La FAO sonne l’alarme pour la production de viande et de banane dans le monde

 La FAO sonne l’alarme pour la production de viande et de banane dans le monde
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La FAO a publié hier son rapport biannuel sur les perspectives alimentaires mondiales dans lequel on peut observer trois phénomènes majeurs, une baisse historique de la production mondiale de viande, un boom céréalier et des risques sur les bananes, souligne le communiqué l’organisation.

Pour la première fois depuis deux décennies, la production mondiale de viande devrait baisser en 2019. La peste porcine africaine en Chine a fait des ravages et a entrainé une baisse de 20 % au sein des troupeaux de porcs de l’empire du milieu (soit la moitié de la production mondiale). Pour compenser cette baisse, la production de volaille devrait augmenter de 17 %, des hausses de la production de volailles sont prévues en Argentine, au Brésil, en Union Européenne et aux Etats-Unis. La production de viande bovine, ovine, volaille, porcine devraient attendre 335 millions de tonnes et baisser de 1 % par rapport à l’année dernière.

La production mondiale de blé et de maïs devrait augmenter en 2019. En matière de consommation, d’après la FAO, l’utilisation à des fins alimentaires de céréales pour chaque habitant devrait être stable, dans certain cas la production devrait dépasser la croissance démographique. En outre, la production de lait qui devrait connaître une hausse de 1,4 % en raison d’une augmentation des cheptels laitiers en Inde et au Pakistan, à l’origine de 90 % de cette hausse.

Dans le même temps, la production de riz devrait chuter. Pour la première fois en trois ans, la production mondiale d‘oléagineux devrait légèrement baisser en raison de la réduction du nombre de plantations de soja et de la baisse des rendements aux Etats-Unis ainsi que la faible perspective de production de colza au Canada et dans l’Union européenne. En outre, l’agence des Nations Unies prévoit une baisse de la production mondiale de sucre de 2,8 % pendant l’année à venir.

La FAO consacre une partie de son rapport à l’étude et à la surveillance de la banane. En effet, la maladie de la fusariose de souche 4 représente un risque pour la production mondiale de bananes et de plantains, estimée à $ 45 milliards. En ce qui concerne l’Amérique Latine,  la présence du champignon est guettée en Colombie, tandis que la propagation graduelle de la TR4 devrait surtout être dévastatrice en Asie et conduirait à une baisse de 2 % de la production mondiale, la perte de 240 000 emplois directs et une hausse de 9,2 % des prix mondiaux pour les bananes d’ici 2028.

 

 

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