L’huile de palme provoque une nouvelle hausse des prix alimentaires en décembre

 L’huile de palme provoque une nouvelle hausse des prix alimentaires en décembre
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La forte reprise des prix des huiles végétales, en particulier l’huile de palme (lire : Cacao, café, coton, huile de palme, riz, sucre : la santé des marchés en 2019) a provoqué une nouvelle hausse de 2,5% – la troisième consécutive – des prix des produits alimentaires en décembre. Ainsi, l’indice de la FAO des prix des produits alimentaire est à son plus haut niveau depuis 5 ans. L’ensemble des produits alimentaire est en augmentation en décembre, indique la FAO.

Sur l’ensemble de l’année 2019, l’Indice progresse de 1,8% par rapport à 2018.

L’indice de la FAO des prix des huiles végétales a augmenté de 9,4% en progression pour le sixième mois consécutif. La dernière hausse a une fois de plus été guidée par les prix de l’huile de palme, encouragée à la fois par une forte demande, surtout dans le secteur des biocarburants, et par l’inquiétude face à la contraction des approvisionnements. Malgré la hausse de décembre – qui a également touché les huiles de soja, de tournesol et de colza – le sous-indice des huiles végétales a atteint au cours de 2019 sa moyenne annuelle la plus basse depuis 2007.

L’indice de la FAO du prix du sucre a augmenté de 4,8 % impulsée en partie par l’augmentation des prix du pétrole brut qui a encouragé les raffineries de sucre à recourir davantage à la canne à sucre pour la production d’éthanol, avec pour effet de réduire la disponibilité du sucre sur le marché mondial.

L’indice de la FAO des prix des produits laitiers a connu une hausse de 3,3%, soutenue par le prix du fromage qui a augmenté de près de 8% malgré la réduction des disponibilités à l’exportation depuis l’Union européenne et l’Océanie.

L’indice de la FAO des prix des céréales a enregistré une hausse de 1,4 %, essentiellement guidée par le prix du blé et ce, malgré la demande croissante d’importation depuis la Chine et les problèmes logistiques que la France a connus du fait des incessantes manifestations dans le pays. Toutefois, les cotations des prix du maïs et du riz sont restées globalement stables.

L’indice de la FAO des prix de la viande est quasi-stable mais sur l’année, il progresse de 18 % par rapport à décembre 2018, du fait de la hausse des cotations de la viande de porc provoquée à la fois par la forte demande d’importation de la part de l’Asie et par la demande interne d’avant les fêtes de la part de l’Union européenne et du Brésil.

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