Le Ghana a dépensé 1,3 milliard pour importer du riz en 2016/2017

 Le Ghana a dépensé 1,3 milliard pour importer du riz en 2016/2017
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Le Ghana a dépensé 1,3 milliards de cédis (€ 214 millions) pour importer du riz en 2016/2017, a indiqué le Premier ministre Yaw Osafo-Maafo à l’ouverture lundi de la première conférence sur la recherche appliquée des universités techniques et polytechniques au Ghana.

« C’est en effet triste car nous pouvons cultiver du riz n’importe où au Ghana », a-t-il souligné. Il affirme que cet argent aurait pu être utilisé à l’importation de machine et de médicament, que le pays dispose des ressources nécessaires pour produire abondamment de nombreuses ressources. En outre, le premier ministre souligne qu’au même titre que le riz, le pays pourrait également être autosuffisant en volaille, pourrait produire leur nourriture, et exporter à l’échelle internationale.

Néanmoins, le Premier ministre précise que la situation pourrait s’améliorer si les formations universitaires tel que le système éducation de formation technique et professionnelle (EFTP) répondaient aux besoins de développement du pays. « Si nous pouvons former des diplômés dotés des compétences agricoles appropriées, il ne serait plus nécessaire d’importer des denrées alimentaires », peut-on lire.

Rappelons que le Ghana couvre 40 % de ses besoins en riz, ce qui fait de lui un importateur net en la matière. En effet, le pays produit environ 450 000 tonnes de riz par an et en importe environ un million de tonnes. Pour remédier à ce déficit, le Ghana Commodity Exchange (GCX) va coter le riz paddy et le riz usiné avant la find e l’année afin de lever certaines contraintes de la filière riz mais aussi pour la structurer et ainsi accéder à davantage de financements (voir nos informations https://www.commodafrica.com/02-09-2019-le-riz-au-menu-du-ghana-commodit…). Par ailleurs, la filière riz peut se réjouir d’un tel contexte internationale puisque l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et l’Association Sasakawa pour l’Afrique (SAA) d’aider le continent africain à doubler sa production de riz et atteindre la barre des 50 millions de tonnes en une dizaine d’année, d’ici 2030 (voir nos informations : https://www.commodafrica.com/30-08-2019-le-japon-sengage-doubler-la-prod…).

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