La Chronique Matières Premières Agricoles au 8 février 2018

 La Chronique Matières Premières Agricoles au 8 février 2018
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Le dollar termine en hausse face à un panier de monnaies, s’établissant aujourd’hui à la mi-journée à € 1,2250 ; le billet vert était à € 1,2450 vendredi dernier. La remontée des taux, qui pourrait freiner la croissance économique, et la hausse du dollar contribuent à la baisse des matières premières. Le prix du pétrole est en baisse ce matin comme le cuivre.

Sur les produits agricoles -les “softs”, “les fondamentaux sur les matières premières agricoles sont négatifs. La seule chose positive pour le sucre et le café actuellement sont les importantes positions courtes des fonds actuellement”, souligne un trader. “La spec est courte donc je suis sure qu’ils sortent”, précisait en début de semaine Jack Scoville, vice-président de Price Futures Group à Chicago.

Selon les météorologues américains, le phénomène météorologique La Niña devrait s’estomper d’ici le printemps. Un phénomène de refroidissement de la température de l’océan Pacifique équatorial qui peut déclencher inondations et sécheresses.

CACAO CAFÉCAOUTCHOUCCOTONHUILE DE PALMERIZSUCRE 

CACAO

Le cacao a terminé hier soir en hausse mais à peine, à £ 1 460 la tonne sur le marché à terme de Londres contre £ 1 455 à la clôture vendredi dernier, et à $ 2 060 à New York contre $ 2 059. L’activité boursière a été très soutenue hier avec les opérateurs qui sortent de leurs positions sur mars pour aller sur mai. En outre, la fermeté de la livre sterling hier a soutenu la place new yorkaise, les spéculateurs, quant à eux, jouant la carte d’une couverture courte.

En Afrique de l’Ouest, le temps est très sec, suscitant quelques craintes pour la campagne intermédiaire qui court d’avril à septembre. Au 4 février, les arrivages aux deux ports ivoiriens d’Abidjan et de San Pedro sont estimés par les exportateurs avoir atteint 1,179 Mt depuis le 1er octobre, démarrage de l’actuelle campagne, contre 1,175 Mt sur la même période la campagne dernière. Les volumes dépasseraient donc ceux de l’année dernière.

La production indonésienne est attendue en baisse de 30 000 t durant cette année calendaire, à 350 000 t contre 380 000 t en 2017, a déclaré Soetanto Abdullah, président de l’Indonesia Cocoa Board. Ceci serait du à une météorologie attendue plus humide. Mais la situation est contrastée en fonction des régions. A Sulawesi, la production régresserait alors qu’à Bali, Java et Lampung, elle augmenterait. L’Indonésie importerait 200 000 t cette année, selon le responsable, contre 215 000 t en 2017 ; le pays avait alors exporté 35 000 t de fèves.

Côté importations, la Russie a acheté 53 700 t de fèves de cacao en 2017, en nette hausse par rapport aux 47 800 t en 2016, selon les statistiques douanières.

Selon un sondage réalisé par Reuters, les prix du cacao devraient grimper d’ici la fin de l’année, après deux années consécutives de baisse. En effet, l’excédent en 2017/18 devant être moindre que ce qui était initialement attendu. Les cours à Londres sont attendus à £ 1 550 la tonne, en hausse de 6,1% sur la clôture d’hier, et New York atteindrait $ 2 200 la tonne (+6,8%). Les prévisions médianes des opérateurs interrogés portent à 100 000 t l’excédent sur 2017/18, l’ICCO estimant celui sur 2016/17 à 335 000 t.

Interrogé lundi par Reuters, Lionel Soulard, directeur Afrique chez Cargill, confirme les prévisions des opérateurs, estimant entre 100 000 et 150 000 t l’excédent sur 2017/18. Il voit l’Afrique de l’Ouest prendre une part de plus en plus importante dans l’approvisionnement mondial du cacao : la production en Indonésie est estimé baisser de 10% cette campagne, à 240 000 t ; celle au Brésil n’arrive pas à dépasser même de moitié ce qu’elle était à la fin des années 80. Seul l’Equateur enregistre une réelle hausse de sa production. “Nous croyons que l’Afrique de l’Ouest répondra à la demande à venir“, a-t-il déclaré.

Côté entreprises, Olam construit une unité de production de poudre de cacao près de Chicago, aux Etats-Unis. Il s’agit là de la plus importante opération du groupe singapourien dans le segment de la transformation du cacao mais le groupe ne donne pas davantage de précisions. Rappelons que les broyages aux Etats-Unis ont baissé en 2017, à un plus bas en 5 ans, alors qu’en Europe, ils grimpaient à un plus haut en 6 ans.

CAFÉ

Le Robusta termine en hausse par rapport à vendredi dernier, à $ 1 793 la tonne à Londres contre $ 1 764, avec un marché très sensible aux opérations de couverture des producteurs : selon un négociant, jusqu’à maintenant, les producteurs vietnamiens auraient vendu à terme jusqu’à 30% de leur récolte.

Quant à l’Arabica, il a démarré la semaine en fanfare, enregistrant une hausse de 2,6% sur la seule journée de lundi, à $ 1,2285, sa plus forte hausse en une seule journée de marché depuis le 2 janvier. Curieusement, il a terminé hier soir exactement au même niveau de prix à New York, dans un marché très dynamique avec les changements de positions sur mai et des prix sous pression du fait de la baisse du real, la monnaie brésilienne, le real, ce qui incite toujours les producteurs brésiliens à vendre car ils sont plus compétitifs. Vendredi dernier, l’Arabica cotait $ 1,204 la lb.

Au Brésil, les exportations de café vert ont baissé de 5,1% en janvier, poursuivant ainsi le rythme lent des expéditions déjà enregistré en fin d’année dernière. En volume, ceci a représenté 2,327 Ms dont 2,316 Ms d’Arabica. A noter que, pour la première fois depuis mars 2017, ce n’est pas les Etats-Unis mais l’Allemagne qui est le premier client du café brésilien, représentant 20% des flux en janvier.

Côté Robusta, le Vietnam a exporté 200 745 t en janvier, accusant un bond de 26,8% par rapport au mois précédent et bien au-delà des prévisions gouvernementales qui étaient de 175 000 t. Pour février, les traders estiment que les exportations baisseraient à 120 000-130 000 t.

De son côté, l’Ouganda, n°1 africain du Robusta, a accusé une baisse de 9% de ses exportations en décembre par rapport à décembre 2016, à 386 217 sacs de 60 kg contre 424 451 sacs, a annoncé hier l’autorité du café UCDA. En conséquence, les recettes sont tombées à $ 42,7 millions contre $ 51,42 millions. L’UCDA prévoit les exportations en janvier à 380 000 sacs contre 404 673 sacs en janvier 2017.

Mercredi, l’Organisation internationale du café (OIC) a légèrement relevé ses estimations de production mondiale sur l’actuelle campagne 2017/18, à 158,93 millions de sacs de 60 kg (Ms) contre 158,78 Ms estimé auparavant. La consommation serait de 158,95 Ms en 2017/18 contre une estimation antérieure de 157,609 Ms, la campagne devant ainsi accuser un léger déficit (lire nos informations).

Selon un sondage Reuters auprès de 14 traders et analystes du marché, on s’achemine vers une campagne 2018/19 excédentaire avec le Brésil qui aura une récolte record estimée atteindre 60 Ms (44 Ms d’Arabica et 16 Ms de Robusta). Pour sa part, l’agence brésilienne Conab voit la récolte 2018 à 54,44 Ms et 58,51 Ms. Quant au Vietnam, n°1 du Robusta, sa récolte est estimée à 28,5 Ms en 2017/18.

La demande sera forte, estiment encore les opérateurs interrogés, car les pays vont reconstituer leurs stocks, estiment toujours les sondés par Reuters. Les prévisions médianes pour 2017/18 sont un déficit de 3,15 Ms et un excédent de 4 Ms en 2018/19. D’ici fin 2018, les prix des Arabica sur le marché à terme devraient grimper de 6,5% par rapport à fin 2017, tandis que le prix des Robusta s’hisserait de 4,8%. Ainsi, l’Arabica terminerait l’année à $ 1,344 la lb et le Robusta à $ 1 800 la tonne. En revanche, d’ici la fin du premier trimestre 2018, l’Arabica est attendu est attendu à $ 1,25 la lb, en baisse de 1% sur fin 2017

Les achats de café par la Russie ont grimpé à 189 600 t en 2017 contre 170 900 t l’année précédente, selon les statistiques douanières.

CAOUTCHOUC

Nouvelle glissade sur le marché du caoutchouc. Les cours ont clôturé jeudi sur le Tokyo Commodity Exchange (Tocom) à 192,3 yens ($1,75) le kilo contre 196,9 ($1,79) le kilo vendredi dernier. Une quatrième baisse hebdomadaire consécutive pourrait se produire. Même tendance à Shanghai à 12 390 yuans ($1960) la tonne jeudi contre 13 005 yuans ($2070) à la clôture vendredi dernier. Globalement, le Tocom a été impacté par la chute des bourses, du pétrole, du marché à terme de Shanghai. S’ajoute les variations du yen face au dollar.

En Thaïlande, le gouvernement incite les agriculteurs à abattre les hévéas avant l’âge de 25 ans dans le but de réduire la production annuelle de 5% d’ici à la fin avril pour soutenir les prix. Un programme de 80 milliards de bath ($2,5 millions) a été engagé pour compenser les agriculteurs. Ainsi, ils bénéficieront de 4 000 baths par rai (0,16 ha), selon le directeur du Département du développement de la production de l’Autorité du caoutchouc de Thaïlande, Narongsak Jaisamut. Ajoutant « Notre objectif est de réduire jusqu’à 50% des 400 000 rai ciblés (64 000 ha) par an d’ici le premier trimestre de cette année, ce qui aiderait à réduire l’offre de 5% et devrait aider à soutenir le prix».

Le gouvernement envisage également de dépenser 3 milliards de bahts supplémentaires pour encourager les agriculteurs à abattre les hévéas sur 300 000 rai supplémentaires (48 000 ha) d’ici la fin de l’année, ce qui réduirait l’offre de caoutchouc de 20% cette année.

La Thaïlande devrait disposer cette année d’une superficie de 20,2 millions de rai en plantations de caoutchouc, ce qui pourrait produire 4,9 millions de tonnes de caoutchouc contre 19,2 millions de rai et 4,5 Mt de caoutchouc en 2017, selon les données du ministère thaïlandais de l’Agriculture.

En Chine, les importations de caoutchouc naturel et synthétique ont grimpé de 36,7% en janvier par rapport à janvier 2017 à 697 000 tonnes, selon les premières données des douanes.

Le Vietnam a produit près de 1,4 millions de tonne de caoutchouc naturel, en hausse de 11% par rapport à 2016. En valeur, l’année 2017 enregistre une croissance de 36% à $2,3 milliards, l’Association du caoutchouc du Vietnam. Le Vietnam est le troisième producteur et exportateur mondial de caoutchouc.

Côté entreprise, le Vietnam a levé 1,31 trillion de dong ($57,7 millions) lors de la vente de la participation de l’Etat dans le Vietnam Rubber Group (cf. notre chronique du 25 janvier), vendredi dernier, mais les investisseurs ont montré peu d’intérêt moins d’un quart des actions disponibles ayant trouvé des acheteurs.

COTON

Le marché du coton a encore perdu de sa vigueur cette semaine. Le contrat de mars a clôturé jeudi à 76,62 cents la livre contre 77,3 cents la livre vendredi dernier. Les fonds indiciels et les investisseurs ont liquidés leur position tandis que les usines ont profité de la baisse du marché pour fixer une partie de leurs achats. Pour la première fois en 11 semaines, les spéculateurs ont réduit leur position longue dans la semaine au 30 janvier de 19 534 lots à 95 586 lots.

Dans son rapport mensuel WASDE publié hier, le département américain de l’Agriculture (USDA) a abaissé ses prévisions d’exportations américaines de 300 000 balles à 14,5 millions de balles et relevé ses estimations de stocks de clôture pour les Etats-Unis à 6 millions de balles contre 5,70 auparavant. Au niveau mondial, l’USDA a revu légèrement à la hausse la production mondiale, plus 400 000 balles, et à la baisse la consommation mondiale (- 395 000 balles). Les stocks mondiaux de clôture ont été augmentés de 760 000 balles.

Au Vietnam, les importations de coton ont bondi au mois de janvier progressant de 49,7% en volume à 140 000 tonnes et de 51,1% en valeur à $244 millions. Quant aux exportations de vêtements et textile en janvier, elles ont rapporté $2,3 milliards, en hausse de 7,6% en glissement annuel. En 2017, le Vietnam a généré un chiffre d’affaire pour ses exportations de vêtements et textile de $25,9 milliards, en hausse de 8,8% par rapport à 2016.

Au Burkina Faso, le turc Ayka Textile va installer une usine textile au Burkina Faso pour un coût de FCFA 220 milliards (cf. nos informations).

HUILE DE PALME

Evolution en dents de scie sur le marché de l’huile de palme cette semaine où baisse et hausse se sont alternées. Globalement sur la semaine sous revue, les cours ont légèrement progressé sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange avec une clôture jeudi à 2495 ringgits ($631,33) la tonne contre 2469 ringgits ($635,97) la tonne vendredi dernier. Outre les variations monétaires du ringgit, le marché a été soutenu par les gains des huiles concurrentes, en particulier l’huile de soja sur le Chicago Board of Trade (CBT) tandis que la baisse des exportations de la Malaisie en janvier ainsi que les pertes sur les marchés financiers ont pesé sur les cours.

En Malaisie, la production d’huile de palme pour le mois de janvier pourrait baisser de 14,9% à 1,56 Mt, soit son plus bas niveau depuis sept mois et la plus forte baisse mensuelle en deux ans, selon un sondage réalisé par Reuters auprès de 9 traders et analystes du marché. Toutefois, ce serait aussi le plus haut niveau de production en janvier depuis 2013. Quant aux exportations, ils estiment qu’elles devraient chuter de 8,8% à 1, 31 Mt – la plus forte baisse mensuelle depuis près d’un an – la demande de la Chine ayant diminué avec la perspective du Nouvel An lunaire, qui démarre le 16 février. Enfin, les stocks devraient légèrement augmenter en janvier, plus 0,6%, à 2,75 Mt.

En Inde, les importations d’huile végétale pourraient augmenter de 1,2% à 15,6 Mt en 2017/18 en raison de la hausse des achats d’huile de palme à l’étranger, indique l’analyste Thomas Mielke. Il estime que les importations d’huile de palme en Inde, premier importateur mondial d’huiles végétales, pourraient augmenter de 1,9% à 9,55 Mt durant la campagne de commercialisation en cours.

RIZ

C’est la dégringolade sur les marchés du riz en Asie après les pics atteints les semaines précédentes. Les prix du riz en Inde ont fortement baissé cette semaine en raison d’une baisse de la roupie et du ralentissement de la demande, tandis que le manque de nouvelles transactions a pesé sur les autres grands exportateurs asiatiques.

En Inde, les prix du riz étuvé 5% ont chuté de $15 la tonne à $432-$436, après avoir atteint leur plus haut niveau depuis septembre 2011 la semaine dernière. Les exportations indiennes de riz non basmati d’avril à décembre ont bondi de 39,5% par rapport à l’année dernière à 6,34 millions de tonnes (Mt), le Bangladesh et le Bénin ayant augmenté leurs achats.

En Thaïlande, le Thaï 5% est tombé à $420-$430 la tonne contre $443 à $446 la semaine dernière. Une chute qui s’explique par l’arrivée de la nouvelle récolte sur le marché vers la fin du mois et le manque de nouvelles commandes de l’étranger. « Nous devons surveiller de près le marché indonésien, il y a une chance qu’ils commandent davantage et que cela fasse grimper les prix », a déclaré un négociant thaïlandais, faisant allusion à un récent achat en Indonésie qui avait dopé les prix du riz thaïlandais ces dernières semaines. L’agence d’approvisionnement alimentaire de l’Indonésie, Bulog, a annoncé mercredi avoir signé des contrats avec six compagnies pour 281 000 tonnes d’importations de riz. Bulog importera 141 000 tonnes du Vietnam, 120 000 tonnes de la Thaïlande et 20 000 tonnes de l’Inde. Les commerçants thaïlandais étaient également à l’affût des commandes potentielles des Philippines, a déclaré un autre trader basé à Bangkok. Cependant, un responsable gouvernemental en charge des importations de riz aux Philippines a déclaré mercredi que le pays n’avait aucune urgence à importer du riz malgré une chute des stocks au plus bas en plus de deux décennies.

Au Vietnam, les prix du Viet 5% ont chuté à $420-$425 la tonne contre $440-$450 la semaine dernière. Avec l’approche du Nouvel an vietnamien, fête du Têt, qui se déroulera du 14 au 20 février, l’activité a ralenti.

Au Ghana, la production de riz et de maïs devrait progresser en 2017/18 avec cependant des importations de riz également en hausse (cf. nos informations).

SUCRE

La livre (lb) de sucre roux est tombée à 13,58 cents hier soir à la clôture de New York, soit en dessous du niveau de soutien technique de 13,7 cents. Mais il s’est maintenu à l’intérieur de la fourchette des variations sur l’ensemble de la semaine. Vendredi dernier, le roux cotait 13,63 cents, en baisse de 13% sur le mois de janvier. Le sucre blanc, quant à lui, a terminé à $ 357,10 la tonne, parti de $ 358,10 en fin de semaine dernière. Hier, la décote de l’échéance mars par rapport à mai a atteint $ 6,10 contre $ 4,40 mercredi, ce qui témoigne, éventuellement, d’un manque de demande à court terme.

Les fondamentaux demeurent les mêmes, pesant sur les prix : une offre pléthorique de marchandise avec des productions en hausse dans l’Union européenne, en Thaïlande, en Inde et au Pakistan cette campagne.

L’Inde envisage de lever son doit d’exportation de 20% sur le sucre, a annoncé vendredi dernier le ministre de l’Alimentation. Cette mesure s’inscrit dans une panoplie de tentatives gouvernementales pour maintenir le prix du sucre, alors que la production nationale s’annonce en forte hausse cette campagne. Le deuxième producteur mondial de sucre a déjà doublé la taxe à l’importation de sucre ce mois-ci, la portant à 100%, et a imposé un plafond aux volumes de sucre que les raffineries peuvent mettre sur le marché intérieur en février et mars. Tout ceci, car les prix du sucre ne cessent de dégringoler face à l’abondance de la marchandise. Or, ces prix en baisse mettent les raffineries dans une situation financière très difficile, ne pouvant bien souvent pas payer la canne aux producteurs. Toute la filière est mise à mal. Depuis le 1er octobre, les prix du sucre ont chuté de 16% sur le marché national alors que le gouvernement a relevé de 11% le prix de la canne. Selon l’Indian Sugar Mills Association (Isma), la production serait de 26,1 Mt cette campagne (24,9 Mt, selon le gouvernement, en hausse de 23% sur 2016/17) et la consommation de 25 Mt ; 1 Mt sont donc disponibles pour être exportées.

Les achats de sucre roux par la Russie ont littéralement chuté en 2017, à 14 000 t contre 259 000 t l’année précédente, selon les statistiques douanières. Quant aux importations de sucre blanc, elles ont aussi baissé mais dans des proportions toutes autres, totalisant 246 000 t contre 269 900 t en 2016.

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