Une révolution hydraulique en marche dans le Nord du Ghana

 Une révolution hydraulique en marche dans le Nord du Ghana
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Nous sommes proche d’assister à ce qui semble ressembler à une véritable de révolution hydraulique au Nord du Ghana, tant le projet du gouvernement est considérable. Le ministre d’Etat au ministère de l’Agriculture, Nurah Gyeile, a annoncé mercredi dernier que -face au manque d’eau dans les régions du Nord du pays- le gouvernement souhaite accélérer le développement de l’irrigation dans l’espoir d’augmenter les terres agricoles irrigables et d’assurer la sécurité alimentaire, souligne GhanaWeb.

« C’est le principal problème. Nous parlons d’un manque d’eau pour les ruraux qui sont majoritairement agriculteurs », témoigne le ministre, et ajoute que « sur les 1,9 millions d’hectares de terres irrigables, seuls 33 000 hectares, soit 0,02 %, ont été irrigués, avec seulement 13 000 hectares constitués de périmètres irrigués publics ».

Face à ce constat, le ministre fixe comme objectifs d’augmenter la zone irriguée, maintenir et rendre plus efficace les systèmes d’irrigations et faire en sorte que l’eau soit à disposition des habitants des zones rurales et des agriculteurs pendant la saison sèche. Pour résoudre ce problème, il prévoit un programme un trois parties : la construction de barrages polyvalents à grandes échelles (comme à Pwalugu, Tono et Vea)  ; la création de petits barrages d’irrigation ; et la mise en Å“uvre de petits barrages en terre pour stocker l’eau domestique, rendre l’eau disponible pour le bétail, et pour la construction. Le ministre révèle que 437 barrages ont d’ores et déjà été attribués par contrat. 30 sont achevés à 50 %, 69 à 50-89 %, et 339 à 90-100%. Chaque barrage ayant vocation à fournir de l’eau pour 5 hectares de terrain et rappelle que le barrage de pwalugu mettra en service près de 24 000 hectares de terres.

Rappelons que le ministère des Initiatives spéciales de développement (MSDI) a lancé l’initiative One Village One Dam, dans le but de construire 560 petits barrages en terre dans certains villages reculés du Nord du Ghana. Ces projets sont financés par l’allocation à chaque circonscription, de $ 1 million pour financer la base des infrastructures. Une fois terminé, chaque barrage pourra contenir plus de 30 000 mètres cubes d’eau, une quantité suffisante pour subvenir aux besoins des populations tout au long de la saison sèche d’une durée de 8 mois.

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