La Chronique matières premières agricoles au 7 octobre 2021

 La Chronique matières premières agricoles au 7 octobre 2021
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Les marchés financiers ont terminé la semaine soulagés par la perspective d’un accord sur le relèvement du plafond de la dette aux Etats-Unis (le Sénat a donné son feu vert pour relever temporairement le plafond d’endettement du gouvernement fédéral à $ 28,4 trillions), mais déçus par le ralentissement inattendu de la création d’emplois aux Etats-Unis. Or, ces chiffres conditionnent la politique d’achats d’obligations par la Réserve fédérale.

Hier, les marchés européens avaient enregistré leur meilleure performance depuis deux mois et demi, les bonnes nouvelles outre-Atlantique sur la dette et la détente sur les prix de l’énergie en Europe ayant relancé l’appétit pour le risque des investisseurs. Ceci dit, le débat sur l’inflation est loin d’être clos : Isabel Schnabel, l’une des membres du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), a estimé que l’accélération de la hausse des prix pourrait se prolonger alors que le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a dit s’attendre à un retour de l’inflation sous 2% d’ici un an.

Ce goût retrouvé des investisseurs pour le risque a fait reculer le dollar face à l’euro qui a terminé hier soir à $ 1,156.

Quant au pétrole, le Brent a terminé à $ 83,47 le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) à $78,1.

CACAO – CAFÉCAOUTCHOUCCOTONHUILE DE PALMERIZ – SUCRE 

CACAO

Le cacao a terminé en baisse sur le marché de Londres, les acteurs prenant leurs bénéfices en attendant que les chiffres de broyages par grandes régions mondiales soient publiés dans le courant de la semaine prochaine. Ainsi, partie de £ 1 883 vendredi dernier, la tonne a clôturé hier soir à £ 1 863. En revanche, les fèves ont encore gagné à New York, passant de $ 2 710 la tonne à $ 2 726 sur la même période.

La Côte d’Ivoire, premier producteur et exportateur mondial, continue d’organiser sa campagne. Après l’annonce la semaine dernière d’un prix garanti bord champ en baisse (lire : La Côte d’Ivoire baisse son prix cacao 2021/22 mais le Ghana le maintient), le Conseil du café cacao (CCC) a laissé filtrer l’information selon laquelle un maximum de 200 000 t de cacao -et non les 400 000 t indiquées par décret en mai, seraient réservées aux exportateurs locaux (lire : La Côte d’Ivoire révise à 10% contre 20% annoncé en mai le cacao traité par les opérateurs locaux).

Côté champs, ce qu’on craignait se réalise : une nouvelle semaine de pluies a déclenché l’éruption de la maladie de la pourriture noire dans certaines régions notamment à l’est du pays, dans la région d’Abengourou et sud vers Agboville. Ces pluies ne facilitent pas la récolte et ne permettent pas de bien sécher les fèves. Les planteurs sont sur leur garde dans la région de Soubré à l’ouest et au sud vers Divo, même si on n’aurait pas encore vu de signes de maladies. En revanche, le malheur des uns faisant souvent le bonheur des autres, les récentes pluies ont été bien accueillies dans le centre-ouest vers Daloa ou encore du centre vers Bongouanou et Yamoussoukro.

Quant à la campagne 2020/20, les arrivages aux ports d’Abidjan et de San Pedro du 1er octobre 2020 au 30 septembre 2021 ont totalisé 2,191 millions de tonnes (Mt), a annoncé mercredi le CCC) en hausse de 5,64% sur la précédente campagne.

Côté entreprises, le géant suisse Barry Callebaut a inauguré hier sa nouvelle usine de chocolat à Novi Sad en Serbie. D’un investissement de € 55 millions, l’usine dont la construction a démarré en mars 2020 et qui s’est achevée en mars dernier, a une capacité annuelle de production de plus de 50 000 t de chocolat.

CAFÉ

L’Arabica est repassé en dessous de la barre des $ 2 durant la période sous revue, la livre (lb) clôturant à $ 1,979 hier soir sur le contrat décembre contre $ 2,0405 vendredi dernier. Le Robusta a aussi été en retrait, passant de $2 168 la tonne en fin de semaine dernière à $ 2 119 hier sur l’échéance novembre.

Au Brésil, les regards demeurent tournés vers le ciel. Le temps très sec risque d’abîmer la fleuraison des caféiers et donc d’impacter la production l’année prochaine, mais on annonce de la pluie pour ces prochains jours.

Sur le mois de septembre, la Colombie a produit 1,21 Ms de café Arabica lavé, soit une hausse de 22% par rapport à septembre 2020, a indiqué la Fédération nationale. Les exportations ont grimpé de 23% à 1,09 Ms. Rappelons qu’en 2020, le pays avait produit 13,9 Mt de café Arabica lavé, en baisse de 6% sur 2019 à cause de la Covid.

En Asie, si la campagne 2021/22 a officiellement démarré au Vietnam, le produit physique n’est pas encore au rendez-vous. Selon les traders, les producteurs dans les Central Highlands commenceront vraiment à récolter en fin de mois et le produit ne sera disponible qu’en novembre. « Les prix domestiques seront à leurs niveaux actuels voire supérieurs en raison de coûts plus élevés de production et de transport », a expliqué à Reuters un trader. « Les prix des engrais ont augmenté de 50% l’année dernière à cause du virus tandis que les taux de fret ont été multipliés par trois au moins ».  Selon un autre opérateur, la production en 2021/22 serait d’environ 1,6 à 1,8 Mt.

Pour l’heure, les producteurs vietnamiens dans les Central Highlands ont tout de même vendu un peu de café et ce, à un prix en hausse par rapport à la semaine dernière, à 39 500-41 300 dongs ($ 1,74-1,81) le kilo. A l’export, le Grade 2, 5% brisures et grains noirs, a trouvé preneur avec une décote sur l’échéance novembre à Londres de $ 250 ; cette décote avait été de $ 250 à $ 280 la semaine dernière.

En Indonésie, le Robusta de Sumatra a été offert à l’export avec une décote de $ 280 pour les expéditions de novembre et décembre voire $ 330 sur le contrat janvier, contre $ 280-300 la semaine dernière.

Dans son dernier rapport mensuel de marché couvrant le mois de septembre, l’Organisation internationale du café (OIC) a réduit ses estimations d‘excédent caféier sur 2021/22 à 2,38 millions de sacs de 60 kg (Ms) contre le chiffre de 2,63 Ms avancé précédemment. Autre facteur qui soutient les cours mondiaux, les stocks certifiés d’Arabica sur l’ICE ont chuté en septembre en dessous des 2 Ms, à 1,973 Ms, pour la première fois depuis le mois de mai. La très grande majorité des stocks certifiés se trouvent à Anvers avec 1,64 Ms sur un total de 1,97 Ms, les deux origines les plus importantes étant quasiment ex-aequo, du Brésil avec 768 459 sacs et du Honduras avec 762 889 sacs.

CAOUTCHOUC

Le marché du caoutchouc était haussier cette semaine avec une clôture hier à sur l’Osaka Exchange à  214,1 yens ($1,91) le kilo contre 210,7 yens vendredi dernier. Un marché porté, en l’absence de la Chine, les marchés étant fermés du 1er au 7 octobre pour la Golden Week, par l’engagement des nouveaux ministres des Finances et de l’Économie du Japon mardi à prendre des mesures politiques audacieuses pour revitaliser l’économie touchée par la pandémie, signe que les mesures de relance budgétaire et monétaire resteront intactes sous le gouvernement dirigé par le Premier ministre Fumio Kishida.

Selon le rapport de l’Association des pays producteurs de caoutchouc naturel (ANRPC), l’augmentation des activités de fabrication au Japon après la levée des restrictions pour lutter contre la Covid-19 et la demande refoulée à court terme de caoutchouc qui en résulte pourraient compenser l’effet négatif de la pénurie d’électricité de la Chine sur la demande mondiale. Mais les cours demeurent fragilisés par la situation économique en Chine avec la crise immobilière et le ralentissement de l’activité manufacturière. L’ANRPC  estime que la rapidité et l’efficacité avec lesquelles la Chine gère sa crise actuelle d’approvisionnement en électricité est cruciale pour les fondamentaux du marché à court terme du caoutchouc naturel. L’organisation pense que le secteur manufacturier chinois devrait repartir à plein régime d’ici la deuxième quinzaine d’octobre, ce qui devrait faire remonter les cours du caoutchouc. La remontée des cours du pétrole devrait aussi y contribuer.

COTON

Le coton poursuit son envolée avec une clôture hier sur l’ICE à 111,61 cents la livre contre 104,53 cents vendredi dernier.

Au cœur de cette hausse, la Chine qui achète du coton à tour de bras  et des spéculateurs toujours haussiers (Lire : La journée mondiale du coton célébrée aujourd’hui avec des cours qui flambent). Un autre facteur de soutien des prix serait la chute des exportations de coton du premier exportateur mondial, l’Inde, la hausse des exportations et de la demande locale en 2020/21 ayant réduit de moitié les stocks de report (lire ci-dessous).

Dans son dernier rapport sur le coton publié début octobre, le Comité consultatif international du coton (ICAC) souligne que le commerce du coton a été vigoureux, atteignant des niveaux les plus élevés jamais enregistrés en 2020/21. Ainsi, « l’estimation de 10,29 millions de tonnes (Mt) pour la saison à venir montre que le sentiment de l’industrie reste positif, en particulier compte tenu des niveaux élevés de ventes au détail de textiles observés dans de nombreux pays développés », affirme l’ICAC. Au niveau de l’offre et de la demande, le marché devrait être quasi-équilibré en 2021/22 avec une production en hausse de 6% à 25,7 Mt – les baisses attendues en Chine et en Inde  étant largement compensées par une hausse de la production en Australie, au Brésil et aux Etats-Unis – et une consommation à 25,9 Mt.

En Inde, les exportations de coton de l’Inde pourraient chuter de 36% en 2021/22 par rapport à la campagne 2020/21 a déclaré Sumeet Mittal, directeur général des activités cotonnières de l’Inde chez Louis Dreyfus Company, lors d’un webinaire organisé par la Cotton Association of India. Une chute provoquée par la hausse de la demande intérieure alors que l’’offre était limitée après que les stocks de report ont presque diminué de moitié par rapport à il y a un an. “Les exportations pourraient descendre à 5 millions de balles au cours de la nouvelle saison, car la demande locale a augmenté”, a déclaré Sumeet Mittal. En 2020/21, l’Inde a exporté environ 7,8 millions de balles, soit sont plus haut niveau en huit ans. Or, l’augmentation des exportations et la demande locale ont épuisé les stocks de report à 6,5 millions de balles au cours de la nouvelle saison qui a commencé le 1er octobre, contre 12,5 millions de balles il y a un an.

En outre, la bonne demande des usines locales et une remontée des prix mondiaux ont porté les prix intérieurs à un niveau record cette semaine, réduisant ainsi l’avantage que l’Inde avait sur les autres fournisseurs. “Le coton de bonne qualité n’est actuellement pas disponible pour les exportations. À partir de novembre, l’offre de coton de bonne qualité s’améliorerait et les prix pourraient baisser en raison de la pression de l’offre“, a déclaré un revendeur basé à Mumbai à Reuters.

Les principaux États producteurs de coton, notamment le Gujarat, le Maharashtra, le Telangana et l’Andhra Pradesh, ont reçu de fortes pluies en septembre ce qui pourrait altérer la production de la nouvelle campagne.  « Les rendements et la qualité des cultures vont être affectés par les précipitations. Le coton récolté lors de la première récolte sera probablement de mauvaise qualité » a déclaré Chirag Patel, directeur général de l’exportateur Jaydeep Cotton Fibers Pvt Ltd.

En Côte d’Ivoire, le prix au producteur du coton graine de 1er choix  au titre de la campagne 2021/22 a été fixé à FCFA 300 le kilo et celui de 2e choix à FCF275 le kilo, inchangés par rapport à la campagne 2020/21. La production cotonnière devrait atteindre 582 485 tonnes, selon le Premier ministre Patrick Achi (Lire : En Côte d’Ivoire, le prix au producteur de coton reconduit à FCFA 300 le kilo en 2021/22).

HUILE DE PALME

Le marché de l’huile de palme se maintient à des plus hauts et a encore progressé cette semaine avec une clôture hier sur la  Bursa Malaysia Derivatives Exchange à 4 845 ringgits ($1158,54) la tonne contre 4497 ringgits vendredi dernier. On s’achemine vers un gain de 7% sur la semaine. Une remontée engendrée par la flambée des cours du pétrole ainsi que l’annonce d’une pénurie de canola obligeant les importateurs à se tourner vers d’autres huiles, dont l’huile de palme et le soja. La faiblesse du ringgit a été aussi un facteur porteur.

En outre, l’offre est serrée avec une production en Malaisie ralentie. La Malaysian Palm Oil Association (MPOA) a révélé que la production d’huile de palme brute avait décliné de 1,44% en septembre à 1,68 million de tonnes tandis qu’en Indonésie,  elle aurait chuté de 300 000 tonnes en septembre selon S&P Global Platts, les pluies torrentielles et les inondations généralisées d’août et de septembre ayant compliqué les activités de récolte pendant la saison de production maximale.

En Indonésie, les exportations d’huile de palme ont chuté de 33% en glissement mensuel pour atteindre 2,241 millions de tonnes (Mt) en septembre, selon les données sur les navires et les expéditions consultées par S&P Global Platts.  La hausse des prix a incité les principaux acheteurs indiens et chinois à se concentrer sur les expéditions malaisiennes.

Côté entreprise, l’indice des plantations de la  Bursa Malaysia prolonge son rallye jusqu’à la troisième session consécutive, augmentant de 0,8% alors que les prix de l’huile de palme restent proches des niveaux record. Le Credit Suisse estime un bénéfice de 28% à la hausse par rapport à ses prévisions de bénéfices pour le secteur de l’huile de palme en Asie pour l’exercice 2021 si les prix restent aux niveaux actuels, en supposant une moyenne de 4 700 ringgits  par tonne pour le reste de 2021. Les planteurs malaisiens devraient être les plus grands bénéficiaires en raison de la baisse des prélèvements à l’exportation, tandis que la structure progressive des prélèvements à l’exportation en Indonésie continue de limiter les prix de vente intérieurs.

RIZ

Les prix à l’exportation du riz vietnamien ont prolongé leurs gains sur une cinquième semaine avec une forte demande intérieure qui concourt à maintenir les coûts d’approvisionnement élevés, tandis que l’offre limitée a fait grimper les prix du principal exportateur, l’Inde.

Au Vietnam, les prix du Viet 5% ont atteint un sommet de près de trois mois de $430- $435 la tonne, contre $425-$430  la semaine précédente. Les prix intérieurs et à l’exportation sont soutenus par la décision du gouvernement de compléter les réserves nationales. Les prix auraient peu s’apprécier davantage mais les approvisionnements de la récolte en cours limitent la hausse. Dans le delta du Mékong, la récolte automne-hiver a démarré et devrait atteindre un pic à la fin du mois d’octobre ou au début du mois prochain.

En Inde, les prix du riz étuvé à 5 % ont augmenté à $360-$ 363 la tonne, contre $358- $363  la semaine dernière. Les approvisionnements sont limités.  La nouvelle récolte serait disponible à partir de novembre.

En Thaïlande, les prix du Thaï 5 % ont légèrement progressé aussi à $385- $420 la tonne  contre $385-$386 la semaine sous l’effet d’un léger renforcement du baht. La Thaïlande, qui a exporté environ 3,7 millions de tonnes (Mt) de riz entre janvier et septembre 2021 serait en passe d’exporter 6 Mt d’ici la fin de l’année.

Le Laos a exporté ses 50 premières tonnes de riz vers l’Union européenne, a rapporté mardi l’agence de presse Xinhua, citant le quotidien local Vientiane Times. La première expédition de la variété de riz Thadokkham-8 (TDK8) est vendue en Belgique par Champahom Trading Import-Export Sole Co Ltd pour une valeur estimée à $29 000.

Le ministère laotien de l’Agriculture et de la foresterie, avec le soutien d’un prêt de la Banque mondiale, promeut la production de riz à des fins commerciales.

En Corée du Sud, la production de riz devrait progresser de 9,1% en 2021 pour atteindre 3,83 millions de tonnes (Mt) en 20021 suite à des conditions climatiques favorables et à une augmentation des superficies. Après cinq années de baisse, ce serait le premier rebond positif s’il se confirme.

SUCRE

20 cents, c’était trop… Le sucre roux est repassé en-dessous de cette barre, terminant la période sous revue hier soir à 19,84 cents la livre (lb) sur l’échéance mars à Londres parti de 20,06 cents vendredi dernier. Le sucre blanc a, quant à lui, à peine changé, passant de $ 510,90 la tonne en fin de semaine dernière à $ 510,50 hier soir à la clôture à Londres.

Selon certains analystes, si le sucre ne parvient pas à se hisser durablement au-dessus des 20 cents, les spéculateurs pourraient perdre patience et réduire leurs positions longues qu’ils détiennent maintenant depuis plus d’un an. Une position longue qui signifie qu’ils parient sur une hausse des cours du sucre et soutiennent donc le mouvement. Mais s’ils perdent patience, ils vendront, entrainant derrière eux les prix à la baisse.

Au niveau mondial, la situation devrait quelque peu se rééquilibrer sur la campagne 2021/22 qui vient de démarrer ce mois-ci, estime le courtier StoneX, avec un déficit qui ne serait que de 800 000 t contre 2,9 Mt en 2020/21. En effet, la production s’améliorerait en Asie et en Europe mais le Brésil devrait encore enregistrer une année médiocre même si on s’attend à une légère amélioration, de l’ordre de 2% à 34,2 Mt, par rapport à la campagne catastrophique qui vient de s’achever chez le géant latino-américain. A noter que la production d’éthanol au Brésil est attendue en hausse de 12,8%, à 4 milliards de litres, notamment en raison de volumes beaucoup plus importants provenant du maïs. StoneX estime que la production de sucre dans l’Union européenne et au Royaume Uni progresserait de 12% en 2021/22 (octobre/septembre) à 17,2 Mt car l’été pluvieux en Europe a boosté les rendements.

Selon le spécialiste Czarnikow, la production dans la ceinture sucrière brésilienne, au centre-sud du pays, devrait à peine se redresser l’année prochaine, à 32,9 Mt contre 32,5 Mt cette année qui a été très impactée par la sécheresse. Une prévision partagée par de nombreux autres analystes. Les broyages de canne à sucre en 2022/23 (avril/mars) devraient atteindre 540 Mt s’il pleut normalement au premier trimestre 2022, ce qui ne représente que 20 Mt de plus que la campagne actuelle qui est en forte baisse. Pour sa part, StoneX estime que la production de canne atteindrait les 565 Mt, en hausse de 6%.

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