16 avril 2015 - 00:00 |

Yara redynamise ses activités et joue la carte de la proximité

Comme de nombreuses autres entreprises dans l'agro-alimentaire et l'agro-industrie en Côte d'Ivoire, Yara a véritablement redémarré ses activités en 2013 après une période de "flottement" liée aux évènements politiques.  La filiale ivoirienne du groupe norvégien d'engrais en a profité pour réviser sa stratégie.

" On est en train de reprendre nos stratégies avec de nombreuses parcelles de démonstration, beaucoup de partenariats notamment avec le Centre national de recherche agronomique (CNRA) et d'autres pour pouvoir proposer un programme de fertilisation à la carte aux producteurs ", explique Olive M'Bahia, responsable recherche et développement.

A la carte, car tous les producteurs n'ont pas les mêmes attentes. Ou, plus exactement, en fonction des moyens de chacun, ils peuvent utiliser plus ou moins d'engrais pour une même culture et ainsi atteindre un rendement plus ou moins élevé. Ceci est vrai de toutes les cultures. " Le cacao et le café sont des cultures phares de la Côte d'Ivoire mais on travaille aussi sur le palmier à huile ou encore sur les cultures vivrières. On a même développé des petits paquets de 1 kg pour permettre aux femmes qui font leur potager d'acheter des engrais en petites quantités", explique la responsable présente au Salon de l'agriculture à Abidjan (Sara 2015).

Pour faciliter l'accès au crédit, le n°1 mondial de l'engrais cristallisé est associé depuis l'année dernière à la société  de microfinance Advans. Des coopératives certifiées, par exemple, Rainforest sont sélectionnées par Advans et sont approvisionnées ensuite par Yara en engrais. Ce dernier sera payé en totalité au moment de la récolte tandis qu'Advans fait, sur le terrain, des formations.

Rappelons qu'en Côte d'Ivoire, Yara fabrique ses mélanges à partir de matières premières importées et les vend sur le marché local mais aussi dans la sous-région.

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