupe a annoncé une baisse de 16% de son bénéfice avant impôts, à $ 900 millions, mais une croissance de 25% de son chiffre d’affaires, à $ 9,5 milliards ; les acteurs sur les marchés financiers s’attendaient à $ 763 millions et $ 9,4 milliards. Le titre en bourse a, donc, de suite, grimpé de 1,63% à 9 096 couronnes danoises.

 

Maersk est, en effet,  parvenu à limiter à 1,2% la baisse de son taux de fret et a enregistré une bonne croissance de ses volumes, malgré la suppression de capacités de transport, notamment sur la route Transpacifique, souligne UBS. Et la banque de s’interroger sur ce qu’il se passera lorsque ces capacités seront réintroduites sur le marché. Sur l’ensemble de son exercice annuel, les analystes parient sur un bénéfice

 

Son principal concurrent et compatriote Hapag-Lloyd avait, il y a quelques jours, prévenu aussi le marché d’une faible performance, tout comme Overseas Orient Container, récemment racheté par Cosco Shipping Holdings. Pour sa part, Ocean Network Express a annoncé une perte de $ 120 millions sur ce même deuxième trimestre.

 

Maersk représente 18% du fret mondial de conteneurs. Et lorsqu’on sait que 98% des biens manufacturés sont transportés par conteneurs à travers le monde, on mesure le poids du groupe.

Sur l’Afrique subsaharienne, Maersk Line est présent au travers de sa filiale Safmarine. “Maersk dessert l’Afrique au départ en sortie de quarante-cinq pays dans le cadre de services directs et de lignes en transbordement. Entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouest, on opère neuf services hebdomadaires directs plus des services via nos hubs d’Algésiras et Tanger“, expliquait en début d’année le directeur de Maersk France, Claus Ellemann-Jensen, à notre confrère de l’Antenne. “Nous opérons dix services directs en sortie d’Asie répartis sur l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique de l’Est et l’Afrique du Sud. En plus, nous opérons des services en transbordement. Abidjan constitue une véritable ligne de démarcation.

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