Le Burkina Faso planche sur la situation “peu reluisante” de son coton

 Le Burkina Faso planche sur la situation “peu reluisante” de son coton
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 Sur fond de baisse de production pour la deuxième campagne consécutive, le Comité de haut niveau du coton présidé par le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré, et constitué de représentants de l’administration et de la filière, a ouvert hier à Ouagadougou un atelier national de trois jours sur la relance durable du secteur.

A 405 000 tonnes (t) de coton graine (lire La Sofitex du Burkina boucle le financement de sa campagne cotonnière 2018/19), le Burkina Faso regrette sa place de premier pays producteur africain que le Mali lui a ravi. Pour le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré, qui a ouvert les débats, la contreperformance enregistrée ces deux dernières campagnes résulte notamment du boycott de la production dans certaines zones, d’une infestation parasitaire sévère sans oublier une pluviométrie capricieuse, rapporte lefaso.net. Le taux d’endettement des producteurs s’accroît, les incitant à se tourner vers d’autres cultures jugées plus rémunératrices. Ceci dit, le coton demeure la première culture de rente du pays, la filière représentant plus de 28% au PIB agricole et 4% au PIB ; 4 millions de personnes en dépendent.

La situation “peu reluisante“, selon le ministre, “nécessite dans un premier temps de s’interroger sur les contraintes réelles qui affectent la productivité des exploitations cotonnières et la production, afin de trouver des réponses adéquates à court terme, et dans un second temps, de définir les stratégies pertinentes à moyen et long terme permettant d’améliorer durablement les performances agronomiques et socio-économiques de la filière cotonnière.

A l’issue de l’atelier, les conclusions et recommandations seront portées par le Comité de haut niveau “afin qu’une suite diligente soit donnée pour leur mise en Å“uvre“, a précisé le ministre. 

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