Des chambres froides solaires se développent en Gambie et un peu partout en Afrique

 Des chambres froides solaires se développent en Gambie et un peu partout en Afrique
Partager vers

A l’ouest de la Gambie, la municipalité de Kanifing installe plusieurs chambres froides alimentées à l’énergie solaire pour conserver des denrées alimentaires, rapporte Afri21. La première, d’un coût de $ 11 800 sur financement britannique, a été inaugurée récemment et 18 autres devraient suivre dans cette même localité.

Ces chambres froides solaires se développent un peu partout actuellement en Afrique. En Afrique de l’Ouest, la start-up nigériane ColdHubs fondée par Nnaemeka Ikegwuonu fait beaucoup parler d’elle : elle installe à travers le pays des frigos solaires partagés pouvant stocker jusqu’à 3 tonnes de produits. “Les utilisateurs paient 100 nairas (0,26 USD) pour stocker leurs produits. La start-up compte déjà plus de 600 utilisateurs, particulièrement dans les zones éloignées où l’accès aux technologies de stockage à froid est difficile“, précise EcoFin.

Il en est de même de la société New Cold Systems au Burkina Faso ou de SolarFreeze au Kenya ou encore de l’ingénieur camerounais Triomphant Tchulang qui a remporté à Paris le prix coup de cÅ“ur EDF Pulse Africa en novembre  pour son réfrigérateur solaire photo thermique fait à partir de matériaux locaux, rapporte sputniknews.

A noter qu’au Rwanda, à Kigali, s’est créé en juillet un nouveau Centre d’excellence africain pour le refroidissement et la chaine du froid durables.

Rappelons qu’en Afrique subsaharienne les pertes de fruits et légumes sur le lieu de production peuvent atteindre 50%, souligne la FAO, soit la proportion de pertes la plus forte au monde. Pour ce qui est des céréales et des légumineuses, ces pertes peuvent aller jusqu’à 18%, ce niveau étant le plus élevé observé dans le monde, à égalité avec les pertes enregistrées dans certaines régions de l’Asie.

Chaque année, environ 14% des aliments produits dans le monde sont perdus avant même de parvenir sur le marché, toujours selon la FAO, ce qui représentent $ 400 milliards des perte alimentaires par an, soit l’équivalent du PIB de l’Autriche. A ces pertes s’ajoutent les gaspillages de denrées alimentaires qui, cumulées, génèrent 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Autres Articles

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *