16% seulement des terres africaines sont de très bonne qualité

 16% seulement des terres africaines sont de très bonne qualité
Partager vers

La FAO et Global Soil Partnership (GSP) ont lancé aujourd’hui un nouveau programme, Afrisoils, visant à augmenter la productivité des sols de 30% et d’en réduire la dégradation de 25%, d’ici les dix prochaines années, dans 47 pays africains.

L’Afrique est le deuxième continent le plus sec, avec près de la moitié de sa surface composée de désert et 40% de ce désert affecté par la désertification, rappelle la FAO. Près de 65% des terres cultivables du continent subissent des pertes en terre végétale et en éléments nutritifs. Si les sols sont gravement abîmés ou connaissent des pertes, ils sont encore plus difficiles et chers à restaurer et à réhabiliter.

A cela s’ajoute le fait que moins de la moitié des terres africaines sont adaptées à l’agriculture et seules 16% d’entre elles sont de très bonne qualité. 70% de la population africaine demeure en situation d’insécurité alimentaire et les populations dépendent du très peu de terres disponibles pour cultiver de la nourriture et gagner leur vie. De nombreux pays africains manquent de politiques pour réglementer leurs sols , ainsi que de capacités, de connaissances et d’expérience pour mettre en place des programmes de gestion durable des sols. Et la FAO de rappeler que sur les 815 millions de personnes souffrant de sous-nutrition à travers le monde, 243 millions se trouvent en Afrique.

Afin d’avoir des sols très fertiles sur le long terme, nous devons adopter des pratiques de gestion durable des sols qui font partie intégrante de la nature. Nous ne pouvons pas compter sur les engrais minéraux – une option banalisée à travers le monde – car la fertilité des sols ou encore la santé des sols dépend de la manière dont nous les stimulons. Nous devons avoir recours à des solutions intelligentes, capables de fonctionner sur le long terme et d’améliorer la productivité des sols, tout en protégeant les services écosystémiques et en empêchant leur dégradation et davantage de pollution“, a déclaré M. Ronald Vargas, chargé des questions liées à la terre et à l’eau à la FAO.

Pour mener à bien le programme à grande échelle pendant 10 ans, Afrisoils a besoin de $ 50 millions…

Autres Articles

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *