Le Nigeria achètera moins de blé à l’UE en 2021/22
L’offre céréalière européenne sera bonne cette année. FranceAgriMer a annoncé hier réviser à la hausse de 1,4 million de tonnes (Mt) ses prévisions de production sur l’actuelle campagne 2021/22, principalement pour le maïs (+1 Mt) et +0,2 Mt pour le blé tendre et l’orge. Ainsi, la production totale, toutes céréales confondues, atteindrait 291 Mt en hausse de 3,4%.
Les exportations de l’UE sont attendues en hausse de 8,2% par rapport à 2020/21. Ceci dit, s’agissant du blé tendre en grains, le Nigeria, qui est au 4ème rang des marchés Pays-Tiers, devrait accuser une baisse de ses achats à l’UE qui ne seraient que 1,13 Mt contre 1,22 Mt la campagne dernière, la part du Nigeria dans l’ensemble des marchés Pays-Tiers sur le blé tendre passant de 8,6% la campagne dernière à 7,5% cette année. A noter que les volumes et la part de l’Algérie baissent aussi mais l’Egypte monte en puissance en multipliant par plus de 5 ses achats.
Les cours du blé meunier restent nettement supérieurs aux valeurs à date l’an passé et +56% par rapport à la moyenne sur les cinq dernières années sur les échéances rapprochées. Sur le maïs, au 10 janvier, le rapproché était à € 243 la tonne soit une hausse de 20 % sur un an, et de 45 % par rapport à la moyenne quinquennale.
Quant à la France, suite à son année catastrophique 2020/21, ses exportations de blé tendre vers les pays tiers, toutes origines confondues, augmenteraient de 21% à 9 Mt et de 25% sur le maïs à 580 000 t mais les exportations de blé dur baisseraient de 35% à 125 000 t et celles d’orge de 1% à 3,2 Mt.
