16 janvier 2015 - 00:00 |

Une "baisse incroyable" des cas d'Ebola au Liberia

L'épidémie de fièvre Ebola, qui a fait plus de 8 400 morts, semble se ralentir en Afrique de l'Ouest bien que la bataille contre la maladie ne soit pas encore gagnée, a estimé hier  l'émissaire spécial des Nations unies.

"Le changement de comportement que nous espérions, pour lequel nous avons travaillé, que nous avons anticipé, est en train de se produire partout", a commenté Dr. David Nabarro.

"Les installations pour soigner les gens sont désormais disponibles partout", a-t-il ajouté. "Des équipes permettent des inhumations en toute sécurité et dans le respect des victimes partout et le résultat est que nous assistons à un début de ralentissement de l'épidémie". L'émissaire a toutefois jugé qu'il était impossible de dire que le virus était définitivement vaincu.

La maladie a infecté 21 200 personnes au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée depuis le mois de mars, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Au plan agricole, l’impact direct sur la santé des producteurs dans les principales régions agricoles, les restrictions aux mouvements des biens et des personnes ainsi que les réactions de peur suscitées par l’épidémie ont perturbé le fonctionnement des filières agricoles, représentant un risque pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations qui en dépendent pour leur alimentation et leurs revenus. Bien plus qu’une baisse de la production agricole et une augmentation des prix à la consommation, ce sont les contraintes à la circulation des produits agricoles et la baisse du pouvoir d’achat des ménages qui ont fait craindre et devraient continuer à impacter la sécurité alimentaire et nutritionnelle régionale tant qu'une situation normale ne sera pas revenue.

Le gouvernement du Liberia a annoncé hier que le pays devrait être débarrassé du virus d'ici la fin du mois de janvier après avoir réussi à maîtriser la transmission de la maladie. Seuls 10 cas confirmés ont été recensés au 12 janvier.

Un chiffre confirmé par David Nabarro qui évoque une "baisse incroyable" du taux de contamination. Plus de 3 500 personnes sont mortes de la fièvre hémorragique au Liberia.

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