La pénurie de tomates au Burkina impacte le Ghana qui lutte déjà contre l’inflation

 La pénurie de tomates au Burkina impacte le Ghana qui lutte déjà contre l’inflation
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Pour réduire le nombre d’intermédiaires et atténuer ainsi l’inflation, le Ghana prévoit de mettre en place des points de ventes au détail de produits alimentaires dans les principales villes du pays, a annoncé Owusu Afriyie Akoto, ministre de l’Alimentation et de l’agriculture, rapporte Maliactu.net.

Rappelons que la hausse du prix des produits alimentaires a atteint 30,1 % en mai contre 26,6 % le mois précédent, selon le Service des statistiques du Ghana (GSS).

A l’inflation liée à la crise mondiale se greffe la pénurie de tomates, aliment de base de la population. La crise touche le Mali est surtout le Burkina Faso qui fournit 90% des tomates fraiches consommées au Ghana. Pour la deuxième année consécutive, le Burkina Faso manque d’eau dans 20 des 45 provinces du pays.

La consommation de tomates au Ghana est de 800 000 tonnes (t) par an, selon ghanaweb, avec une production locale qui ne cesse de décliner : les rendements parviennent à peine à 10 t/ha contre l’objectif de 20 t. L’industrie de la tomate dépend également des tomates importées et les usines de Pwalugwu, Techiman et Wenchi ont dû fermer par manque de matière première.

Quant au Burkina faso, le ministère de l’Agriculture a estimé que 50 000 ha de terres agricoles sont devenus incultivables. L’année dernière, le pays a connu une pénurie de 461 000 t de céréales et de produits de base. Au climat se greffe l’insécurité qui fait que plus de 450 000 ha ne sont plus cultivés, selon les statistiques gouvernementales rapportées par notre confrère.

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