La Chronique Matières Premières Agricoles au 12 décembre 2019

 La Chronique Matières Premières Agricoles au 12 décembre 2019
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Hier, Donald Trump a déclenché un retournement de tendance sur les marchés en publiant sur Twitter un message assurant être “très proche” d’un “grand accord” avec la Chine. Le Wall Street Journal a ensuite rapporté que les négociateurs américains avaient proposé à leurs interlocuteurs une réduction allant jusqu’à 50% des droits de douane déjà en vigueur sur $ 360 milliards de produits d’importation. Les principales bourses européennes ont terminé en hausse réagissant aux nouvelles transatlantiques mais aussi à la confiance affichée par la Banque centrale européenne (BCE) dans les perspectives économiques de la zone euro.

Le regain d’appétit pour le risque lié au dossier du commerce USA-Chine a permis au dollar de s’apprécier face au yen. L’euro, quant à lui, a reculé de 0,13% face à la devise américaine  à 1,1113 alors qu’il avait atteint brièvement 1,1154 pendant la conférence de presse de Christine Lagarde.

La prévision par l’Opep d’une offre mondiale pétrolière légèrement déficitaire en 2020 et les déclarations de Donald Trump ont conduit le pétrole à la hausse : le Brent a gagné 1,07% à $ 64,40 le baril et le brut léger américain (WTI) 1% ,à $ 59,35.

 

CACAO

A New York, la tonne de cacao est passée de $ 2 601 en fin de semaine dernière à $ 2 513 hier soir, tandis qu’à Londres, elle glissait de £ 1 863 à £ 1 785. Son plus bas depuis la mi-septembre.

En Côte d’Ivoire, les arrivages aux ports d’Abidjan et de San Pedro ont atteint 787 000 t du 1er octobre au 8 décembre, soit 0,2% de plus que par rapport à la même période la campagne dernière, selon les estimations des exportateurs. Ceci dit, le Conseil du café-cacao (CCC) ivoirien estime, quant à lui, que les arrivages entre le 1er octobre et le 30 novembre ont baissé de 4%, à 701 548 t

Quoi qu’il en soit, des producteurs ivoiriens interrogés par Reuters auraient annoncé vouloir augmenter leur production et accroître leurs superficies de cacaoculture, allant à l’encontre de la politique du CCC qui avait annoncé en octobre vouloir réduire de 2,2 Mt à 2 Mt la production de fèves afin d’éviter que les planteurs ne se lancent dans une surproduction après que le gouvernement ivoirien ait annoncé vouloir accroître le revenu des planteurs. Dix-sept planteurs interrogés par Reuters ont souligné que le manque d’alternatives les conduisaient à rester dans la cacaouclture et à la développer. Globalement, ils estiment que le gouvernement doit faire davantage pour inciter à la diversification culturale.

Toujours en Côte d’Ivoire, par rapport à la même période en 2018, les broyages locaux ont progressé de 5,5% entre le 1er octobre, démarrage de l’actuelle campagne, et fin novembre, pour atteindre 96 000 t, estime l’association des exportateurs Gepex. Sur le seul mois de novembre, les volumes broyés ont totalisé 49 000 t contre 46 000 t en novembre 2018.

Au Ghana, les arrivages de sacs scellés et gradés ont totalisé 257 000 t entre le 1er octobre et le 21 novembre, en baisse de 1,5% par rapport à la même période l’année dernière.

Côté entreprises, les actionnaires de Barry Callebaut, réunis mercredi en assemblée générale, ont confirmé Patrick De Maeseneire dans ses fonctions de président du conseil d’administration. Les autres administrateurs ont également été reconduits pour un mandat supplémentaire d’un an. L’assemblée générale a également validé le versement d’un dividende 26 francs par action.

Quant à Nestlé, le géant suisse investit $ 45 millions par an pour sourcer de façon durable son cacao. Rappelons que son objectif est d’atteindre les 100% de durabilité d’ici 2025.

CAFÉ

Le café grimpe, grimpe, grimpe…même si les niveaux globaux demeurent faibles. Parti de $ 1,2435 la livre (lb) vendredi dernier, l’Arabica a terminé hier soir sur le marché à terme de New York à $ 1,3650, après avoir touché $ 1,3785 en cours de séance. Il s’agit de son niveau de prix le plus élevé depuis septembre 2017. Le Robusta, quant à lui, a terminé à Londres hier soir à $ 1 479 la tonne, parti de $ 1 399 en fin de semaine dernière.

Que se passe-t-il ? L’impact sur les prix de la perspective d’une campagne 2019/20 déficitaire et la crainte que le temps sec au Brésil en octobre pourrait aussi impacter la production sur 2020/21. En outre, les stocks certifiés sur l’ICE, c’est-à-dire les stocks agréés par la bourse de matières premières, ont baissé de 2,5 millions de sacs de 60 kg (Ms) en mars à moins de 2 Ms actuellement, ce qui a déclenché une vague d’achats et a soutenu les prix.

Côté fondamentaux, en novembre, le Brésil, n° 1 mondial des cafés, a exporté 2,8 Ms, soit 22% de moins qu’il y a un an et 16% de moins qu’en octobre 2019. Quant à la production à venir, le consultant brésilien Safras & Mercado a révisé à la baisse ses prévisions de récolte 2019 à 57,05 Ms contre 58,9 Ms estimés en avril. Ainsi, les stocks brésiliens vont se contracter. Les stocks de la campagne 2019 ne devraient totaliser que 2,3 Ms contre 3,17 Ms il y a un an. Les fermiers brésiliens auraient vendu 71% de leur café de la campagne 2019, alors qu’à pareille époque, la moyenne sur les cinq dernières années était de 68%.

Au Brésil toujours, les exportations totaliseraient 2,8 Ms de café vert en novembre, soit 22% de moins qu’en novembre 2018, estime l’association des exportateurs Cecafé. La baisse des Arabica a été de 22% à 2,59 Ms et de 13% pour les Robusta à 204 694 sacs. La récolte de café a été de 49 Ms contre un record de 61,6 Ms en 2018, selon le gouvernement brésilien.

Pour sa part, la Colombie a lancé vendredi dernier un programme pour garantir une production durable sur la prochaine décennie. A fin 2019, sa production a été de 14 Ms mais le premier producteur mondial d’Arabica lavé a du faire face à la deuxième année consécutive de cours mondiaux faibles. Les revenus des producteurs sont tombés en-dessous de leurs coûts de production qui sont de l’ordre de $ 225 pour 125 kg de café, bien que dernièrement ce coût ait augmenté à $ 286.

Côté Robusta, malgré la hausse des cours, les producteurs au Vietnam continuent de faire de la rétention, estimant qu’ils demeurent trop bas, tandis qu’en Indonésie, les volumes disponibles demeurent faibles. Dans la ceinture caféière vietnamienne des Central Highlands, les planteurs se sont vus proposer 33 000 à 33 200 dongs le kilo ($ 1,42-1,43), en hausse par rapport aux 32 300 à 32 500 dongs proposés la semaine précédente. A noter que la récolte est achevée à 40% voire 50% . A l’export, les traders proposent le Grade 2, 5% brisures et grains noirs, à $ 30-$ 40 de prime sur la cotation de l’échéance mars à Londres contre $ 90 à $ 100 sur janvier la semaine dernière.

Sur les onze premiers mois de l’année, les exportations vietnamiennes de Robusta ont totalisé 1,47 Mt de café, en baisse de 15% par rapport à la même période l’année dernier, selon les données douanières. En termes de recettes, elles ont été de $ 1,527 milliards, en chute de 22,5%. Sur le seul mois de novembre,  ces exportations vietnamiennes n’ont été de 112 891 t, en hausse de 29% sur le mois d’octobre. Ceci dit, ces volumes étaient inférieurs aux prévisions du gouvernement qui étaient de 120 000 t.

CAOUTCHOUC

Le marché se situe toujours à un plus de haut de  plus de cinq mois avec une clôture hier sur le Tokyo Commodity Exchange (Tocom) à 198,9 yens ($1,83) le kilo contre 197 yens vendredi dernier tandis que  le marché de Shanghai se stabilise à 13 250 yuans ($1882) la tonne. Se dirrige-t-on vers une trêve dans la guerre commerciale sino-américaine ? Donald Trump a affirmé hier sur son compte Twitter que les deux pays étaient proches d’un «deal » et un accord de principe serait scellé. Ce n’est pas la première  fois que de telles annonces sont faîtes. En revanche, une première conséquence est que Washington renoncerait à mettre en place dimanche une nouvelle salve de tarifs douaniers sur quelque $160 milliards de biens chinois. La fin de la guerre commerciale pourrait aider les cours à franchir la barre symbolique des 200 yens le kilo.

Mais le marché du caoutchouc est aussi soutenu par la perspective d’un resserrement de l’offre. En effet, le Conseil tripartite international du caoutchouc (ITRC), qui regroupe les principaux producteurs mondiaux de caoutchouc – la Thaïlande, l’Indonésie et la Malaisie – envisage de procéder à une nouvelle restriction des exportations pour  stabiliser les prix.

En Malaisie, la production de caoutchouc naturel a diminué de 21,4%  en octobre pour atteindre 48 549 tonnes, contre 61 731 tonnes en septembre,  selon le Département  malaisien des statistiques. Parallèlement, les exportations de caoutchouc se sont élevées à 50 600 tonnes, en hausse 5,3% par rapport à 48 058 tonnes en septembre 2019, la Chine restant la principale destination des exportations, contribuant à 39,3% du total des exportations de caoutchouc naturel.

Dans le secteur automobile, les ventes en Chine ont chuté pour un dix-septième mois consécutif en novembre (-3,6%), le nombre de véhicules à énergie nouvelle vendu se contractant pour un cinquième mois consécutif (-43,7%), selon  les données de la China Association of Automobile Manufacturers (CAAM). En revanche, en Inde, la production de voiture a progressé de 4,06% en novembre, montrant une potentielle reprise du secteur.

La Chine établira de nouvelles entreprises spécialisées pour réutiliser et recycler ses pneus en caoutchouc usés alors qu’elle tente de résoudre un problème croissant de déchets, a déclaré le ministère de l’Industrie dans un nouveau projet de directives.  Cette mesure vise à réduire la pollution et à garantir que ses ressources sont “pleinement utilisées“. Ainsi, la Chine ambitionne de développer  l’activité de recyclage des pneus, à améliorer les technologies de recyclage comme le craquage thermique et à augmenter les taux de rechapage des pneus. Il encouragera également le recyclage des pneus en poudre de caoutchouc, selon les directives du ministère de l’Industrie.

Pékin comptait 340 millions de voitures sur ses routes à la fin du premier semestre 2019, selon les données du ministère des Transports, et la manutention des pneus usés est devenue un défi de plus en plus important. Selon l’Association chinoise de recyclage des pneus, la Chine a un total cumulé de plus de 300 millions de pneus usagés et non recyclés, en hausse de 13 millions par an. Certaines initiatives de recyclage ont déjà été  lancées, dont une pour transformer les pneus usés en «asphalte de caoutchouc» sur les routes. Les régulateurs envisagent également des mesures pour encourager leur utilisation comme combustible dans les fours à ciment.

COTON

Le marché du coton s’est redressé cette semaine, sortant de sa fourchette de prix dans laquelle il s’était installé depuis plusieurs semaines, et pourrait entrer dans une dynamique haussière. Les cours ont clôturé hier à 67,17 cents la livre, en hausse de 2% soit  un plus haut de cinq mois, contre 65,36 cents vendredi dernier. Bien sur l’impulsion est venue de l’évolution dans les relations Chine et Etats-Unis où l’on semble proche d’un accord.  Ce n’est pas la première fois mais un premier résultat est que les Etats-Unis ne mettront pas en œuvre une nouvelle série de tarifs douaniers sur quelque $160 milliards de biens chinois prévue pour le 15 décembre.

Au-delà, les ventes américaines de coton sont en forte hausse et le rapport sur l’offre et la demande mondiale de produits agricoles (WASDE) du département américain publié mardi est plutôt haussier. En effet,  les prévisions pour la production américaine ont été abaissées à 20,2 millions de balles, avec 500 000 balles de moins dans le Texas, ainsi que la production mondiale à 121,1 millions de balles.  Mais la production de 2019/20 reste supérieure de 3 millions de balles par rapport à celle de 2018/19. Toutefois, la consommation est toujours faible et elle a été abaissée de 1,2 million de balles, en partie en raison de la baisse des exportations textiles. Une baisse surtout imputable à la Chine (-1 million de balles) mais l’USDA a aussi réduit ses prévisions de consommation au Pakistan et au Vietnam.  Ainsi, les stocks de clôture ont été légèrement réduits à 80,3 millions de balles au niveau mondial et à  5,5 millions de balles pour les Etats-Unis.

Au Brésil, la production de coton en 2019/20 devrait s’établir à 12,54 millions de balles (Mb) contre 9,2 Mb en 2018/19 avec une hausse des superficies récoltées de 5% prévoit l’USDA. Les exportations devraient progresser de 40% à 8,5 Mb en 2019/20.

En Ouzbékistan, le pays poursuit sa politique de réduction des superficies plantées en coton au profit des légumes et des fruits, et la production devrait s’élever à 3,170 millions de balles (Mb) contre 3,350 Mb en 2018/19 et 3,810 Mb en 2017/18.  Compte tenu de la politique de valorisation de la fibre, les exportations devraient tomber à 290 000 balles contre 690 balles en 2018/19, selon l’USDA.

HUILE DE PALME

Les cours de l’huile de palme sont toujours sur un plus haut de 3 ans, clôturant hier à 2887 ringgits ($692,33) la tonne sur Bursa Malaysia Derivatives Exchange contre 2855 ringgits vendredi dernier. Les cours sont soutenus par la perspective d’une baisse de l’offre au début de l’année prochaine et de la diminution des stocks. Mais la demande reste faible.

 

Les faibles précipitations reçues par les principaux producteurs comme la Malaisie et l’Indonésie au début de cette année devraient freiner les rendements de l’huile de palme au premier semestre 2020. De plus, les planteurs malaisiens ont utilisé moins d’engrais en raison de la baisse des prix, qui sont tombés en juillet à un plus bas niveau de quatre ans.

Les stocks d’huile de palme de la Malaisie sont tombés à un creux de trois mois en novembre à 2,26 millions de tonnes (Mt), en recul de 4,1% par rapport au mois précédent, selon Malaysian Palm Oil Board (MPOB). La production d’huile de palme en novembre a chuté de 14,4% à 1,5 Mt. En revanche, les exportations  ont diminué de 14,6% à 1,4 Mt. Et la tendance semble se poursuivre. Du 1er au 10 décembre, les exportations ont chuté de 11,4% pour s’établir à 376 659 tonnes, selon AmSpec Agri Malaysia.

L’Indonésie a réussi à influencer plusieurs pays à utiliser du biodiesel à base d’huile de palme, a déclaré la député de la Coordination de l’alimentation et de l’agriculture du ministère de Coordination de l’économie, Musdalifah Machmud. “La Malaisie utilisera progressivement le B20 (20% de biodiesel mélangé) à partir de janvier de l’année prochaine, tandis que la Thaïlande introduira bientôt le B10. En fait, nous avons été une force d’influence dans l’utilisation du carburant biodiesel dans le monde entier.“, a- t-elle déclaré ajoutant que la Colombie avait également introduit l’utilisation B5 et prenait des mesures nécessaires pour produire du B10.

Une augmentation du nombre de pays utilisant le biodiesel a rendu le gouvernement indonésien optimiste quant aux perspectives prometteuses pour l’industrie indonésienne de l’huile de palme, a-t-elle expliqué. 

L’Indonésie a appliqué avec succès le B20. Elle se prépare au B30 et envisage le B40 entre 2021 et 2022.

Au Japon, le développeur japonais d’énergie renouvelable Tocoo Corp. s’est associé aux entreprises malaisienne  AFJets Sdn Bhd et sud-coréenne Hyosung Corp.’s pour exporter de l’huile de palme vers des centrales électriques à biomasse japonaises. Le PDG d’AFJets, Amrul Nizar Anuar, a déclaré à NNA que son entreprise prévoyait de construire trois raffineries pour une coût de $35 milliards avec une capacité de production annuelle de 1 million de tonnes chacune.  De son côté, le PDG de Tocoo, Kazuya Nakamura, a déclaré que les contrats d’approvisionnement en huile de palme avec les centrales japonaises à biomasse commenceront dès le mois prochain.

RIZ

Les prix à l’exportation du riz indien ont rebondi cette semaine après des creux de trois ans, les exportateurs ayant augmenté leurs taux pour compenser la hausse de la roupie, tandis que la faiblesse de l’offre  et la hausse de la demande de Cuba, de l’Iraq et des Philippines ont soutenu les prix vietnamiens.

En Inde, les prix du riz étuvé 5% sont remontés à $358-$363 la tonne contre $356-$361 la semaine dernière. L’appréciation de la roupie a contraint les négociants à augmenter les prix, mais la demande est toujours modérée, a déclaré un exportateur basé à Kakinada, dans le sud de l’Andhra Pradesh. Les exportations de riz de l’Inde en octobre ont chuté de 42% en glissement annuel pour atteindre 485 898 tonnes, selon les données du gouvernement, en raison de la faible demande des pays africains pour le riz non basmati.

Au Vietnam, les prix du Viet 5% sont en légère hausse à $350 la tonne contre $345 la semaine dernière. “L’offre est devenue très faible maintenant que la récolte est terminée alors que la demande des exportateurs pour effectuer les livraisons à Cuba et en Irak est toujours élevée“, a déclaré un négociant à Ho Chi Minh-Ville, ajoutant que la demande des Philippines avait également augmenté au cours des deux dernières semaines.

En Thaïlande, les prix du Thaï 5%  ont peu évolué à $397-$411 la tonne contre $397-$410 la semaine précédente. “Nous nous attendions à ce que le prix baisse avec une nouvelle offre ce mois-ci, mais les prix n’ont pas beaucoup changé”, a déclaré un négociant  basé à Bangkok.

SUCRE

Le sucre roux est passé de 13,15 cents la livre (c/lb) en fin de semaine dernière à 13,47 cents hier soir à New York, tandis que le sucre blanc lui emboitait le pas, passant de $ 347,30 la tonne à $ 353.

Le sucre est en effervescence face à l’activité des fonds d’investissement et de spéculation qui couvrent leurs positions courtes. En effet, on annonce un déficit global mondial pour 2019/20 et, selon certains, ce déficit se renouvèlerait en 2020/21. Ceci dit, les stocks sont encore plantureux après deux campagnes consécutives excédentaires.

En novembre, la production sucrière au cente-sud du Brésil a été de 337 000 t de sucre sur la deuxième moitié de novembre, soit 36% de mois que sur la même période l’année dernière car le broyage a baissé et les raffineurs ont privilégié la production d’éthanol.

Aux Etats-Unis, la part des stocks par rapport à la consommation sur 20019/20 seraient à 13,5%, en hausse par rapport aux 10,5% estimés le mois précédent. Sur 2018/19, l’USDA a révisé à la baisse les stocks à 14,5% contre 16,1% en 2017/18.

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