Fusion de l’INRA et de l’IRSEA en France pour créer l’INRAE

 Fusion de l’INRA et de l’IRSEA en France pour créer l’INRAE
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Face aux défis mondiaux, la France entend renforcer son pôle recherche en matière de dérèglement climatique, d’érosion de la biodiversité, de dégradation des milieux (sols, air, eaux), de pollutions, d’épuisement des ressources fossiles, d’aggravation de la malnutrition…   Pour ce faire, les ministères français de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ainsi que de l’Agriculture et de l’alimentation ont annoncé samedi la fusion de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et de l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (IRSTEA), tous deux très impliqués dans la recherche en Afrique. Ils formeront, à compter du 1er janvier prochain, l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE).  

L’INRA comme l’IRSTEA sont tous les deux très impliqués en Afrique. En Côte d’Ivoire, l’INRA a  des accords-cadres ou des conventions avec l’Université Félix Houphouët Boigny, l’Université Jean Lorougnon Guédé, l’Université Nangui Abrogoua, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Au Mali, il collabore avec la Direction nationale des eaux et forê ts et le Laboratoire central vétérinaire (LCV) ; au Niger, avec l’université Abdou Moumouni; au Sénégal, avec l’Institut sénégalais de recherche agricole, l’Université Cheikh Anta Diop, avec l’Université Gaston Berge, avec le Wascal (West African  Science Service Center on Climate Change and Adapted Land Use) ; au Togo, avec l’Université de Lomé ; au Bénin, avec l’Université Abomey Calavi, le CGIAR Africa Rice, l’Institut national de recherche agronomique et le Centre de recherche entimologique ; au Burkina Faso, avec le Centre international de recherche et développement de l’élevage en zone subhumide, le Centre national de recherche scientifique et technologique, l’Université de Ouagadougou ou encore l’Université polytechnique de Bobo Dioulasso.     

L’objectif est que l’INRAE devienne un leader mondial dans les sciences agricoles, de l’animal, du végétal et de l’alimentation, et également un acteur majeur des sciences de l’environnement.  

Classé 2e mondial en sciences agricoles et alimentaires, 4e en sciences de l’animal et du végétal et 11e en écologie-environnement, Inrae visera à améliorer ce positionnement. Il représentera une force d’entraînement pour la structuration régionale, nationale et européenne sur les grands enjeux de recherche, de formation et d’innovation dans ces domaines“, souligne le rapport annuel 2018 de l’Irstea.

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