La Côte d’Ivoire a effacé la crise de la Covid-19 et exporté un montant record de cajou
En pleine campagne de commercialisation, les exportations de noix de cajou de la Côte d’Ivoire ont été freinées par la pandémie de la Covid-19 qui a perturbé la chaîne d’approvisionnement tant à en brousse qu’à l’export (Lire : Les filières coton et cajou en Côte d’Ivoire durement frappées) mais aussi provoqué une chute des prix au niveau international.
Après quelques semaines de blocage, les exportations ivoiriennes sont reparties à la hausse apurant les stocks invendus dans un marché où la demande d’amande de cajou n’a pas faibli, bien au contraire (Lire : L’Europe et les Etats-Unis toujours aussi friands d’amandes de cajou). Sur les dix premiers mois de l’année, les exportations de noix de cajou brutes de la Côte d’Ivoire se sont élevées à 642 505 tonnes, soit 11% de plus qu’en 2019, indique N’kalô. Il ne resterait aujourd’hui qu’environ 40 000 tonnes de stocks (hors stocks des transformateurs nationaux) et la majorité a déjà été venue et est en cours d’expédition, précise le spécialiste. Les noix de cajou se sont très largement dirigées vers le premier transformateur mondial, le Vietnam (84%).
Du côté des exportations d’amande de cajou, le pays rattrape également le retard accumulé avec 9 083 tonnes expédiées de janvier à octobre, en hausse de 2% par rapport à la même période en 2019.