La filière mangue en Côte d’Ivoire s’attend à des pertes de 65%

 La filière mangue en Côte d’Ivoire s’attend à des pertes de 65%
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Comme le soulignait hier dans nos colonnes Dominique Malézieux (D. Malézieux , Cie Fruitière en Côte d’Ivoire : Le marché de la banane souffre peu du Covid-19 mais l’ananas, oui ! ), directeur général de la SCB, filiale ivoirienne de la Compagnie fruitière, la campagne mangue en Côte d’Ivoire, ouverte dimanche, démarre de façon alarmante en raison de la pandémie du covid-19, à l’instar des autres pays producteurs de la région (lire En Guinée, au Sénégal, les ananas et mangues se perdent).

La Côte d’Ivoire est le troisième pays fournisseur de mangue du marché de l’Union européenne (UE), après le Brésil et le Pérou, et les opérateurs enregistrent des suspensions et des annulations de contrats d’exportation vers la France, l’Allemagne, les Pays Bas, l’Espagne, l’Italie, la Grèce etc.

Les acteurs de la filière, impuissants, selon Pascal Nembelessini Silué, président du Conseil d’administration de l’interprofession de la mangue en Côte d’Ivoire, se tournent vers l’Etat pour solliciter son soutien, a indiqué dimanche, lors du lancement de la campagne, l’organisation qui regroupe les différents collèges d’acteurs de la filière.

Pour cette campagne 2020, nous avons estimé à 65% les pertes engendrées par le covid-19. Ces pertes se font sentir sur toute la chaîne des valeurs“, a-t-il déclaré.

Selon le président de la filière, en 2019, la Côte d’Ivoire a exporté près 32 000 tonnes de mangues, rapporte Abidjan.net. Avec les mesures de lutte contre les mouches de fruits, il espérait un minimum de 35 000 t sinon 45 000 t d’exportation en 2020.

Notre confrère rappelle qu’un communiqué du ministère de l’Agriculture et du développement rural du 9 avril autorise les acteurs de la filière mangue de poursuivre leurs activités malgré le couvre-feu.

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