Rapport de la Zone franc : belles performances agricoles dans l’UEMOA

 Rapport de la Zone franc : belles performances agricoles dans l’UEMOA
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Le déficit de la balance des transactions courantes (dons inclus) s’est accru, pour atteindre 7,2% du PIB en 2017, contre 5,3% en 2016, souligne le Rapport annuel 2017 de la Zone franc rédigé par la Banque de France et publié hier à l’occasion de la réunion des pays de la Zone au ministère de l’Economie et des Finances à Paris.

 

“La balance commerciale s’est détériorée sous l’effet d’un accroissement des importations (+ 14,2%) plus important que celui des exportations (+ 8,1%). L’évolution des importations traduit à la fois la remontée des cours des produits pétroliers en 2017 et la dynamique persistante des acquisitions de biens intermédiaires et d’équipement”, lit-on dans le rapport. “Les trois principaux postes d’exportation – or (FCFA 3 180 milliards), cacao (2 908 milliards) et pétrole (1 208 milliards) – ont respectivement progressé de 7,7%, 5,8% et 7,8%. Représentant des volumes beaucoup plus faibles, les exportations de coton, de noix d’anacarde et de caoutchouc ont augmenté à des rythmes supérieurs entre 2016 et 2017 (de 30% à 49%).” A noter la montée en puissance des fruits et fruits à coque.

“Dans ces conditions, le taux de couverture du commerce extérieur de l’UEMOA (c’est-à-dire le rapport entre les exportations et les importations de biens et services) a diminué, passant de 79,1% en 2016 à 74,9% en 2017”.

 

“Selon les prévisions de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) de mars 2018, la croissance du PIB de l’UEMOA s’établira en termes réels à 6,8% en 2018, portée principalement par les secteurs tertiaire et secondaire. Le secteur tertiaire devrait bénéficier du dynamisme des services de télécommunication, du tourisme et de l’hôtellerie, ainsi que de l’essor des activités commerciales”, toujours selon le rapport. “La bonne tenue du secteur secondaire résulterait des investissements publics et privés dans les infrastructures de base et également de l’accroissement de l’offre d’énergie électrique (en Côte d’Ivoire avec la mise en production récente du barrage de Soubré, au Sénégal, au Niger et au Burkina Faso avec la construction de centrales solaires).”

“Le secteur primaire devrait tirer profit de l’augmentation des récoltes agricoles, sous l’impulsion de la mécanisation, du recours accru aux semences à fort rendement et de l’augmentation du nombre de barrages hydroagricoles.”

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