La Côte d’Ivoire met les bouchées doubles sur le transport

 La Côte d’Ivoire met les bouchées doubles sur le transport
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La Côte d'Ivoire met les bouchées doubles en terme d'infrastructures de transport, ce qui aura une incidence directe sur le transport des passagers, bien sur, mais aussi de marchandises.

Ainsi, la construction de la gare routière interurbaine sur le site de l’ancienne "Casse" d’Adjamé a été lancée hier par le ministre des Transports, Gaoussou Touré. D'un coût de FCFA 47 milliards (€ 71,6 millions), c'est Générale d'Afrique, filiale du groupe Dennis dont le siège est à Lomé, et l'espagnol Autocares Javier de Mighel Moreno qui ont remporté le contrat. Sur 25 ha, avec plus de 25 millions de voyageurs par an, la gare routière interurbaine d’Abidjan prévue d'être livrée dans 2 ans, sera la plus grande d’Afrique, selon M. Dennis.

Mardi, c'était les travaux d’extension du port autonome d’Abidjan (PAA) qui démarraient. D'un coût de FCFA 560 milliards (€ 853,7 millions), financés à 85% par l'Eximbank de Chine et réalisés par l’entreprise China Hambourg Engineering, ces travaux comprennent l’approfondissement de la passe d’entrée du canal de Vridi, la modernisation des quais et la construction du deuxième terminal. L'ouvrage devrait être achevé dans 4 ans.

 "Cet investissement à la charge du port autonome d’Abidjan s’avère important car les infrastructures portuaires d’Abidjan ne sont plus compétitives parce que ne pouvant plus accueillir que des navires de 260 m de longueur avec un tirant d’eau maximum de 11,5 m. Il fallait donc réagir vite si nous ne voulons pas que notre port devienne un port secondaire alors qu’il a été pendant longtemps leader", rappelle Hien Sié, directeur général du port autonome d’Abidjan. Le trafic actuel du port est de 25 millions de tonnes par an.

Abidjan pourrait ainsi devenir un véritable hub régional du transport si on ajoute à ces deux projets d'envergure le nouveau port de pêche inauguré récemment, des bateaux bus dernière génération sur la lagune Ebrié d'ici mars 2016, les travaux de 300 ha de remblais pour installer des industries dans la zone portuaire, la construction du parc de camions poids lourds, l’aménagement des voies d’accès à la zone portuaire et la modernisation du matériel de chargement et de déchargement des marchandises pour réduire les temps du séjour des navires.

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