Africains et Vietnamiens se penchent sur leur avenir dans le cajou
Un développement durable de la filière noix de cajou en Afrique était au cœur du séminaire qui s’est tenu hier au Vietnam, intitulé “Coopération commerciale de la noix de cajou avec l’Afrique et solutions pour assurer l’approvisionnement en noix de cajou brutes du Vietnam“.
Objectifs ? Evaluer la situation actuelle, les opportunités et les défis liés à l’importation de noix de cajou brutes d’Afrique et envisager l’avenir, rapporte Vietnam+.
Pour le vice-ministre des Affaires étrangères Pham Quang Hiêu, la production et la transformation de la noix de cajou sont au cœur de la coopération à venir entre le Vietnam et les pays africains. Des représentants d’entreprises ont proposé, entre autres, d’établir une chaîne de développement durable dans la coopération commerciale de la noix de cajou ; la création de coentreprises ; l’établissement de bureaux de représentation en Afrique, entre autres.
Depuis 15 ans, le Vietnam est le premier exportateur mondial d’amande de cajou, représentant 80 % des exportations mondiales, précise encore Vietnam+. Les importations mondiales de noix de cajou brutes ont atteint un niveau record de 2,9 millions de tonnes en 2021, soit 7,4 fois plus qu’en 2011 avec une progression moyenne annuelle de 64%.
Les principaux fournisseurs de noix de cajou brute au Vietnam sont les pays d’Afrique de l’Ouest (la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria), le Cambodge et l’Indonésie.
